Sémalens
Sémalens | |
Mairie de Sémalens | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Castres |
Intercommunalité | Communauté de communes Sor et Agout |
Maire Mandat |
Alex Bousquet 2014-2020 |
Code postal | 81570 |
Code commune | 81281 |
Démographie | |
Gentilé | Sémalensois(e)s |
Population municipale |
2 042 hab. (2014) |
Densité | 184 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 35′ 32″ nord, 2° 06′ 42″ est |
Altitude | 160 m Min. 146 m Max. 280 m |
Superficie | 11,12 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Vielmur-sur-Agout |
Localisation | |
modifier |
Sémalens est une commune française, située dans le département du Tarn en région Midi-Pyrénées. Ses habitants sont les Sémalensois(es).
Géographie
Située au cœur d'un triangle délimité par les villes de Castres (12 km), Vielmur-sur-Agout (4 km) et Soual (5 km), la commune de Sémalens est bordée à l'Est par l'Agout et traversée par son affluent le Sor qui passe au cœur du village.
Vielmur-sur-Agout | ||||
Puylaurens | N | Fréjeville | ||
O Sémalens E | ||||
S | ||||
Saint-Germain-des-Prés | Cambounet-sur-le-Sor | Saïx |
Accès et transports
- Routes : La commune de Sémalens est traversée par la D51 (de Puylaurens à La Crémade), et par la D14 (de Vielmur-sur-Agout à Soual. Elle n'est pas desservie par les transports en commun.
- Rail : La gare de Sémalens sur la ligne Toulouse - Castres est désaffectée. Les gares les plus proches de Sémalens se trouvent à Vielmur-sur-Agout et à Castres.
Géologie
La commune de Sémalens est située à la limite occidentale du bassin sédimentaire de Castres, une dépression d'orientation est-ouest axée sur la basse vallée de l'Agout, entre les monts du Sidobre à l'est, le môle de Réalmont au nord, et la montagne Noire au sud.
Le sol est composé de terrains tendres de composition molassique, sableuse ou argilo-sableuse, d'âge Éocène supérieur, avec des reliefs collinaires émoussés, parfois armés par des bancs plus durs de grès dans les monts de Saïx et de poudingues dans les collines du Puylaurentais. À l'ouest, des couches alternativement gréseuses et calcaires se traduisent, dans la topographie, par un relief en cuesta dont l'abrupt relatif domine la plaine de l'Agout à l'est[1].
Hydrographie
Relief
Climat
Toponymie
Sémalens est un nom d'origine germanique, formé de Semela ou Sémélé, du grec Ζεμελώ, nom de divinité phrygienne, et du suffixe germanique ing, indiquant une propriété, soit "le Domaine de Sémélé". Semelingus était cité dès le début du IXe siècle, puis Semalenx en 1277[2],[3].
Histoire
Politique et administration
Sémalens fait partie de la Communauté de communes Sor et Agout.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Jumelages
Sémalens n'est jumelée avec aucune autre ville.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[6],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 042 habitants, en augmentation de 3,34 % par rapport à 2009 (Tarn : 2,72 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
La fête de Sémalens a lieu chaque année lors du week-end de la Saint-Michel (le 29 septembre).
Sport
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Entreprises et commerces
Secteur primaire ou Agriculture
Secteur secondaire ou Industrie ou Artisanat et industrie
Secteur tertiaire ou activités de service
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le pont Antoinette, dit pont de l'Aiguillou, construit par Paul Séjourné en 1884 sur l'Agout pour la ligne de chemin de fer Montauban - Castres.
- Église Saint-Michel du XVe avec bénitier Renaissance, objet classé Monument historique[9]. Une vouivre sur l'un des chapiteaux de la nef est appelée "la pierre du diable" [10].
- Les Promenades : place à platanes construite autour du cœur de l'ancien village fortifié.
-
L'église Saint Michel
-
Pont de l'Aiguillou
Équipements culturels
- Maison des jeunes et de la culture
- Bibliothèque municipale
Patrimoine culturel
Patrimoine naturel
Près de Sémalens se trouve une importante réserve ornithologique naturelle, avec de nombreux points d'observation de la faune, ainsi que le centre de loisirs des étangs, qui propose autour de plusieurs plans d'eau diverses activités (camping, voile, canoë, centre équestre).
Spécialités culinaires ou gastronomiques
Le pompet de Sémalens (ou poumpet selon la prononciation occitane) est un gâteau à base de pâte feuilletée et sucrée, au citron et à la graisse d'oie. Il se mange froid ou tiède.
Personnalités liées à la commune
Alexandrine Rose "Liberté" Barreau (1773-1843), originaire de Sémalens, femme-soldat de l'an II, grenadier volontaire de l'armée des Pyrénées orientales à l'âge de 19 ans sous le commandement de Théophile-Malo de La Tour d'Auvergne-Corret[11]. Elle s'illustra notamment pour son rôle au sein du 2e bataillon du Tarn dans les actions de Bera-Vera de Bidasoa et de Biriatou.
Héraldique
Son blasonnement est : De gueules à une comporte de vendange au naturel, contenant une grappe de raisin feuillée et tigée au naturel, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
|
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « Géomorphologie du bassin de Castres », sur asnat.fr, Revue du Tarn, (consulté le )
- Communes du Tarn – Archives et Patrimoine, Conseil Général du Tarn - Archives départementales
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : 2 - Formations non romanes, formations dialectales, vol. 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p. 801
- Liste affichée en Mairie.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Voir fiche n°PM81000539 sur la base Palissy
- Monts et piémont pyrénéens - Fédération des sociétés académiques et savantes Languedoc-Pyrénées-Gascogne, Actes du 48e congrès d'études tenu à Lannemezan et Saint-Plancard les 24, 25 et 26 juin 1994.
- Lire, « La confusion des sexes », sur lexpress.fr, (consulté le )
Voir aussi
- Viaduc de Lavaur, de Paul séjourné
- Réserve ornithologique naturelle de Cambounet-sur-le-Sor
- Liste des communes du Tarn