36 Andromedae

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36 Andromedae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 00h 54m 58,10609s[1]
Déclinaison +23° 37′ 41,9799″[1]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 5,45[2]
(6,12 + 6,54)[3]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral G8 IV + K3 IV[4]
Indice B-V 1,012 ± 0,010[5]
Astrométrie
Vitesse radiale −0,84 ± 0,12 km/s[6]
Mouvement propre μα = 135,43 ± 1,00 mas/a[1]
μδ = −48,61 ± 0,48 mas/a[1]
Parallaxe 26,33 ± 0,65 mas[1]
Distance 124 ± 3 a.l. (∼ 38 pc)
Magnitude absolue 2,56[5]
Caractéristiques physiques
Luminosité 11,57 L[5]
Orbite
Demi-grand axe (a) 0,983 7 ± 0,001 1[7]
Excentricité (e) 0,306 03 ± 0,000 78[7]
Période (P) 61 183 ± 69 j[7]
Inclinaison (i) 44,57 ± 0,11°[7]
Argument du périastre (ω) 358,62 ± 0,21°[7]
Longitude du nœud ascendant (Ω) 173,66°[7]
Époque du périastre (τ) 35 543 ± 21 JJ[7]

Désignations

36 And, NSV 343, BD+22°146, HD 5286, HIP 4288, HR 258, SAO 743359, ADS 755, WDS J00550 +2338AB[8]

36 Andromedae (en abrégé 36 And) est une étoile binaire[4],[9] de la constellation d'Andromède. 36 Andromedae est sa désignation de Flamsteed. Elle est faiblement visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 5,45[2]. Le système présente un décalage annuel de parallaxe de 26,33 mas, ce qui lui donne une estimation de distance de 124 ± 3 a.l. (∼ 38 pc) de la Terre. Le système se rapproche du Système solaire avec une vitesse radiale de −0,8 km/s[6].

Description[modifier | modifier le code]

La nature binaire de 36 Andromedae a été découverte en 1832 par l'astronome germano-russe Friedrich Georg Wilhelm von Struve[4]. C'est un système binaire large avec une période orbitale de 167,5 ans et une excentricité orbitale de 0,3[7]. En 2016, la paire avait une séparation angulaire de 0,90 seconde d'arc le long d'un angle de position de 330°[3].

Propriétés physiques[modifier | modifier le code]

Le composant primaire est classé comme une étoile sous-géante jaune de magnitude apparente 6,12[3] et de type spectral G8 IV[4], tandis que le composant secondaire a une magnitude apparente de 6,54[3] et est une autre sous-géante mais un peu plus froide de type spectral K3 IV[4]. Leur luminosité par rapport à leurs températures indique que ce sont effectivement des sous-géantes en évolution. Cependant, l'un des composants est sujet à une activité éruptive, ce qui pourrait suggérer au contraire qu'il s'agit d'étoiles de la pré-séquence principale[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, S2CID 18759600)
  2. a et b (en) J. R. Ducati, « VizieR Online Data Catalog: Catalogue of Stellar Photometry in Johnson's 11-color system », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, vol. 2237,‎ (Bibcode 2002yCat.2237....0D)
  3. a b c et d (en) B. D. Mason et al., « The Washington Visual Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466–3471 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
  4. a b c d e et f (en) V. S. Tamazian et al., « Spectral, photometric and speckle observations of visual binary WDS 00550+2338 », Astronomy and Astrophysics, vol. 363,‎ , p. 1019−1025 (Bibcode 2000A&A...363.1019T)
  5. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, S2CID 119257644)
  6. a et b (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy and Astrophysics, vol. 430,‎ , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579, S2CID 17804304)
  7. a b c d e f g et h (en) W. I. Hartkopf et al., Sixth Catalog of Orbits of Visual Binary Stars, United States Naval Observatory,
  8. (en) * 36 And -- Double or Multiple Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg. (consulté le ).
  9. (en) Matthew W. Muterspaugh et al., « The Phases Differential Astrometry Data Archive. II. Updated Binary Star Orbits and a Long Period Eclipsing Binary », The Astronomical Journal, vol. 140, no 6,‎ , p. 1623–1630 (DOI 10.1088/0004-6256/140/6/1623, Bibcode 2010AJ....140.1623M, arXiv 1010.4043, S2CID 6030289)

Liens externes[modifier | modifier le code]