Izon-la-Bruisse

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Izon-la-Bruisse
Izon-la-Bruisse
mairie du village
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
André Mathieu
2020-2026
Code postal 26560
Code commune 26150
Démographie
Gentilé Izonais, Izonaises
Population
municipale
12 hab. (2021 en augmentation de 33,33 % par rapport à 2015)
Densité 0,82 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 15′ 22″ nord, 5° 35′ 39″ est
Altitude Min. 773 m
Max. 1 532 m
Superficie 14,65 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Izon-la-Bruisse
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Izon-la-Bruisse

Izon-la-Bruisse est une commune française, située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Izon-la-Bruisse est situé au sud-est du département, à 12 km de Séderon.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers[1] :

  • Col de Muze (1212 m)
  • Col de Tous les Vents
  • Col d'Izon (1343 m)
  • Col d'Olun (1236 m)
  • Col Saint-Jean (1158 m)
  • Drayes (1216 m)
  • la Bruisse (1291 m)
  • le Jasset (1177 m)
  • Montagne de Chabre
  • Montagne de Chamouse
  • Montagne de Garre (1372 m)
  • Montagne d'Herc
  • Ourouze (1348 m)
  • Rocher Blanc
  • Rocher du Village

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

  • le Riançon (affluent de la Méouge)[2]
  • Ravin d'Anthony
  • Ravin de la Bruisse
  • Ravin de la Rivière
  • Ravin du Degoutail

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 047 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Séderon à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 032,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Izon-la-Bruisse est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

La commune est hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), cultures permanentes (0,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Commune dispersée des deux côtés du col Saint-Jean (1159 m)[15].

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Blanchard
  • Bussard
  • Chabrel
  • Chabrelles
  • Champ Rouret
  • Chapelle Saint-Jean
  • Charte
  • Fontaine de Bayle
  • Fontaine du Buisson
  • Forêt Domaniale de Chamouse
  • la Blache
  • la Chouette
  • la Combe
  • la Geneste
  • la Rousse
  • la Tourre
  • Lavavour
  • le Devès
  • le Gros Gour
  • les Cirennes
  • les Granges Basses
  • les Plaines
  • Mèfre
  • Pied d'Herc
  • Ponchille
  • Quartier Pichot
  • Roustan
  • Source Guilliny
  • Tousc

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales D 170 et D 592[1].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :

  • 1269 : Aisonum (archives des Bouches-du-Rhône, fonds de Malte).
  • 1280 : castrum Ysonis (inventaire des dauphins, 235).
  • 1317 : castrum de Ysone (Valbonnais, II, 165).
  • 1516 : mention de la paroisse : cura de Ysono (pouillé de Gap).
  • 1706 : la cure d'Isson (rôle de décimes).
  • 1790 : Villefranche-Izon-et-Chabreil.
  • 1891 : Izon, commune du canton de Séderon.

(non daté)[réf. nécessaire] : Izon-la-Bruisse.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Izon
La Bruisse

Nom d'un ruisseau et d'une montagne de la commune.

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie[16] :

  • Au point de vue féodal, Izon était une terre (ou seigneurie) premièrement possédée par les barons de Mévouillon.
  • 1270 : possession d'une branche cadette de cette famille qui en fait hommage aux dauphins [du Viennois] en tant que comtes du Gapençais.
  • Fin XVe siècle : passe (par mariage) aux Grolée-Bressieu.
  • 1608 : vendue au conseiller Charles Tonnard.
  • Passe (par mariage avec la fille unique de Charles Tonnard) aux Vaulserre des Adrets, derniers seigneurs.

Le château est démoli sur l'ordre de Louis XIII[15].

Avant 1790, Izon était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Gap dont l'église était sous le vocable de Saint-Rémy. Les dîmes appartenaient au prieur de Mévouillon qui présentait à la cure[16].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, Izon forma, conjointement avec Villefranche, une municipalité du canton de Montauban, dite de Villefranche-Izon-et-Chabreil, mais il est devenu en l'an VIII une commune distincte du canton de Séderon[16].

Le , la base locale du Maquis Ventoux a fait l'objet d'une attaque par les troupes allemandes[17].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie d'Izon-la-Bruisse.

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 ?    
1983 1989 ?    
1989 1995 ?    
1995 2001 ?    
2001 2008 Michel Vincent    
2008 2014 André Mathieu (sans étiquette) agriculteur retraité
2014 2020 André Mathieu   maire sortant
2020 En cours
(au 13 avril 2022)
André Mathieu[18][source insuffisante]   maire sortant

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 12 habitants[Note 2], en augmentation de 33,33 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
170172181146141173159127127
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
125135131134130120114111108
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
969767473435272118
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1055861414149
2014 2019 2021 - - - - - -
91112------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Fête : 1er août[15].

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • Randonnées : GRP Tour du Sud de Buëch-Méouge[1].

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Site de l'ancienne église Saint-Rémy d'Izon-la-Bruisse.

La commune a la particularité de ne plus avoir d'église[réf. nécessaire].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : lavande, ovins[15].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Panorama du col Saint-Jean[15].
  • Défilé étroit en venant d'Eygalayes[15].

La commune est voisine du Parc naturel des Baronnies provençales créé en 2014.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Lieutenant des FFI, il est arrêté par les Allemands dans la traversée de Villefranche-le-Château le au matin. Emmené probablement à Orange, il est torturé jusqu'au . Il est ramené pour être exécuté le d'une balle dans la tête au lieu-dit la Geneste sur la commune d'Izon-la-Bruisse. Inhumé dans la Nécropole nationale d'Eygalayes[24], il fut exhumé en 1945 et inhumé à Salon de Provence (Source : La Tragédie du Maquis d'Izon, édité par Mémoire Résistance HB. Robert PINEL, président de l'association memoire.resistancehb@orange.fr ). Le maire d'Izon-la-Bruisse refuse d'honorer les morts de cette tragédie sur sa commune. Les plaques photographiées sont posées à Eygalayes sur la stèle de la Ferme Monteau[réf. nécessaire].

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Izon-la-Bruisse possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e https://www.geoportail.gouv.fr/
  2. Fiche du Riançon sur le site du SANDRE.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Izon-la-Bruisse et Séderon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Séderon », sur la commune de Séderon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Séderon », sur la commune de Séderon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b c d e et f Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Izon-la-Bruisse.
  16. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 180 (Izon).
  17. Maquis Ventoux.
  18. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. « RAZZOLI Bruno [ pseudonyme dans la Résistance : Raymond BENOIT ] », sur maitron.fr (consulté le ).
  24. MemorialGenWeb.org -Bruno RAZZOLI.