Snake Eyes (film, 1993)

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Snake Eyes

Titre original Dangerous Game
Réalisation Abel Ferrara
Scénario Nicholas St. John
Acteurs principaux
Sociétés de production Cecchi Gori Europa N.V.
Eye Productions
Maverick Picture Company
Pentamerica
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre drame
Durée 108 minutes
Sortie 1993

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Snake Eyes (Dangerous Game) est un drame américain réalisé par Abel Ferrara, sorti en France le .

Synopsis[modifier | modifier le code]

Eddie Israel est le seul metteur en scène qui tente de monter La Madone des Miroirs, un film sur la rupture d'un couple dont personne ne veut. Sarah Jennings et Francis Burns partagent les rôles principaux mais ce dernier refuse de donner la réplique à une actrice de la télévision, les choses se gâtent sur le plateau et le tournage devient pénible.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Une trentaine d'heures de rushes ont été tournées. Abel Ferrara en a fait un premier montage de trois heures et demie qu'il réduisit ensuite à un peu plus de deux heures. Certaines scènes de répétitions figurent dans la version définitive, donnant au film l'aspect documentaire voulu par le réalisateur.
  • Snake Eyes a une signification particulière; le titre désigne en effet la combinaison perdante du double as, au jeu de dés.
  • Il existe deux versions de Snake Eyes, une tout public, et l'autre non censurée, qui comporte des scènes coupées dans la première version.
  • Produit par la société de Madonna, Maverick Films, le film apporte à la chanteuse la reconnaissance des professionnels. Elle récolte d'excellentes critiques, et gagne ainsi une certaine crédibilité en tant qu'actrice.
  • Le film a été renommé Dangerous Game aux États-Unis pour éviter un conflit juridique car il existe une série de films pornographiques intitulés Snake Eyes[1].
  • La scène dans laquelle Sarah Jennings raconte son viol au réalisateur est en fait une scène d'improvisation où Madonna parle de son propre viol peu de temps après son arrivée à New York[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Samuel Blumenfeld, « Recherche Carlos désespérément : Abel Ferrara », Les Inrocks,‎ (ISSN 0298-3788, lire en ligne)
  2. (en) Lucy O'Brien, Madonna: Like an Icon, , 608 p. (ISBN 9781446437384), p. 70

Liens externes[modifier | modifier le code]