AR Andromedae

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AR Andromedae
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière d'AR Andromedae[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 01h 45m 03,27155s[2]
Déclinaison +37° 58′ 33,2379″[2]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 11,0 à 17,6[3]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral pec(UG)[3]
Magnitude apparente (B) 12,8
Magnitude apparente (G) 16,318 5[2]
Magnitude apparente (J) 14,589[4]
Magnitude apparente (H) 13,996[4]
Magnitude apparente (K) 13,730[4]
Variabilité Nova naine[3]
Astrométrie
Mouvement propre μα = 5,431 ± 0,046 mas/a[2]
μδ = −7,249 ± 0,059 mas/a[2]
Parallaxe 2,407 0 ± 0,066 6 mas[2]
Distance ∼ 1 360 a.l. (∼ 417 pc)
Orbite
Période (P) 0,163 02 ± 0,000 32 j[5]
Époque du périastre (τ) 2 450 005,692 4 ± 0,002 1 JJ[5]

Désignations

AR And, 2MASS J01450327+3756334, CRTS J014503.3+375633[6]

AR Andromedae (en abrégé AR And) est une nova naine de type SS Cygni de la constellation d'Andromède. Sa magnitude apparente varie de 11,0 à 17,6[3].

Système[modifier | modifier le code]

Le système des novae naines sont constitués d'une étoile classique et d'une naine blanche. En mesurant l'effet Doppler des raies spectrales, il a été constaté qu'elle avait une période orbitale de 3,91 heures[5]. Le disque d'accrétion autour de la naine blanche semble être axisymétrique et dépourvu de structure[7].

Variabilité[modifier | modifier le code]

Elle a été répertoriée pour la première fois comme une étoile variable par Frank Elmore Ross en 1929, sur la base d'observations en 1907 (lorsque l'étoile était trop faible pour être détectée) et 1927 (lorsque l'étoile avait atteint la magnitude 12)[8]. Elle a d'abord été classée comme une étoile variable de type Mira[9]. En 1934, elle a reçue la désignation d'étoile variable AR Andromedae[10].

La lumière émise par les novae naines comme AR Andromedae provient entièrement du disque d'accrétion et de la naine blanche ; l'augmentation de la luminosité lors des explosions est généralement induite par une variation du taux d'accrétion de la naine blanche. Les explosions sont exceptionnellement fréquentes, avec 19 explosions détectées en 2016[11].

Spectre[modifier | modifier le code]

Le type spectral d'AR Andromedae est classé comme parculier du type U Geminorum, car le spectre n'est pas un corps noir stellaire typique. Il montre également de fortes raies spectrales des deux premières lignées de la série de Balmer ainsi que des lignées Hel. De plus, une raie FeII inhabituellement forte avec d'autres lignées faibles possibles de la même origine ont également été rapportées[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Download Data », sur aavso.org (consulté le )
  2. a b c d e et f A. Vallenari et al., « Gaia Data Release 3. Summary of the content and survey properties », Astronomy and Astrophysics, vol. 674,‎ , A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211, S2CID 244398875)
  3. a b c et d N. N. Samus, O. V. Durlevich et al., « AR And », sur webviz.u-strasbg.fr
  4. a b et c Roc M. Cutri, Michael F. Skrutskie, Schuyler D. Van Dyk, Charles A. Beichman, John M. Carpenter, Thomas Chester, Laurent Cambresy, Tracey E. Evans, John W. Fowler, John E. Gizis, Elizabeth V. Howard, John P. Huchra, Thomas H. Jarrett, Eugene L. Kopan, J. Davy Kirkpatrick, Robert M. Light, Kenneth A. Marsh, Howard L. McCallon, Stephen E. Schneider, Rae Stiening, Matthew J. Sykes, Martin D. Weinberg, William A. Wheaton, Sherry L. Wheelock et N. Zacarias, « VizieR Online Data Catalog: 2MASS All-Sky Catalog of Point Sources (Cutri+ 2003) », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, vol. 2246,‎ , article no II/246 (Bibcode 2003yCat.2246....0C)
  5. a b c et d C. J. Taylor et J. R. Thorstensen, « Orbital Periods of the Dwarf Novae AR And, AM Cas, and PY Per », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 108,‎ , article no 894 (DOI 10.1086/133810, Bibcode 1996PASP..108..894T)
  6. « AR And », sur simbad.u-strasbg.fr (consulté le )
  7. R. Ruiz-Carmona, P. J. Groot et D. Steeghs, « A systematic study of spiral density waves in the accretion discs of cataclysmic variables », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 491, no 4,‎ , p. 2217–2253 (DOI 10.1093/mnras/stz2992, arXiv 1910.12089)
  8. F. E. Ross, « New variable stars (eight list) - New proper-motion stars. (seventh list) », Astronomical Journal, vol. 39,‎ , p. 140–142 (DOI 10.1086/104923, Bibcode 1929AJ.....39..140R)
  9. O. Morgenroth, « 62 neue Veränderlilche », Astronomische Nachrichten, vol. 250, no 5,‎ , p. 75 (DOI 10.1002/asna.19332500503, Bibcode 1933AN....250...75M)
  10. P. Guthnick et R. Prager, « Benennung von veränderlichen Sternen », Astronomische Nachrichten, vol. 251, no 17,‎ , p. 257 (DOI 10.1002/asna.19342511702, Bibcode 1934AN....251..257G)
  11. Statistical properties of dwarf novae-type cataclysmic variables: the outburst catalogue supplementary data

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'astronomieVoir et modifier les données sur Wikidata :