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Sport automobile en Italie

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Tifosi italiens lors du Grand Prix d'Italie 1996.

L'Italie est un pays majeur du sport automobile. Les succès historiques de Maserati et d'Alfa Romeo puis de la Scuderia Ferrari en Formule 1, ont permis à l'Italie de remporter de nombreux titres sur la scène internationale.

Historique

La Belle-Époque (1895-1914)

La première course automobile se tenant sur le sol italien a lieu le sur le parcours Turin-Asti-Turin, un an après le concours Paris-Rouen organisé par Le Petit Journal. D'autres courses se mettent en place lors des années suivantes, toutes étant sous la forme de rallye sur routes ouvertes. Les constructeurs français dominent les courses,

Le est créé la Fabbrica Italiana Automobili Torino reconnue par son acronyme Fiat, qui remporte son premier succès le sur l'épreuve Turin-Asti, grâce à Felice Nazzaro alors âgé de 19 ans. La même année Vincenzo Lancia défend également avec succès la firme italienne sur la course Padoue-Vicence-Bassano-Trévise-Padoue.

Felice Nazzaro à Petralia, durant la Targa Florio 1907.

En 1901, Nazzaro remporte le premier Tour d'Italie automobile sur une Fiat 8 HP. Absent lors des premières éditions de la Coupe Gordon Bennett, Fiat représente les couleurs italiennes lors de la 5e édition en 1904. Lancia termine à la huitième place. L'année suivante Nazzaro et Alessandro Cagno termine 2e et 3e derrière le français Léon Théry. Lors de ces courses la couleur Rosso Corsa devient la livrée nationale utilisée jusqu'en 1968 en Formule 1. De nombreux constructeurs italiens continues néanmoins d'utiliser cette couleur.

À la suite de la course automobile Paris-Madrid de 1903, marquée par de nombreux accidents les organisateurs des courses décident d’organiser les courses suivantes sur circuit devenant des Grands Prix. Certaines courses continues de se tenir sur route ouverte, en Sicile notamment comme la Coppa Florio et la Targa Florio.

La Première Guerre mondiale entraîna la suspension de quasiment toutes les épreuves automobiles en Italie. Durant cette époque Ralph DePalma s'impose dans le National Championship en remportant notamment la Coupe Vanderbilt en 1912 et 1914 et les 500 miles d'Indianapolis 1915. En 1926 l'AAA Contest Board lui décerne rétrospectivement de titre de Vainqueur du Championnat 1912 et 1914.

Les années folles (1919-1939)

Bordino au GP d'Italie 1922.

Le Ralph DePalma devient le premier italien (et le seul) à battre le record de vitesse terrestre. Néanmoins si son record est reconnu aux États-Unis, il ne l'est pas par l'AIACR.

En Europe, à la sortie de la guerre, Fiat continue de remporter des victoires notamment en 1922 où le constructeur remporte les deux Grandes Épreuves, le Grand Prix de France et le tout nouveau Grand Prix d'Italie. Après s'être imposé au Grand Prix de l'ACF 1907 sur Fiat 130HP Corsa, Nazarro a récidivé dans cette épreuve quinze ans plus tard, en 1922 sur Fiat 804. Néanmoins, à partir de 1923, Alfa Romeo remporte de plus en plus régulièrement les courses secondaires, jusqu'à la victoire de prestige d'Antonio Ascari à Monza en 1924. L'année suivante se tient le premier Championnat du monde des manufacturiers. Grâce à la victoire de ses pilotes Gastone Brilli-Peri à Monza et d'Antonio Ascari à Spa, Alfa Romeo remporte le titre mondial. Les saisons suivantes sont difficiles pour la marque milanaise qui doit faire face à des problèmes financiers. La domination des marques françaises Bugatti et Delage devient indiscutable, Officine Meccaniche et Itala ne parvenant pas à combler le vide laissé par Alfa Romeo.

En 1927 se tient la première édition des Mille Miglia, disputée sur route ouverte qui devient rapidement une des courses les plus célèbres au monde. Outre la victoire d'Officine Meccaniche en 1927 et de Mercedes-Benz en 1931, Alfa Romeo remporte toutes les autres éditions jusqu'en 1938.

À partir de 1930 la marque Maserati remporte ses premières courses, période qui coïncide avec le retour en force d'Alfa Romeo. Ferdinando Minoia remporte en 1931 le premier championnat d'Europe des pilotes grâce à son Alfa Romeo 8C 2300 Monza, titre que remporte Tazio Nuvolari l'année suivante.

Les années d'après guerre

Le XXIe siècle

Fisichella, dernier vainqueur italien d'un Grand Prix

Le dernier succès d'un pilote italien comptant pour le Championnat du monde de Formule 1 est la victoire de Giancarlo Fisichella à l'issue du Grand Prix de Malaisie 2006. La dernière participation de pilotes italiens en remonte au Grand Prix du Brésil 2011, dernière manche de la saison, et les 18e et 21e places de Jarno Trulli et de Vitantonio Liuzzi. En 2017, l'espoir italien Antonio Giovinazzi participe à deux courses du championnat du monde de Formule 1, en remplacement de l'Allemand Wehrlein blessé. En 2019, il devient pilote-titulaire dans l'écurie Sauber, soit huit ans après les dernières titularisations de Trulli et Liuzzi.

Chez les constructeurs en revanche, la Scuderia Ferrari menée par Michael Schumacher rentre dans son âge d'or à la toute fin du XXe siècle, en remportant le titre de 1999 à 2004. Deux autres titres s’ajouteront en 2007 et 2008. Par la suite la progression de Red Bull puis le retour à la compétition de Mercedes-Benz, condamnent la Scuderia aux places d'honneur. Concernant les autres écuries italiennes le résultat le plus notable est la victoire de la Scuderia Toro Rosso en Italie en 2008. En 2017, Alfa Romeo devient partenaire de Sauber (motorisé par Ferrari). Selon la direction cet accord permettra « de [bénéficier] du partage de technologies et du savoir-faire stratégique d'un partenaire qui a l'expérience de Sauber F1 Team. » [1]

Compétitions

Circuits

Palmarès

Pilotes italiens champions du monde

Constructeurs et écuries italiens champions du monde

Notes et références

Articles connexes