QV Andromedae

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QV Andromedae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 01h 16m 24,4904s[1]
Déclinaison +48° 04′ 56,00453″[1]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 6,608[2]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral B9IIIpSi[3]
Magnitude apparente (U) 6,23[4]
Magnitude apparente (B) 6,559[2]
Magnitude apparente (V) 6,608[2]
Magnitude apparente (G) 6,562 8[1]
Magnitude apparente (J) 6,554[5]
Magnitude apparente (H) 6,638[5]
Indice U-B −0,35[6]
Indice B-V −0,043 35[2]
Variabilité Alpha2 Canum Venaticorum
Astrométrie
Vitesse radiale −13,6 ± 3 km/s[7]
Mouvement propre μα = 9,696 ± 0,121 mas/a[1]
μδ = 2,669 ± 0,166 mas/a[1]
Parallaxe 4,404 1 ± 0,091 4 mas[1]
Distance 740 ± 20 al
(227 ± 5 pc)
Caractéristiques physiques
Masse 4,4 M[8]
Gravité de surface (log g) 3,541 ± 0,039[8]
Luminosité 266,63 L[9]
Température 12 384 ± 150 K[8]
Rotation 49 ± 15 km/s[8]

Désignations

2MASS J01162450+4804561, BD+47°357, FK5 2085, HD 7546, HIP 5939, HR 369, SAO 37067, TYC 3268-835-1

QV Andromedae (QV And) ou HR 369 est une étoile variable de type Alpha2 Canum Venaticorum de la constellation d'Andromède. Sa magnitude apparente est de 6,608, ce qui signifie qu'elle est visible à l'œil nu dans des conditions très favorables. La luminosité varie légèrement en suivant un cycle périodique d'environ 5,23 jours[3].

Nature[modifier | modifier le code]

Elle possède un type spectral est de type B9IIIpSi[3], où le pSi indique que l'étoile présente une composition chimique particulière avec des raies de silicium plus fortes que d'habitude. Ce type d'étoile est connu sous le nom d'étoile Ap, avec les particularités chimiques causées par de forts champs magnétiques et une rotation lente conduisant à une stratification chimique dans l'atmosphère[6]. L'étoile tourne avec une vitesse de rotation de 49 km/s[8], avec une variation de luminosité allant jusqu'à 0,05 en magnitude au cours d'un cycle de rotation. Cela conduit à la classification de l'étoile comme une étoile variable de type Alpha2 Canum Venaticorum[3].

Variabilité[modifier | modifier le code]

La variabilité de QV Andromedae a été identifiée pour la première fois en 1975[10] et confirmée par la photométrie d'Hipparcos[11]. Elle a reçue la désignation d'étoile variable QV Andromedae dans la 73e des étoiles variables en 1997[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) A. G. A. Brown et al., « Gaia Data Release 2: Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365, lire en ligne)
  2. a b c et d (en) E. Høg, C. Fabricius, S. Urban, T. Corbin, G. Wycoff, U. Bastian, P. Schwekendiek et A. Wicenec, « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27–L30 (Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  3. a b c et d (en) N. N. Samus, O. V. Durlevich et al., « QV And », sur webviz.u-strasbg.fr (consulté le )
  4. (en) QV And sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. a b et c (en) Roc M. Cutri, Michael F. Skrutskie, Schuyler D. Van Dyk, Charles A. Beichman, John M. Carpenter, Thomas Chester, Laurent Cambresy, Tracey E. Evans, John W. Fowler, John E. Gizis, Elizabeth V. Howard, John P. Huchra, Thomas H. Jarrett, Eugene L. Kopan, J. Davy Kirkpatrick, Robert M. Light, Kenneth A. Marsh, Howard L. McCallon, Stephen E. Schneider, Rae Stiening, Matthew J. Sykes, Martin D. Weinberg, William A. Wheaton, Sherry L. Wheelock et N. Zacarias, « VizieR Online Data Catalog: 2MASS All-Sky Catalog of Point Sources (Cutri+ 2003) », CDS/ADC Collection of Electronic Catalogues, vol. 2246,‎ , article no II/246 (Bibcode 2003yCat.2246....0C, lire en ligne)
  6. a et b (en) P. Renson et J. Manfroid, « Catalogue of Ap, HgMn and Am stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 498, no 3,‎ , p. 961–966 (DOI 10.1051/0004-6361/200810788, Bibcode 2009A&A...498..961R, lire en ligne)
  7. (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048, S2CID 59451347)
  8. a b c d et e (en) W. Huang, D. R. Gies et M. V. McSwain, « A Stellar Rotation Census of B Stars: From ZAMS to TAMS », The Astronomical Journal, vol. 722, no 1,‎ , p. 605–619 (DOI 10.1088/0004-637X/722/1/605, Bibcode 2010ApJ...722..605H, arXiv 1008.1761, S2CID 118532653)
  9. (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental parameters and infrared excesses of Hipparcos stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–357 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037, S2CID 118665352)
  10. (en) John Ernest Winzer, « he Photometric Variability of the Peculiar a Stars »,  ,‎ (Bibcode 1974PhDT........61W)
  11. (en) Saul J. Adelman, « On the HIPPARCOS photometry of chemically peculiar B, A, and F stars », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 132,‎ , p. 93–97 (DOI 10.1051/aas:1998361, Bibcode 1998A&AS..132...93A, lire en ligne)
  12. (en) P. N. Kholopov, N. N. Samus, E. V. Kazarovets et N. B. Perova, « The 67th Name-List of Variable Stars », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 2681,‎ , p. 1 (Bibcode 1985IBVS.2681....1K)

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'astronomieVoir et modifier les données sur Wikidata :