DX Andromedae

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DX Andromedae
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de DX Andromedae[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 23h 29m 46,6839s[2]
Déclinaison +43° 45′ 04,03439″[2]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 11,0 à 15,5[3]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral pec(UG)[3] / K1 V[4]
Magnitude apparente (B) 11,00[5]
Magnitude apparente (G) 14,782 1[2]
Magnitude apparente (J) 13,106[6]
Magnitude apparente (H) 12,512[6]
Magnitude apparente (K) 12,390[6]
Variabilité Nova naine de type SS Cygni / Étoile variable cataclysmique
Astrométrie
Vitesse radiale −2 km/s[5]
Mouvement propre μα = −8,343 ± 0,035 mas/a[2]
μδ = −9,835 ± 0,030 mas/a[2]
Parallaxe 1,668 5 ± 0,024 9 mas[2]
Distance ∼ 1 950 a.l. (∼ 598 pc)
Caractéristiques physiques
Masse 0,8 M[7]
Gravité de surface (log g) ? / 4,0
Température ? / 5 000 K[7]
Métallicité ? / 0
Rotation ? / 79 ± 5 km/s
Orbite
Période (P) 10,6 heures[8]
Inclinaison (i) 45°[7]

Désignations

DX And, 2MASS J23294667+4345040

DX Andromedae (en abrégé DX And) est une nova naine et une étoile variable cataclysmique de la constellation d'Andromède. Sa magnitude apparente varie de 11,0 à 15,5, avec une périodicité de 330 jours, elle est donc classée comme une nova naine de type SS Cygni[3].

Système[modifier | modifier le code]

Le système DX Andromedae est composé d'une naine blanche accrétant de la matière à partir d'une étoile donneuse à travers un disque d'accrétion. Le système montre un type spectral de K1 V (pour les raies spectrales)[4], mais le donneur est considéré comme une étoile déficiente en hydrogène (en) qui a évolué à partir de la séquence principale et remplit trop son lobe de Roche. L'étoile donneuse domine le spectre visible pendant la phase de repos[8],[7].

Le type spectral de DX Andromedae dans son ensemble est classé comme une étoile variable de type U Geminorum[3]. Le spectre de l'étoile donneuse est lui-même particulier. Des raies spectrales améliorées de calcium et de chrome ont été observées[4].

Variabilité[modifier | modifier le code]

On pense que l'explosion des novae naines provient d'une instabilité thermique du disque, qui augmente le débit massique et la température et donc la luminosité. Dans le cas de DX Andromedae, les différentes explosions n'atteignent pas le même pic de luminosité et ne se produisent pas à un rythme régulier, mais elles conservent la même forme dans la partie en décomposition. Il semble que le pic de luminosité soit corrélé à la durée du cycle précédent, et plus l'explosion est lumineuse, plus le pic de luminosité est atteint rapidement. Ces tendances peuvent s'expliquer par l'accumulation de matière dans le disque. Plus de matière est accumulée dans le disque au cours d'un cycle plus long, et cela peut alimenter une explosion plus forte[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Download Data », sur aavso.org (consulté le )
  2. a b c d e et f A. G. A. Brown et al., « Gaia Data Release 2: Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365)
  3. a b c et d N. N. Samus, O. V. Durlevich et al., « DX And »,
  4. a b et c A. Bruch, S. Vrielmann, F. V. Hessman, A. Kochsiek et T. Schimpke, « A spectroscopic study of the long-period dwarf nova DX Andromedae », Astronomy and Astrophysics, vol. 327,‎ , p. 1107–1113 (Bibcode 1997A&A...327.1107B)
  5. a et b « DX And », sur simbad.u-strasbg.fr (consulté le )
  6. a b et c Roc M. Cutri, Michael F. Skrutskie, Schuyler D. Van Dyk, Charles A. Beichman, John M. Carpenter, Thomas Chester, Laurent Cambresy, Tracey E. Evans, John W. Fowler, John E. Gizis, Elizabeth V. Howard, John P. Huchra, Thomas H. Jarrett, Eugene L. Kopan, J. Davy Kirkpatrick, Robert M. Light, Kenneth A. Marsh, Howard L. McCallon, Stephen E. Schneider, Rae Stiening, Matthew J. Sykes, Martin D. Weinberg, William A. Wheaton, Sherry L. Wheelock et N. Zacarias, « VizieR Online Data Catalog: 2MASS All-Sky Catalog of Point Sources (Cutri+ 2003) », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, vol. 2246,‎ , article no II/246 (Bibcode 2003yCat.2246....0C)
  7. a b c et d T. E. Harrison, « The Identification of Hydrogen-deficient Cataclysmic Variable Donor Stars », The Astrophysical Journal, vol. 861, no 2,‎ , p. 102 (DOI 10.3847/1538-4357/aacbd9, Bibcode 2018ApJ...861..102H, arXiv 1806.04612, S2CID 119531169)
  8. a b et c V. Šimon, « Activity of DX Andromedae - the dwarf nova with a very long recurrence time of outbursts », Astronomy and Astrophysics, vol. 364,‎ , p. 694–700 (Bibcode 2000A&A...364..694S)

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'astronomieVoir et modifier les données sur Wikidata :