Sainte-Colombe-de-Duras

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Sainte-Colombe-de-Duras
Sainte-Colombe-de-Duras
La mairie (sept. 2012).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Marmande
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Duras
Maire
Mandat
Sylvie Wojciechowski-Goulard
2020-2026
Code postal 47120
Code commune 47236
Démographie
Population
municipale
102 hab. (2021 en diminution de 4,67 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 41′ 29″ nord, 0° 07′ 32″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 115 m
Superficie 6,97 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Coteaux de Guyenne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Sainte-Colombe-de-Duras
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Sainte-Colombe-de-Duras

Sainte-Colombe-de-Duras (Senta Colomba de Duràs en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune située en Guyenne dans le vignoble des Côtes de Duras, à l'ouest de Duras. Elle est limitrophe du département de la Gironde.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Esclottes, Dieulivol, Pellegrue et Baleyssagues.

Communes limitrophes de Sainte-Colombe-de-Duras[1]
Pellegrue
(Gironde)
Esclottes
Sainte-Colombe-de-Duras Baleyssagues
Dieulivol
(Gironde)

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 793 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt à 18 km à vol d'oiseau[5], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 809,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sainte-Colombe-de-Duras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (59 %), forêts (22,4 %), terres arables (13 %), cultures permanentes (4,5 %), prairies (1,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sainte-Colombe-de-Duras est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[17]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Colombe-de-Duras.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2007, 2009 et 2018, par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Possession du diocèse de Bazas jusqu'à la Révolution française, la commune naturellement tournée vers la Gironde, est, après d'âpres débats, rattachée en 1790, au nouveau département de Lot-et-Garonne. De 1841 à 1852, la commune a été fusionnée à celle voisine de Baleyssagues sous le nom de cette dernière[21].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1996 2020 Michel d'Incau[22] DVG Livreur en boulangerie
En cours Sylvie Wojciechowski-Goulard[23] SE Chef d'entreprise

Paléographe-Historienne

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

En 2021, la commune comptait 102 habitants[Note 3], en diminution de 4,67 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1856 1861 1866
420410323343360354351324285
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
270265241240242238222208203
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
183187180174155182162131103
1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - -
93877892102104102--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments religieux[modifier | modifier le code]

  • L'église Sainte-Colombe dont la construction remonte au XIIe siècle a été quelque peu réaménagée aux XVIe et XIXe siècles et fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [28]. Une campagne de restauration est entreprise en 2021 et 2022. Les dernières restauration importantes ayant eu lieu sous le Second Empire, le clocher menaçait de s'effondrer.
  • Les ruines d'une chapelle, Saint Jean d'Anzas (qui fut le village originel), existaient encore au XIXe siècle, sur les hauteurs du village.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Sainte-Colombe-de-Duras et Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Port Ste Foy » (commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Port Ste Foy » (commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Sainte-Colombe-de-Duras », sur Géorisques (consulté le )
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur www.lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Sainte-Colombe-de-Duras », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  20. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sainte-Colombe-de-Duras », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  22. Commune de Sainte-Colombe-de-Duras sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 4 octobre 2012.
  23. « Sylvie Wojciechowski-Goulard élue maire », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 19.
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Inscription de l'église Sainte-Colombe », notice no PA00084222, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 4 octobre 2012.