2 Cygni

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2 Cygni
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 19h 24m 07,57836s[1]
Déclinaison +29° 37′ 16,8080″[1]
Constellation Cygne
Magnitude apparente 4,976[2]

Localisation dans la constellation : Cygne

(Voir situation dans la constellation : Cygne)
Caractéristiques
Type spectral B3 IV[3]
Indice U-B −0,71[4]
Indice B-V −0,117[2]
Indice R-I −0,14[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −23,60 ± 2,0 km/s[5]
Mouvement propre μα = +12,235 mas/a[1]
μδ = +11,229 mas/a[1]
Parallaxe 3,623 9 ± 0,136 2 mas[1]
Distance 276 ± 10 pc (∼900 al)[6]
Magnitude absolue −2,06[5]
Caractéristiques physiques
Masse 7,0 ± 0,1 M[7]
Rayon 5,6 R[8]
Gravité de surface (log g) 3,653 ± 0,035[9]
Luminosité 3 354 L[2](bolométrique)
Température 16 479 ± 219 K[9]
Métallicité [Fe/H] = +0,03 ± 0,05[10]
Rotation 137 ± 8 km/s[9]
Âge 36,6 ± 0,5 × 106 a[7]

Désignations

2 Cyg, HR 7372, HD 182568, HIP 95372, BD+29°3584, FK5 3550, SAO 87159[6]

2 Cygni (en abrégé 2 Cyg) est une étoile de la constellation boréale du Cygne, localisée à quelques degrés d'Albiréo. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,98[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 3,62 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ 276 pc (∼900 al) de la Terre[1]. Elle possède une vitesse particulière de 23 km/s elle pourrait être une étoile en fuite[7].

2 Cygni est une probable binaire astrométrique, qui est détectée indirectement par des anomalies dans les mesures astrométriques du satellite Hipparcos[11]. Sa composante visible est classée comme une étoile sous-géante bleu-blanc de type spectral B3 IV[3]. Elle est sept fois plus massive que le Soleil et elle est âgée autour de 37 millions d'années[7]. Elle tourne rapidement sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 137 km/s[9] . Le rayon de l'étoile est 5,6 fois plus grand que le rayon solaire[8]. Elle est 3 354 fois plus lumineuse que le Soleil[2] et sa température de surface est de 16 479 K[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) M. M. Hohle, R. Neuhäuser et B. F. Schutz, « Masses and luminosities of O- and B-type stars and red supergiants », Astronomische Nachrichten, vol. 331, no 4,‎ , p. 349 (DOI 10.1002/asna.200911355, Bibcode 2010AN....331..349H, arXiv 1003.2335)
  3. a et b (en) Janet Rountree Lesh, « The Kinematics of the Gould Belt: an Expanding Group? », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 17,‎ , p. 371 (DOI 10.1086/190179 Accès libre, Bibcode 1968ApJS...17..371L)
  4. a et b (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a et b (en) * 2 Cyg -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. a b c et d (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  8. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–24 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  9. a b c d et e (en) W. Huang et D. R. Gies, « Stellar Rotation in Field and Cluster B Stars », The Astrophysical Journal, vol. 683, no 2,‎ , p. 1045–1051 (DOI 10.1086/590106, Bibcode 2008ApJ...683.1045H, arXiv 0805.2133)
  10. (en) András Gáspár, George H. Rieke et Nicholas Ballering, « The Correlation between Metallicity and Debris Disk Mass », The Astrophysical Journal, vol. 826, no 2,‎ , p. 171 (DOI 10.3847/0004-637x/826/2/171, Bibcode 2016ApJ...826..171G, arXiv 1604.07403)
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Lien externe[modifier | modifier le code]