U Andromedae

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U Andromedae
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de U Andromedae[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 01h 15m 29,69623s[2]
Déclinaison +40° 43′ 08,3932″[2]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 9,0 à 15,0[3]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral M6e[3]
Variabilité Mira[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −4,0 ± 5 km/s[4]
Mouvement propre μα = 11,416 ± 0,321 mas/a[2]
μδ = −8,392 ± 0,297 mas/a[2]
Parallaxe 1,474 5 ± 0,151 1 mas[2]
Distance ∼ 2 200 a.l. (∼ 675 pc)
Caractéristiques physiques
Température 3 288 K[2]

Désignations

U And, HD 7482, BD+39°291a, 2MASS J01152971+4043082, IRAS 01126 +4027[5]

U Andromedae (en abréfé U And) est une étoile variable de la constellation d'Andromède, distante d'environ ∼ 2 200 a.l. (∼ 675 pc) de la Terre. C'est une étoile variable de type Mira et a un type spectral de M6e. U Andromedae est sa désignation d'étoile variable.

Sa luminosité varie de plusieurs magnitudes avec une période moyenne de 347,7 jours, bien que la durée exacte de chaque cycle varie quelque peu. De même, la magnitude de chaque maximum et minimum varie. La magnitude apparente moyenne est de 11,6, avec une magnitude maximale moyenne de 9,9[6]. Les maxima les plus brillants enregistrés sont de magnitude 9,0 et les minima les plus faibles de magnitude 15,0[3]. La montée vers la luminosité maximale est plus rapide que la baisse vers le minimum, prenant en moyenne 40 % de la période[7].

La grande amplitude, la longue période et la forme de la courbe de lumière signifient que U Andromedae est classée comme une étoile variable de type Mira, un type d'étoile géante qui fait partie de la branche asymptotique des géantes[3]. Sa variabilité a été observée pour la première fois par Thomas David Anderson en 1894 et 1895[8],[9]. Les étoiles de la branche asymptotique des géantes ont épuisé à la fois l'hydrogène et l'hélium dans leurs noyaux et ne sont pas assez massives pour fusionner le carbone et l'oxygène, de sorte qu'elles fusionnent de manière erratique l'hélium et l'hydrogène dans des coquilles à l'extérieur du noyau[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Download Data », sur aavso.org (consulté le )
  2. a b c d e et f A. G. A. Brown, « Gaia Data Release 2: Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365)
  3. a b c d et e N. N. Samus, O. V. Durlevich et al., « U And », sur Combined General Catalog of Variable Stars
  4. Ralph Elmer Wilson, « General catalogue of stellar radial velocities », Carnegie Institute Washington D.C. Publication,‎ (Bibcode 1953GCRV..C......0W)
  5. « U And », sur SIMBAD (consulté le )
  6. M. L. Clayton et M. W. Feast, « Absolute Magnitudes of Mira Variables from Statistical Parallaxes », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 146, no 4,‎ , p. 411–421 (DOI 10.1093/mnras/146.4.411, Bibcode 1969MNRAS.146..411C)
  7. « U Andromedae », sur The International Variable Star Index (consulté le )
  8. Thomas D. Anderson, « New variable star in Andromeda », Astronomische Nachrichten, vol. 139,‎ , p. 117 (Bibcode 1895AN....139Q.117A.)
  9. S. C. Chandler, « Third catalogue of variable stars », The Astronomical Journal, vol. 16,‎ , p. 145 (DOI 10.1086/102484, Bibcode 1896AJ.....16..145C)
  10. P. R. Woźniak, S. J. Williams, W. T. Vestrand et V. Gupta, « Identifying Red Variables in the Northern Sky Variability Survey », The Astronomical Journal, vol. 128, no 6,‎ , p. 2965 (DOI 10.1086/425526, Bibcode 2004AJ....128.2965W, S2CID 119599659)

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'astronomieVoir et modifier les données sur Wikidata :