Sigma Cygni

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σ Cygni
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 21h 17m 24,952s[1]
Déclinaison +39° 23′ 40,85″[1]
Constellation Cygne
Magnitude apparente 4,233[2]

Localisation dans la constellation : Cygne

(Voir situation dans la constellation : Cygne)
Caractéristiques
Type spectral B9 Iab[2]
Indice U-B −0,386[2]
Indice B-V +0,123[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −5,3 ± 0,4 km/s[3]
Mouvement propre μα = −0,13 mas/a[1]
μδ = −3,58 mas/a[1]
Parallaxe 1,13 ± 0,19 mas[1]
Distance environ 1 000 pc (∼3 260 al)[4]
Magnitude absolue −6,18[4]
Caractéristiques physiques
Masse 15 M[5]
Rayon 54 R[4]
Gravité de surface (log g) 1,85[2]
Luminosité 52 500 L[6]
Température 10 800 K[2]
Métallicité [Fe/H] = 0,0[6]
Rotation 14 km/s[2]
Âge 16 × 106 a[6]

Désignations

σ Cyg, 67 Cyg, HR 8143, HD 202850, HIP 105102, BD+38°4431, FK5 1558, SAO 71165[7]

Sigma Cygni (σ Cygni / σ Cyg) est une étoile supergéante bleue de la constellation boréale du Cygne. Sa magnitude apparente est de 4,23[2]. Elle appartient à l'association OB4 du Cygne, une association d'étoiles massives de type O et B, et elle est située à environ 1 000 pc (∼3 260 al) de la Terre[4]. En raison de sa localisation dans le disque galactique, la luminosité de σ Cygni est obstruée par la poussière interstellaire et elle subit ainsi une extinction d'environ 0,2 magnitude[2]. En tenant compte de cela, l'étoile est ainsi plus de 50 000 fois plus lumineuse que le Soleil[6].

Une analyse spectrale de l'étoile a montré que les raies photosphériques de Si II et de He I connaissent une variabilité périodique et simultanée. La période calculée de cette variabilité est de 1,59 heures et elle pourrait être le résultat d'oscillations stellaires[8]. Cependant, aucune variation évidente dans sa luminosité n'a été détectée[9]. La composition élémentaire de Sigma Cygni est inhabituelle. L'étoile est enrichie en hélium, et présente des surabondances très marquées d'azote, de calcium, de cérium et d'europium, tandis que le carbone et l'aluminium apparaissent appauvris comparés au Soleil[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d e f g h et i (en) M. Firnstein et N. Przybilla, « Quantitative spectroscopy of Galactic BA-type supergiants. I. Atmospheric parameters », Astronomy & Astrophysics, vol. 543,‎ , article no A80 (DOI 10.1051/0004-6361/201219034, Bibcode 2012A&A...543A..80F, arXiv 1207.0308)
  3. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  4. a b c et d (en) N. Markova et J. Puls, « Bright OB stars in the Galaxy. IV. Stellar and wind parameters of early to late B supergiants », Astronomy & Astrophysics, vol. 478, no 3,‎ , p. 823 (DOI 10.1051/0004-6361:20077919, Bibcode 2008A&A...478..823M, arXiv 0711.1110)
  5. (en) N. Przybilla et al., « Mixing of CNO-cycled matter in massive stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 517,‎ , article no A38 (DOI 10.1051/0004-6361/201014164, Bibcode 2010A&A...517A..38P, arXiv 1005.2278)
  6. a b c d et e (en) Taner Tanrıverdi, « Elemental abundances of the supergiant stars σ Cygnus and η Leonis », New Astronomy, vol. 25,‎ , p. 50 (DOI 10.1016/j.newast.2013.03.013, Bibcode 2013NewA...25...50T, arXiv 1512.04557)
  7. (en) * sig Cyg -- Evolved Supergiant sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) M. Kraus et al., « Detection of a 1.59 h period in the B supergiant star HD 202850 », Astronomy & Astrophysics, vol. 542,‎ , article no L32 (DOI 10.1051/0004-6361/201219319, Bibcode 2012A&A...542L..32K, arXiv 1205.5391)
  9. (en) Chris Koen et Laurent Eyer, « New periodic variables from the Hipparcos epoch photometry », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 331, no 1,‎ , p. 45–59 (DOI 10.1046/j.1365-8711.2002.05150.x, Bibcode 2002MNRAS.331...45K, arXiv astro-ph/0112194)

Lien externe[modifier | modifier le code]