La Gouesnière

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La Gouesnière
La Gouesnière
La mairie.
Blason de La Gouesnière
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Saint-Malo Agglomération
Maire
Mandat
Joël Hamel
2020-2026
Code postal 35350
Code commune 35122
Démographie
Population
municipale
1 966 hab. (2021 en augmentation de 9,28 % par rapport à 2015en augmentation de 9,28 % par rapport à 2015)
Densité 225 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 36′ 19″ nord, 1° 53′ 39″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 47 m
Superficie 8,74 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Malo
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Malo-1
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.lagouesniere.fr

La Gouesnière [la ɡwɛnjɛʁ] est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 966 habitants[Note 1].

Charles de Gaulle, en voyage en Bretagne, s'arrêta dans la cité le 11 septembre 1960 avant de rejoindre Saint-Malo.

La Gouesnière est jumelée avec Saint-Désert village viticole, au cœur du vignoble de Bourgogne[source secondaire souhaitée], cité dans le poème d'Aragon, Le conscrit des cent villages.

Géographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 681 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleurtuit à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Gouesnière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,5 %), zones agricoles hétérogènes (25,1 %), zones urbanisées (14,7 %), forêts (1,7 %), prairies (1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes La Gouennière en 1221 (bibliothèque nationale) ; La Goynière en 1310[14] et en 1325 ; La Gouenière en 1382 ; La Gouinière en 1426 ; La Gouynière en 1455 ; La Goueonnière en 1461 ; La Gouionnière en 1499 ; La Goynière en 1542 ; La Goësnière au XVIe siècle[14] ; La Gouyonnière ; La Goënière ; La Goësnière ; La Gouasnière (dans les registres paroissiaux) ; La Gouennière aux XVIIe et XVIIIe siècles (carte de Cassini).

Histoire[modifier | modifier le code]

XVe siècle - XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Thomas Porée, chanoine du chapitre cathédrale de Saint-Malo, seigneur de La Gouasniere passe commande en 1662 à François II Houdault d'un retable pour le maitre-autel pour lequel il verse 2 000 livres[15]

XIXe siècle - XXIe siècle[modifier | modifier le code]

En 1803, la paroisse de Bonaban est intégrée à celle de La Gouesnière. La commune est quant à elle absorbée le par la commune de La Gouesnière.

Le président de la République, Charles de Gaulle, en voyage en Bretagne, s'arrêta dans la cité le 11 septembre 1960 avant de rejoindre Saint-Malo.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'argent au lion de gueules, couronné d'or[16].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Maire en 1881 : Guillaume de Kergariou, vicomte, chevalier de la Légion d'honneur[17],[18].

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1947 mars 1971 Armand Hulbert[19]   Maire honoraire (1978)
mars 1971 mars 1983 Émile Gezequel   agriculteur
mars 1983 mars 1985
(démission)
Joseph Jochault    
mars 1985[20] mars 2001 Pierre Bernard   Agent SNCF
mars 2001 janvier 2006
(démission)
Denis Brion   Chef d'entreprise
mars 2006[21] En cours Joël Hamel DVG Ingénieur

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

En 2021, la commune comptait 1 966 habitants[Note 4], en augmentation de 9,28 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
481486475564879900896952921
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
943922948926926910898861853
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
846820793731620681669730673
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
6606697999089421 0681 5751 5831 646
2015 2020 2021 - - - - - -
1 7991 9681 966------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

La commune a vu la naissance des industries Probiomer dont la salle socio-culturelle, située sur l'ancienne friche de l'usine, perpétue la mémoire[source secondaire souhaitée].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Notre-Dame.
  • L'église Notre-Dame.
  • Le château de Bonaban : il fut le siège d'une seigneurie importante fondée par les Bonabes de Rougé au XIIIe siècle. L'actuel château a été édifié par la famille Le Fer de La Saudre, famille d'armateurs malouins, en 1776[26]. En 1842, le château est la propriété de la famille Level qui le vend au comte de Kergariou. Il sera ensuite occupé par les anciens combattants français pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1954, le château est acheté par la Société Saint-Gobain pour qu'y soit installé un centre de colonie de vacances. À nouveau vendu en 1995, il est aujourd’hui devenu un hôtel-restaurant.

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre La Gouesnière et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Dinard » (commune de Pleurtuit) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Dinard » (commune de Pleurtuit) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Etymologie et Histoire de La Gouesnière », infobretagne (consulté le ).
  15. Bruno Restif, La révolution des paroisses , PUR. 2006, Chapitre VII, pp.229-265
  16. « La Gouesnière Ille-et-Vilaine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur GASO, la banque du blason (consulté le ).
  17. « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ), Notice LH//1397/40..
  18. « Accueil - Archives de Paris », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 26..
  19. « Armand Hulbert, maire honoraire de La Gouesnière », Ouest-France, 24 avril 1978 (archives du journal)
  20. « Pierre Bernard, nommé maire honoraire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  21. « Joël Hamel, candidat à sa succession », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Château, dite "malouinière", Bonaban (La Gouesnière) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur patrimoine.region-bretagne.fr (consulté le )
  27. « Joseph Pécro », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (Notice sur le site de l'ordre de la Libération).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]