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à replacer dans l'article Quimper/ costume glazik


Quimper et sa région, le pays Glazik possédaient un costume traditionnel porté à partir de la révolution française jusque dans les années 1950. Ce costume a commencé a se différencier des costumes traditionnels des environs aux modes Rouzig, Bigoudenn, Aven à partir de la disparition des lois somptuaires en France.[1]

Pour les hommes, le haut du costume était généralement bleu ou noir. Glazig signifie petit bleu en langue bretonne. L'origine de l'utilisation de ce drap bleu semble être la disponibilité sur les marchés de Quimper de stocks de drap utilisés jusqu'alors pour la confection des uniformes des troupes impériales. La couleur a plu et les stocks ont été massivement utilisés, jusqu'à ce que la teinte donne son nom au pays. Le haut se composait d'une chemise blanche ou claire (roched en langue bretonne) à manches longues qui était autrefois de lin, de chanvre ou plus récemment de coton. La chemise était revêtue d'une veste (jiletenn en langue bretonne) de drap de laine à manches longues également, recouverte aux plus récentes modes de velours , et brodée de couleurs vives à certaines époques et pour les familles d'une certaine aisance financière. Elle était fermée sur le devant par deux rangées de boutons. La veste à manches longues était ensuite recouverte d'une veste à manches courtes (chupenn en langue bretonne) non boutonnée mais également recouverte de velours et brodée.

détail du tableau D'Olivier Perrin le champ de foire de Quimper. Hommes et enfants en costume de Quimper à la mode des années 1820

Les modes vestimentaires les plus anciennes disposaient la veste sans manche sous la veste avec manches. Plusieurs vestes sans manches pouvaient même être superposées.

Pour le bas du costume des hommes, c'est un pantalon noir ou rayé sombre ou des bragou-bras (culotte bouffante en langue bretonne) qui étaient portés selon les époques. Les pieds étaient chaussés de sabots de bois (botoù-koad en langue bretonne) ou bien des chaussures de cuir noir (botoù-lêr). Lorsque les bragoù-bras étaient portés, ils l'étaient en association avec des guêtres (botreoù')'de laine ou de cuir sur les mollets. Des ceintures (gouriz) de flanelle ou de cuir ont également été portés à certaines époques ou par certaines populations aisées. De plus les hommes portaient un chapeau de feutre noir recouvert de rubans de velours noir (tog voulouz) qui se prolongeaient à l'arrière en guides, brodées ou perlées pour les plus aisés). [2] [3]

détail du tableau D'Olivier Perrin le champ de foire de Quimper. Femmes en costume de Quimper à la mode des années 1820

En ce qui concerne les femmes, le costume était constitué d'une coiffe, d'un haut constitué de plusieurs pièces et d'une jupe avec tablier.

Trois coiffes différentes ont semble t'il existé, pichou, artisane et la borledenn dérivant d'une coiffe originairement en toile.

La partie haute du costume était constituée d'une chemise fine et claire de drap de chanvre, lin ou coton comme les hommes recouverte par deux ou plusieurs épaisseurs de drap de laine de différentes couleurs suivant les époques (rouge, bleu, noir) et recouvert également de rubans de soie brochée, passementerie, broderies, perlages et velours suivant les époques et les fortunes. La première pièce de drap jiletenn est fréquemment à manches longues repliées dans les premières modes. Une deuxième pièce à manches courtes, corselet manchoù vient par dessus.

Le bas du costume est une jupe en drap de laine recouverte ou remplacée par du velours suivant les époques. La jupe est recouverte par un tablier de différentes couleurs, motifs, matières, broderies et de perles suivant les époques et les fortunes. Les femmes portent sur leur tête une coiffe blanche en toile ou en dentelle suivant les époques. La coiffe majoritairement et le plus tardivement portée nommée borledenn a donné son nom aux femmes du pays. Une borledenn est une femme qui porte la coiffe borledenn. Cette coiffe a comme le reste du costume évolué suivant les générations en forme, en matières et en taille. Les pieds des femmes étaient chaussés de sabots de bois ou des chaussures de cuir noir (voir de bottines) comme les hommes. Le cou des femmes a pu être agrémenté de bijoux divers en métal et d'un scapulaire de velours ou de soie. [4]



à replacer dans l'article sur le rétable

Finistère[modifier | modifier le code]

  • Deux retables latéraux de l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul à Argol(XVII°).

Morbihan[modifier | modifier le code]

Ille et Vilaine[modifier | modifier le code]

Le retable du maître-autel de l'église Saint-Pierre de Piré-sur-Seiche.

L'Ille-et-Vilaine conserve de nombreux retables lavallois, essentiellement situés dans la zone toilière couvrant la région vitréenne et le sud du pays fougerais.

  • Retable du maître-autel de l'église Saint-Martin d'Acigné
  • Retable du maître-autel et retable latéral de l'église paroissiale d' Amanlis
  • Retable-tabernacle au dessus du maître-autel de l'église Saint-André à Antrain œuvre de Le Bezot menuisier d'Antrain en 1753 (XVIII°)
  • Retable du maître-autel et 2 petits retables de l'entrée du cœur (1704) de l'église Notre-dame d'Arbrissel(XVII°), œuvre de l'angevin Barauderie
  • Retable du maître-autel et 2 retables latéraux de l'église Saint-Pierre d'Availles-sur-Seiche, œuvres de Tugal Caris
  • Retable du maître-autel de l'église Saint-Marse (ou Mars) de Bais (1678)
  • Retable du maître-autel (XVII°)de l'église Saint-Médard de Billé, œuvre de Jean Martinet et 2 retables latéraux (1764 et 1766) œuvres de Thory, menuisier de Fougères.
  • Retable du maître-autel œuvre du lavallois Jean-François Huguet établi à Rennes en 1686 et 2 retables latéraux de l'église de Boistrudan
  • Retable du maître-autel et 2 retables latéraux en marbre, tuffeau et bois de l'église Notre-Dame de Brie, œuvres de Pierre Corbineau en 1638 et Gilles Corbineau son fils en 1653
  • Retable de la collégiale Sainte-Madeleine de Champeaux (XVII°)et son baldaquin du (XVI°)
  • Retable du maître-autel, œuvre de Jean et Michel Langlois et 2 retables des croisillons Nord (1647), et Sud ( 1658), œuvre des angevins Jean Simonneau et Pierre Robin de l'église de Coësmes
  • Retable du maître-autel d'influence lavalloise et retable du rosaire de l'église Saint-Mélaine de Cornillé (XVII°)
  • Retable du maître-autel, œuvre de pierre Corbineau en 1937 et 2 retables latéraux (1682) de l'église de Domalain
  • Retable du maître-autel, œuvre de jean Langlois en 1657 et 2 petits retables latéraux, œuvres de François Langlois en 1699 de l'église Saint-Pierre de Dompierre-du-Chemin
  • Retable du maître-autel, œuvre de Michel Langlois et 2 petits retables latéraux, celui de gauche étant une œuvre de Pierre Corbineau entre 1637 et 1640 de l'église de Drouges
  • Ensemble de Retable et boiseries parmi les plus beaux de Bretagne, œuvres du sculpteur de Fougères La Fontaine et Antoine Violard retable du maître-autelet œuvres de La Fontaine et thory et 2 petits retables latéraux, œuvre du lavallois Thomas Thory entre 1760 et 1762. Retables de pierre de la chapelle Notre-Dame et de la chapelle de la confrérie des tanneurs de l'église Saint-Sulpice de Fougères (XVIII°)
  • Retable du maître-autel et 4 retables latéraux de l'église Saint-Sulpice de Gennes-sur-Seiche, œuvres de François II Houdault en 1676)
  • Retable du maître-autel de l'église Saint-Martin de Javené
  • Retable latéraux de l'église Saint-lézin de La Chapelle-Janson (XVIII°)
  • Retable du maître-autel , œuvre de François II Houdault en 1667 et 2 retables latéraux 1771-1775 de l'église de La Gouesnière
  • 3 Retables lavallois , œuvre de François Langlois (1686-87) de l'église Saint-Jean-Baptiste de La Selle-en-Luitré
  • Retable du maître-autel et 2 retables latéraux de l'église des Iffs (XVIII°)
  • Retable tabernacle, doré en 1699-1700 par le sculpteur Pierre Aubrée et 2 retables latéraux œuvre de Jean et Michel Langlois pour le Nord en 1653 et françois Langlois en 1671 pour le retable de Notre-Dame-de-Pitié de l'église Saint-jean-Baptiste de Louvigné-de-Bais
  • Retable monumental de la chapelle de Saint-Job de Louvigné-de-Bais en 1671
  • Retable du maître-autel (XVII°) et 2 retables latéraux dont un du Rosaire de l'église de Mont-Dol
  • Ensemble de retables de style Louis XVI de l'église Montgermont
  • Retable du maître-autel et 2 retables latéraux de l'église Saint-Martin de Moulins, œuvres de Jean et Michel Langlois
  • Retable du maître-autel et 2 retables latéraux de style Louis XIII de l'église Saint-Martin de Moutiers
  • Retable du maître-autel de l'église Saint-Martin de Noyal-sur-Seiche, œuvre lavaloise qui paraît être de François Langlois
  • Retable du maître-autel et 2 retables latéraux de l'ancienne église abbatiale de Paimpont(XVII°)
  • Retable du maître-autel, œuvre de Pierre Corbineau et du sculpteur du Mans Pierre Biardeau en 1632 et 2 retables latéraux de Saint-Jean et du Rosaire en 1637 par Pierre Corbineau de l'église Saint-Pierre de Piré-sur-Seiche
  • Retable de la chapelle du cimetière de Piré-sur-Seiche œuvre probable de François II Houdault en 1684
  • Retable du maître-autel et 2 retables identiques du chœur (1642) et 2 autres retables dont un du Rosaire (1652) de l'église Saint-Crépin et Saint-Crépinien de Rannée
  • Grand retable de pierre et marbre de l'ancienne abbatiale Saint-Sauveur 1634-1636 œuvre lavaloise de Tugal Caris, l'une des plus belle de Bretagne et 2 retables latéraux de Tugal Caris vraisemblablement Redon
  • Retable du maître-autel œuvre du frère Charles Turnel 1653-1658 et 2 retables latéraux œuvre de François II Houdault 1672-1674 de l'église Toussaints de Rennes,
  • Retable flamand (XV°) de la cathédrale Saint-Pierre Rennes
  • Retable du maître-autel et 2 retables latéraux de l'église de Saint-Leger-des-prés
  • Retable du maître-autel (1642) de style baroque campagnard de l'église de Saint-Melaine
  • Retable du maître-autel (1674) œuvre de René Soudier et 2 retables latéraux (XVII°) de l'église de Saint-Pern
  • Retable-tabernacle de style Louis XV de l'église de Saint-Sauveur-des-Landes
  • Retable du maître-autel (1664) œuvre des Angevins Jean Simonneau et Pierre Robin et 2 retables latéraux de l'église de Sainte-Colombe
  • Grand retable en pierre blanche et marbre (1652) œuvre de Pierre Corbineau et 2 retables latéraux (XVII°) de l'église de Torcé
  • Retable-tabernacle de l'église du Tremblay(XVIII°)
  • Retable du maître-autel œuvre du lavallois François II Houdault et 2 retables latéraux (XVII°) de l'église paroissiale de Vergéal
  • Grand retable du chevet et 2 autres retables dont un du Rosaire de l'église Saint-Pierre de Visseiche
  • 5 retable latéraux (XVII°) de l'ancienne collégiale Notre-Dame de Vitré œuvres lavalloises
  • Retable-lambris de la chapelle du Château des Rochers habité un temps par la Marquise de Sévigné.

(XVIII°)[5]


  1. René-Yves Creston, Le costume breton, , 444 p.
  2. Simone Morand, Histoire du costume Glazig et Bigouden, 35 Chateaugiron, Yves Salmon, , 119 p. (ISBN 2-903414-29-7)
  3. René-Yves Creston, Le costume breton, , 444 p.
  4. Simone Morand, Histoire du costume Glazig et Bigouden, 35 Chateaugiron, Yves Salmon, , 119 p. (ISBN 2-903414-29-7)
  5. les retables bretons, Yannick Pelletier, ed. Ouest-France, 1984, (ISBN 2-85882-450-9)