Union pour une nouvelle majorité
Union pour la nouvelle majorité | |
Élections concernées par l'alliance | Législatives de 1981 |
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Organisations politiques concernées | Rassemblement pour la République Union pour la démocratie française Centre national des indépendants et paysans |
Représentation à l'Assemblée nationale | 158 / 491 |
Idéologie | Conservatisme Libéralisme Conservatisme libéral Gaullisme Souverainisme Démocratie chrétienne Anti-socialisme |
Couleurs | Bleu |
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L'Union pour la nouvelle majorité (UNM) est une coalition électorale française formée pour les élections législatives de 1981. Elle regroupe l'Union pour la démocratie française (UDF) et ses composantes, comme le CDS, le PR ou le MDSF, le Rassemblement pour la République (RPR), le Centre national des indépendants et paysans (CNIP) et des personnalités divers droite.
Historique
Élu président de la République, François Mitterrand annonce la dissolution de l'Assemblée nationale, comme il s'y était engagé lors de la campagne présidentielle. À droite, le président du RPR Jacques Chirac propose à l'UDF une alliance électorale réunissant les partis membres de la majorité sortante.
Le 15 mai 1981, un pacte est conclu entre les différentes formations et est signé par Jacques Chirac et Jean Lecanuet, président de l'UDF[1].
Au premier tour, l'Union pour la nouvelle majorité présente 566 candidats dans les 491 circonscriptions. Dans le détail, on compte :
- 282 candidats du Rassemblement pour la République ;
- 108 du Parti républicain ;
- 74 du Centre des démocrates sociaux ;
- 45 de l'Union pour la démocratie française ;
- 22 du Parti radical ;
- 14 du Centre national des indépendants et paysans ;
- 12 divers droite ;
- 9 du Mouvement démocrate socialiste de France.
À l'issue du scrutin, elle recueille 42,83 % des suffrages exprimés (soit 10 794 085 voix) au niveau national et 158 de ses candidats sont élus.
Voir aussi
Notes et références
- Paul-Jacques Truffaut, « Élysée : tout s'accélère », Ouest-France,
« À droite, c'est, miraculeusement, l'unité presque retrouvée avec l'accord électoral intervenu entre l'U.D.F. de Jean Lecanuet et le R.P.R. de Jacques Chirac. Cet accord, parce que les temps sont durs et exigent l'efficacité, est des plus simples. L'U.D.F. et le R.P.R. iront à la bagarre sous le sigle commun « Union pour la nouvelle majorité » (U.N.M.) »