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Il occupe depuis 2001 la chaire d'histoire moderne et contemporaine du politique au [[Collège de France]]<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=MENP0102542D|texte=Décret du 5 décembre 2001 portant nomination et titularisation}}.</ref>. Peu de temps après, il devient « éditorialiste associé » au ''Monde''<ref name="Souchon"/>.
Il occupe depuis 2001 la chaire d'histoire moderne et contemporaine du politique au [[Collège de France]]<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=MENP0102542D|texte=Décret du 5 décembre 2001 portant nomination et titularisation}}.</ref>. Peu de temps après, il devient « éditorialiste associé » au ''Monde''<ref name="Souchon"/>.


[[Éric Zemmour]] le décrit comme un « [[Mandarin (fonctionnaire)|mandarin]] » ayant eu son heure de gloire médiatique dans les années 1980 alors qu'avec la « République du centre », il réconciliait la droite libérale et une partie de la gauche en profitant de l'aura de François Furet auquel il devait une partie de sa carrière académique<ref name="Zem">[[Éric Zemmour]], ''[[Le Suicide français]]'', Albin Michel 2014, p. 465-470.</ref>. La commande du pamphlet de [[Daniel Lindenberg]], ''Le Rappel à l'ordre : enquête sur les nouveaux réactionnaires'' aurait, selon Zemmour, eu pour but de l'exonérer de l'accusation d'être « réactionnaire »<ref name="Zem"/>. Il est présenté par ''Le Point'' comme « le commandeur de la « deuxième gauche », molle ou réformiste »<ref>[http://www.lepoint.fr/chroniques/pierre-rosanvallon-la-reponse-conservatrice-est-dominante-13-12-2015-1989645_2.php « Pierre Rosanvallon : "La réponse conservatrice est dominante" »], lepoint.fr, {{Date-|13 décembre 2015}}.</ref>
[[Éric Zemmour]] le décrit comme un « [[Mandarin (fonctionnaire)|mandarin]] » ayant eu son heure de gloire médiatique dans les années 1980 alors qu'avec la « République du centre », il réconciliait la droite libérale et une partie de la gauche en profitant de l'aura de François Furet auquel il devait une partie de sa carrière académique<ref name="Zem">[[Éric Zemmour]], ''[[Le Suicide français]]'', Albin Michel 2014, p. 465-470.</ref>. La commande du pamphlet de [[Daniel Lindenberg]], ''Le Rappel à l'ordre : enquête sur les nouveaux réactionnaires'' aurait, selon Zemmour, eu pour but de l'exonérer de l'accusation d'être « réactionnaire »<ref name="Zem"/>. [[Didier Eribon]] avance également que le pamphlet avait notamment pour but « d'afficher le prétendu repositionnement à « gauche » de Rosanvallon, après la mort de [[Pierre Bourdieu|Bourdieu]], pour tenter d’occuper la place laissée vacante... »<ref name="de">{{lien web|url=http://didiereribon.blogspot.fr/2012/01/pour-memoire-plenel-tel-quel.html|titre=Pour mémoire : Plenel tel quel|consulté le=29 avril 2012|éditeur=Didier Eribon}}</ref>. Il est présenté par ''Le Point'' comme « le commandeur de la « deuxième gauche », molle ou réformiste »<ref>[http://www.lepoint.fr/chroniques/pierre-rosanvallon-la-reponse-conservatrice-est-dominante-13-12-2015-1989645_2.php « Pierre Rosanvallon : "La réponse conservatrice est dominante" »], lepoint.fr, {{Date-|13 décembre 2015}}.</ref>


Il est membre depuis 2002 du Conseil scientifique de la [[Bibliothèque nationale de France]]<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=MCCB0200003A|texte=Arrêté du 11 janvier 2002 portant nomination au conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France}}</ref>, depuis 2004 du Conseil scientifique de l'[[École normale supérieure (Paris)|École normale supérieure]]<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=MENS0402022A|texte=Arrêté du 17 septembre 2004 portant nomination au conseil scientifique de l'Ecole normale supérieure}}.</ref>, mais il a démissionné de la présidence en 2005 pour protester contre la nomination de [[Monique Canto-Sperber]]<ref>[https://www.lemonde.fr/idees/article/2007/01/19/monique-canto-sperber-doit-partir-par-un-collectif_857327_3232.html Monique Canto-Sperber doit partir, par un collectif], lemonde.fr, 19 janvier 2007</ref> à la direction de l'école de la rue d'Ulm<ref>{{lien web |auteur=Monique Canto-Sperber |url=https://www.lemonde.fr/idees/article/2007/02/05/la-femme-a-abattre-par-monique-canto-sperber_863736_3232.html |titre=La femme à abattre |site=Le Monde |date=5 février 2007}}.</ref>.
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Version du 20 janvier 2020 à 10:29

Pierre Rosanvallon
Pierre Rosanvallon en 2009.
Fonction
Président
La République des idées
depuis
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Partis politiques
Membre de
HEC Alumni (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeurs de thèse
Distinctions
Œuvres principales
Le Sacre du citoyen (d), La Contre-démocratieVoir et modifier les données sur Wikidata

Pierre Rosanvallon, né à Blois le , est un historien et sociologue français.

Ses travaux portent principalement sur l'histoire de la démocratie et du modèle politique français, et sur le rôle de l'État et la question de la justice sociale dans les sociétés contemporaines.

Il occupe depuis 2001 la chaire d'histoire moderne et contemporaine du politique au Collège de France tout en demeurant directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS).

Biographie

Études

Pierre Rosanvallon est diplômé de l'École des hautes études commerciales (HEC) en 1969. Il publie en 1979 une thèse de 3e cycle à l'École des hautes études en sciences sociales en histoire avec Claude Lefort : Le Capitalisme utopique. Histoire de l'idée de marché et prépare avec lui également un doctorat d’État en lettres et sciences humaines : Le Moment Guizot en 1985[1].

Carrière

Au cours de son service militaire, il fait paraître sous le pseudonyme Pierre Ranval, Hiérarchie des salaires et lutte des classes (1972).

De retour à la vie civile, il a été successivement permanent syndical de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), où il était conseiller économique de la confédération puis conseiller politique d'Edmond Maire, et rédacteur en chef de La CFDT aujourd'hui. Il théorisa notamment, pour la CFDT recentrée, comment l'autogestion pouvait servir de concept-relais avec une forme de libéralisme[2]. Il fut ensuite membre du Parti socialiste unifié (PSU) puis du Parti socialiste.

Il est un temps chroniqueur économique à Libération[3]. Didier Eribon, sociologue engagé à gauche, avance pour sa part que « quand Libération recruta Pierre Rosanvallon comme chroniqueur puis comme responsable de sa rubrique « Idées » en 1982-1983, ce fut explicitement (j’insiste sur ce point) pour se débarrasser de l’influence des intellectuels critiques (Foucault et Bourdieu) et se donner les moyens d’être en phase avec le nouveau personnel politique qui occupait les ministères »[4].

Il participe alors au séminaire de François Furet, qui constitua la base de la création du Centre Raymond Aron. Il y croise notamment Claude Lefort, Cornelius Castoriadis, Pierre Manent, Marcel Gauchet ou Vincent Descombes[5].

En 1982, il crée la Fondation Saint-Simon avec F. Furet[6]. Pour la revue Acrimed (alter-mondialiste), la Fondation Saint-Simon « joua un rôle central dans la conversion de la gauche de gouvernement au libéralisme. »[3]

Il soutient en 1995 la position de la CFDT à propos de la partie de la réforme de la Sécurité sociale portant sur l'assurance maladie et présentée par le gouvernement Juppé en 1995, signant notamment une pétition parue dans Le Monde en sa faveur[7].

Il occupe depuis 2001 la chaire d'histoire moderne et contemporaine du politique au Collège de France[8]. Peu de temps après, il devient « éditorialiste associé » au Monde[3].

Éric Zemmour le décrit comme un « mandarin » ayant eu son heure de gloire médiatique dans les années 1980 alors qu'avec la « République du centre », il réconciliait la droite libérale et une partie de la gauche en profitant de l'aura de François Furet auquel il devait une partie de sa carrière académique[9]. La commande du pamphlet de Daniel Lindenberg, Le Rappel à l'ordre : enquête sur les nouveaux réactionnaires aurait, selon Zemmour, eu pour but de l'exonérer de l'accusation d'être « réactionnaire »[9]. Didier Eribon avance également que le pamphlet avait notamment pour but « d'afficher le prétendu repositionnement à « gauche » de Rosanvallon, après la mort de Bourdieu, pour tenter d’occuper la place laissée vacante... »[10]. Il est présenté par Le Point comme « le commandeur de la « deuxième gauche », molle ou réformiste »[11]

Il est membre depuis 2002 du Conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France[12], depuis 2004 du Conseil scientifique de l'École normale supérieure[13], mais il a démissionné de la présidence en 2005 pour protester contre la nomination de Monique Canto-Sperber[14] à la direction de l'école de la rue d'Ulm[15].

Il crée en 2002, avec le soutien financier de grandes entreprises (Altadis, Lafarge, les AGF, EDF, Air France…), La République des idées, un « atelier intellectuel » qu'il préside[16]. Son ambition est de « refonder une nouvelle critique sociale », détachée de ce qu'il nomme l'« archéoradicalisme » ou l’« idéologie radicale-nostalgique »[17]. Ce groupe édite une revue, La Vie des idées, ainsi qu'une collection de livres aux éditions du Seuil, et a organisé en 2006 le forum de Grenoble sur la « nouvelle critique sociale ».

À partir d'octobre 2007, il dirige le site Internet laviedesidees.fr, qui publie des chroniques et essais contribuant au débat d'idées dans de nombreuses disciplines.

En mai 2009, dans le cadre de la République des idées, il organise de nouveau un forum à la Maison de la Culture de Grenoble, « Réinventer la démocratie »[18].

Il est membre du club Le Siècle, qui réunit des représentants des milieux dirigeants de la France[19].

Idées

Il a été l'un des principaux théoriciens de l'autogestion associée à la CFDT. Dans son livre, L'Âge de l'autogestion, il défend un héritage philosophique savant, venu à la fois de Marx et de Tocqueville, et annonce une « réhabilitation du politique » par la voie de l'autogestion.[réf. nécessaire]

Distinctions

Pierre Rosanvallon est fait chevalier de la Légion d'honneur le 2 octobre 1998. Il est promu officier de la Légion d'honneur le 13 juillet 2010[20].

Œuvres

Les ouvrages de Pierre Rosanvallon ont été traduits en 22 langues (allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, finnois, grec, hongrois, italien, japonais, polonais, portugais, roumain, russe, slovène, suédois, turc, ukrainien) et édités dans 26 pays (Source : Catalogue de la Bibliothèque générale du Collège de France, 2014).

  • Hiérarchie des salaires et lutte des classes, Cerf, 1972. Publié sous le pseudonyme Pierre Ranval pour échapper à l'interdiction d'écriture pendant son service militaire[21].
  • L’Âge de l’autogestion, Le Seuil, coll. Points politique, 1976, 246 p.
  • Pour une nouvelle culture politique (avec Patrick Viveret), Le Seuil, coll. Intervention, 1977.
  • Le Capitalisme utopique : Histoire de l'idée de marché, Le Seuil, coll. Sociologie politique, 1979 ; coll. Points Politique, no 134, 1989 (sous le titre Le Libéralisme économique) ; nouvelle édition sous le titre initial, Points Essais, no 385, 1999.
  • La Crise de l’État-providence, Le Seuil, 1981 ; Coll. Points Politique, 1984 ; Points Essais, no 243, 1992.
  • Misère de l’économie, Le Seuil, 1983.
  • Le Moment Guizot, Gallimard, Bibliothèque des sciences humaines, 1985.
  • La Question syndicale : Histoire et avenir d'une forme sociale, Calmann-Lévy, coll. Liberté de l'esprit, 1988 ; Nouvelle édition, coll. Pluriel, 1990 et 1998.
  • La République du centre : La Fin de l’exception française, avec François Furet et Jacques Julliard, Calmann-Lévy, coll. « Liberté de l’esprit », 1988, 1994, 182 pp., (ISBN 270211752X) ; nouvelle édition, Hachette, « Pluriel », 1989, 224 pp., (ISBN 978-2-01-015380-8).
  • L’État en France de 1789 à nos jours, Le Seuil, L'Univers historique, 1990 ; coll. Points Histoire, 1993 et 1998.
  • Le Sacre du citoyen : Histoire du suffrage universel en France, Gallimard, Bibliothèque des histoires, 1992 ; Folio-Histoire, 2001.
  • La Monarchie impossible : Histoire des Chartes de 1814 et 1830, Fayard, Histoire des constitutions de la France, 1994.
  • Le Nouvel Âge des inégalités (avec Jean-Paul Fitoussi), Le Seuil, 1996 ; Points Essais, no 376, 1998.
  • La Nouvelle Question sociale : Repenser l’État-providence, Le Seuil, 1995. Coll. Points essais, 1998 (2 éditions), (ISBN 2-02-022030-X)
  • Le Peuple introuvable : Histoire de la représentation démocratique en France, Gallimard, Bibliothèque des histoires, 1998 ; Folio-Histoire, 2002.
  • La Démocratie inachevée : Histoire de la souveraineté du peuple en France, Gallimard, Bibliothèque des histoires, 2000, Folio Histoire 2003
  • Pour une histoire conceptuelle du politique, Le Seuil, 2003
  • Le Modèle politique français : La Société civile contre le jacobinisme de 1789 à nos jours, Le Seuil, 2004 ; Points-Histoire, no 354, 2006.
  • La Contre-démocratie : La Politique à l'âge de la défiance, Seuil, 2006 ; Points-Essais, no 598, 2008. (ISBN 978-2-02-088443-3)"
  • La Légitimité démocratique : Impartialité, réflexivité, proximité, Le Seuil, 2008 ; Points Essais (ISBN 978-2-7578-1788-9)
  • La Société des égaux, Le Seuil, 2011.
  • Refaire société, Collectif, préface par Pierre Rosanvallon, avec Christian Baudelot, Magali Bessone, Robert Castel, François Dubet, Armand Hatchuel, Blanche Segrestin, Cécile Van de Velde, Seuil, La République des idées, 2011 (ISBN 978-2-0210-5431-6)[22].
  • Le Parlement des invisibles (manifeste pour « raconter la vie »), Le Seuil 2014 (ISBN 2370210168)
  • Le Bon Gouvernement, Le Seuil, 2015 (ISBN 978-2-02-122422-1)[3]
  • Notre Histoire intellectuelle et politique, 1968-2018, Le Seuil, 2018 (ISBN 978-2-02-135126-2)
  • Le Siècle du populisme : Histoire, théorie, critique, Le Seuil, 2020 (ISBN 978-2-02-140192-9)

Références

  1. « Biographie de Pierre Rosanvallon », sur Le Collège de France (consulté le )
  2. CFDT, l’identité en question - Frank Georgi, par le laboratoire d'Histoire Sociale CHS, page web et film
  3. a b c et d « Pierre Rosanvallon, un évangéliste du marché omniprésent dans les médias », Denis Souchon, acrimed.org, .
  4. Didier Eribon, D’une révolution conservatrice, Léo Scheer, 2007, p. 69.
  5. « Pierre Manent, grammairien de l’action », Le Monde des livres, .
  6. « Ces architectes en France du social-libéralisme », Manière de voir, no 72, « Le nouveau capitalisme », décembre 2003 - janvier 2004.
  7. Voir Le Décembre des intellectuels français, Raisons d'agir, Paris, 1997.
  8. Décret du 5 décembre 2001 portant nomination et titularisation.
  9. a et b Éric Zemmour, Le Suicide français, Albin Michel 2014, p. 465-470.
  10. « Pour mémoire : Plenel tel quel », Didier Eribon (consulté le )
  11. « Pierre Rosanvallon : "La réponse conservatrice est dominante" », lepoint.fr, .
  12. Arrêté du 11 janvier 2002 portant nomination au conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France
  13. Arrêté du 17 septembre 2004 portant nomination au conseil scientifique de l'Ecole normale supérieure.
  14. Monique Canto-Sperber doit partir, par un collectif, lemonde.fr, 19 janvier 2007
  15. Monique Canto-Sperber, « La femme à abattre », sur Le Monde, .
  16. L’Expansion, 1er décembre 2002.
  17. Cité in Le Monde, 21 novembre 2005.
  18. « Réinventer la démocratie », Cahier du « Monde » no 19987, , 8 pp.
  19. Jean-Claude Michéa, « Michéa face à la stratégie Godwin », marianne.net, .
  20. Décret du 13 juillet 2010 portant promotion et nomination
  21. Entretien radiophonique aux Matins de France Culture, le 15 mai 2013, à 1 h 15 min 50 s
  22. « Refaire société », sur www.refairesociete.fr (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • « Itinéraires intellectuels des années 1970 : Pierre Rosanvallon », Revue française d’histoire des idées politiques, no 2, 1995.
  • « Faire l’histoire du politique » (Entretien avec Pierre Rosanvallon), Esprit, no 209, février 1995, p. 25-42.
  • « Sur quelques chemins de traverse de la pensée du politique en France », Entretien avec Pierre Rosanvallon, Raisons Politiques, no 1, février–avril 2001, p. 50.
  • Geneviève Verdo, « Pierre Rosanvallon, archéologue de la démocratie », Revue historique, no 623, 2002, p. 693-720.
  • Jean-Claude Monod, « Les recompositions du modèle politique français. Le jacobinisme amendé selon Pierre Rosanvallon », Esprit, juillet 2004.
  • Christophe Gaubert, « Révolution culturelle et production d’un "intellectuel de proposition" (Pierre Rosanvallon) », dans Sylvie Tissot (sous la dir. de), Reconversions militantes, Presses universitaires de Limoges, 2005.
  • (en) « Intellectual History and Democracy » (entretien avec Pierre Rosanvallon par Javier Fernández Sebastián), Journal of the History of Ideas, vol. 68, no 4, 2007.
  • « Démocratie ou contre-démocratie ? » (Deux lectures de Pierre Rosanvallon par Nadia Urbinati et Thierry Ménissier), Critique, no 731, avril 2008.
  • Olivier Dumoulin, « Rosanvallon (Pierre) », dans Jacques Julliard et Michel Winock (dir.), Dictionnaire des intellectuels français : les personnes, les lieux, les moments, Paris, Le Seuil, (ISBN 978-2-02-099205-3), p. 1224-1225.

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