33 Cygni

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33 Cygni
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 20h 13m 23,867s[1]
Déclinaison +56° 34′ 03,80″[1]
Constellation Cygne
Magnitude apparente 4,30[2]

Localisation dans la constellation : Cygne

(Voir situation dans la constellation : Cygne)
Caractéristiques
Type spectral A3 IV–Vn[3]
Indice U-B +0,08[2]
Indice B-V +0,11[2]
Indice R-I +0,06[2]
Variabilité suspectée[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −16,13 ± 2,53 km/s[5]
Mouvement propre μα = +61,82 mas/a[1]
μδ = +82,18 mas/a[1]
Parallaxe 20,48 ± 0,12 mas[1]
Distance 159,3 ± 0,9 al
(48,8 ± 0,3 pc)
Magnitude absolue +0,84[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,33 ± 0,01 M[7]
Rayon 2,76 R[8]
Luminosité 44,3 ± 1,0 L[7]
Température 8 395+97
−96
 K[7]
Rotation 243 km/s[7]
Âge 400 × 106 a[9]

Désignations

33 Cyg, HR 7740, HD 192696, HIP 99655, BD+56°2376, FK5 758, NSV 12935, SAO 32378[10]

33 Cygni (en abrégé 33 Cyg) est une étoile de la constellation boréale du Cygne. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,30[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, l'étoile est distante d'environ ∼ 153 a.l. (∼ 46,9 pc) de la Terre[1]. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −16 km/s[5]. Eggen (1995) l'a répertoriée comme un candidat par son mouvement propre du superamas d'IC 2391[11].

33 Cygni est une étoile blanche de type spectral A3 IVVn[3], dont le spectre montre des traits intermédiaires entre celui d'une étoile blanche de la séquence principale et celui d'une sous-géante plus évoluée. La lettre « n » dans son suffixe indique que ses raies d'absorption apparaissent élargies (« nébuleuses ») en raison de sa rotation rapide. Elle tourne en effet sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 243 km/s[7]. Cela donne à l'étoile une forme forme aplatie avec un bourrelet équatorial qu'on estime être 28 % plus grand que son rayon polaire[12].

L'étoile est environ 2,3 fois plus massive que le Soleil[7] et elle est âgée d'environ 400 millions d'années[9]. Son rayon est 2,76 fois plus grand que le rayon solaire[8], elle est 44 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 8 395 K[7]. Elle montre un excès d'émission dans l'infrarouge, ce qui suggère la présence d'un disque de débris en orbite. Sa température est estimée à 500 K et il orbiterait à une distance moyenne de 1,80 ua de son étoile hôte[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) A. Cowley et al., « A study of the bright A stars. I. A catalogue of spectral classifications », The Astronomical Journal, vol. 74,‎ , p. 375–406 (DOI 10.1086/110819, Bibcode 1969AJ.....74..375C)
  4. (en) N. N . Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  5. a et b (en) Juliette C. Becker et al., « Extracting Radial Velocities of A- and B-type Stars from Echelle Spectrograph Calibration Spectra », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 217, no 2,‎ , p. 13, article no 29 (DOI 10.1088/0067-0049/217/2/29, Bibcode 2015ApJS..217...29B, arXiv 1503.03874)
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c d e f et g (en) J. Zorec et F. Royer, « Rotational velocities of A-type stars. IV. Evolution of rotational velocities », Astronomy & Astrophysics, vol. 537,‎ , article no A120 (DOI 10.1051/0004-6361/201117691, Bibcode 2012A&A...537A.120Z, arXiv 1201.2052)
  8. a b et c (en) Tara H. Cotten et Inseok Song, « A Comprehensive Census of Nearby Infrared Excess Stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 225, no 1,‎ , p. 24, article no 15 (DOI 10.3847/0067-0049/225/1/15, Bibcode 2016ApJS..225...15C, arXiv 1606.01134)
  9. a et b (en) R. J. De Rosa et al., « The VAST Survey - III. The multiplicity of A-type stars within 75 pc », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 437, no 2,‎ , p. 1216 (DOI 10.1093/mnras/stt1932, Bibcode 2014MNRAS.437.1216D, arXiv 1311.7141)
  10. (en) * 33 Cyg -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. (en) Olin J. Eggen, « Reality Tests of Superclusters in the Young Disk Population », The Astronomical Journal, vol. 110,‎ , p. 2862 (DOI 10.1086/117734, Bibcode 1995AJ....110.2862E)
  12. (en) Gerard T. van Belle, « Interferometric observations of rapidly rotating stars », The Astronomy & Astrophysics Review, vol. 20, no 1,‎ , p. 51 (DOI 10.1007/s00159-012-0051-2, Bibcode 2012A&ARv..20...51V, arXiv 1204.2572)

Lien externe[modifier | modifier le code]