Évires

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Évires
Évires
Église Saint-Jean-Baptiste
Blason de Évires
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Annecy
Commune Fillière
Intercommunalité CC du Pays de la Fillière
Maire délégué Joël Duperthuy
Code postal 74570
Code commune 74120
Démographie
Population 1 415 hab. (2014 en augmentation de 10,55 % par rapport à 2008)
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 02′ 18″ nord, 6° 13′ 30″ est
Altitude Min. 593 m
Max. 955 m
Superficie 19,49 km2
Élections
Départementales Annecy-le-Vieux
Localisation
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Évires
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Évires

Évires est une ancienne commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Au , elle est regroupée avec Avernioz, Thorens-Glières, Les Ollières et Saint-Martin-Bellevue pour former la commune nouvelle de Fillière.

Géographie[modifier | modifier le code]

Évires est une commune classée en zone montagne avec une altitude moyenne de 774 m (min. 593 m, max. 955 m).

Le col d'Évires (810 m), emprunté par la route nationale et l'autoroute A410, marque la ligne de partage des eaux entre le bassin versant de l'Arve (bassin économique de la vallée de l'Arve et de Genève) et celui du Fier (bassin économique d'Annecy). La ligne de chemin de fer d'Aix-les-Bains-Le Revard à Annemasse passe à cet endroit en souterrain. Le climat y est très rigoureux en hiver à cause de sa situation entre les deux grandes vallées ce qui engendre beaucoup de courants d'air.

La commune est traversée par sept ruisseaux (le Courtet, le Grand Verray, le Mallessert, le Moulin, les Povrets, la Querche et les Sauffres) et le Daudens, un affluent de la Filière.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Évires est dérivé du gaulois « eve » (eau), le nom est déjà mentionné en 1273, mais aussi « Aquaria in Bornis » et « Cura de Aquaria » vers 1344. Le sol de la commune est gorgé d'eau à cause de la présence de terres argileuses.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Évire, selon la graphie de Conflans[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les voies : située sur le parcours entre Boutae (Annecy) et Genève, une voie romaine traversait autrefois la commune par le hameau de Chaumet. Au XVIIIe siècle, une nouvelle voie relie La Roche-sur-Foron à Cruseilles et passe par le Bois Noir. La première route nationale est ouverte en 1824 pour relier Annecy et La Roche-sur-Foron et passe par le col d'Évires.

Une première école est créée par le curé Jean-Gaspard Cochet en juin 1687.

En 1883-1884, la ligne de chemin de fer entre Annecy et La Roche-sur-Foron est construite. Un tunnel de 1 577 m est creusé pour passer sous le col. L'électrification par caténaire est réalisée en 1951.

En 2015, un projet de fusion des communes de la communauté de communes du pays de la Fillière (CCPF) est soumis à un référendum[2],[3]. L'objectif est de créer une commune suffisant forte avant la fusion de la CCPF en 2017 avec la communauté de l'agglomération d'Annecy Un référendum a été tenu le sur l'ensemble des communes de la CCPF pour décider de la création d'une commune nouvelle sur les bases de la communauté de communes, pour ensuite intégrer la communauté de l'agglomération annécienne[4]. À la suite d'un référendum, le , la proposition de fusion à neuf est stoppée[4].

Finalement, la commune fusionne avec Thorens-Glières, Aviernoz, Les Ollières et Saint-Martin-Bellevue le pour donner naissance à la commune nouvelle appelée Fillière[5].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Evires

Les armes d'Évires se blasonnent ainsi :

Tiercé en fasce ; au premier d'or à la croix d'azur ajourée du champ ; au second d'or chappé ployé de gueules ; au troisième d'azur à la jumelle ondée d'argent, surmontée d'un écusson de gueules à la croix d'argent brochant sur la partition.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1861 1870 Émile Henry    
1870 1874 Célestin Challut    
1874 1881 Pierre Joseph Démolis    
1881 1884 Eugène Clerc    
1884 1888 Pierre Joseph Démolis    
1888 1905 Émile Mugnier    
1905   Avenant Tissot    
    Jean Tissot    
avant 1988 mars 2008 Claude Nanjod DVG Conseiller général du canton de Thorens-Glières (1995-2008)
mars 2008 mars 2014 Catherine Gurliat DVG ...
mars 2014 En cours Joël Duperthuy DVD Professeur
Les données manquantes sont à compléter.


Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune d'Évires est jumelée avec :

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7].

En 2014, la commune comptait 1 415 habitants[Note 1], en augmentation de 10,55 % par rapport à 2008 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
7848248508541 1331 1521 1661 1931 128
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 2171 2811 3131 3221 2471 2411 2591 2301 147
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 001928964930772736705637651
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 - -
7769431 0611 2591 2981 2711 415--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

  • Agriculture, élevage, forêt.
  • Commerce : une dizaine de commerces.
  • Artisanat : une vingtaine d'artisans et petites entreprises.

Équipements[modifier | modifier le code]

  • École primaire publique.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Curé Jean-Gaspard Cochet (1633-1708), vicaire (1663) puis curé d'Évires (1670-1708)[10].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Évènements[modifier | modifier le code]

  • Fête du Far-West (dernier week-end de juillet, 10e en 2011).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 647-649, « Évires » ; pp. 615-616, canton Thorens-Glières.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2017, millésimée 2014, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2016, date de référence statistique : 1er janvier 2014.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 12
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
  2. « Commune nouvelle Fillière
  3. Fusion des villages et petites intercommunalités: économies en vue ou perte d'identité?  », BFM TV, 9 octobre 2015, Philippe Gril
  4. a et b La Rédaction, « La fusion des neuf communes du Pays de Fillière ne se fera pas », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).
  5. Une nouvelle municipalité en Haute-Savoie: Fillière regroupe 5 anciennes communes, France TV Info, 30 mai 2016
  6. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014.
  10. http://www.mesancetresbressansetsavoyards.fr/article-l-eglise-et-la-reforme-catholique-en-savoie-jean-gaspard-cochet-cure-1633-1708-99247054.html Curé Jean-Gaspard Cochet (1633-1708)