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Sherman Firefly

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Sherman Firefly
Image illustrative de l’article Sherman Firefly
Un Firefly exposé au Musée des Blindés de Bovington
Caractéristiques de service
Type Char moyen
Service Juin 1944 - 1988 (Paraguay)
Utilisateurs Principalement le Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
et le Drapeau du Canada Canada
Conflits Seconde Guerre mondiale
Révolte de la marine argentine en 1963
Production
Année de conception 1943
Production Entre 2100 et 2200 exemplaires
Unités produites 2 000
Variantes Caisse moulée ou caisse soudée
Caractéristiques générales
Équipage 4 membres (pilote, chef de char, chargeur et tireur)
Longueur 6,06 mètres
Largeur 2,62 mètres
Hauteur 2,74 mètres
Masse au combat 31,6 t
Blindage (épaisseur/inclinaison)
Blindage 76 mm (max.)
25 mm (min.)
Armement
Armement principal 1 canon de 17-pdr (76,2 mm)
Armement secondaire 1 mitrailleuse de .50 M2HB, 12.7 mm (300 coups)
2 mitrailleuses de .30 M1919A4, 7.62 mm (4750 coups)
Mobilité
Moteur Chrysler A57 Multibank
Puissance 425 ch
Suspension "Vertical Volute Spring System" (VVSS)
Pression au sol 0,927 kg / cm2
Vitesse sur route 40 km/h
Puissance massique 13 ch/tonne
Réservoir 606 litres
Autonomie 161 km

Le Sherman Firefly (aussi appelé Sherman VC ou aussi Sherman 1C) est un char moyen britannique de la Seconde Guerre mondiale basé sur le char américain M4 Sherman réarmé avec le canon antichar britannique Ordnance QF 17 pounder, également utilisé sur l'Archer (chasseur de chars).

Dénomination

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Alors que pour les Américains la désignation du modèle de base du char est « medium tank M4 », les Britanniques, qui ont l’habitude de donner aux chars américains qu’ils utilisent des noms de généraux de la guerre de Sécession, introduisent pour celui-ci le nom de Sherman avec un chiffre romain indiquant la version. Ainsi, dans la British Army le M4 est appelé Sherman I, le M4A1 Sherman II et ainsi de suite jusqu’au M4A4 correspondant au Sherman V. Par ailleurs, les Britanniques ajoutent une lettre à la fin du nom lorsque le canon n’est pas le 75 mm standard, le 17-pdr étant désigné par la lettre C. Par conséquent dans la nomenclature britannique, les chars Sherman I armés du 17-pdr sont appelés Sherman IC[1]. Il faut néanmoins noter qu’il n’y a probablement eu que des Sherman IC et VC, les IIC, IIIC et IVC ne semblant pas avoir été produits, même si en théorie le canon de dix-sept livres peut se monter sur n’importe quel modèle[2].

Le surnom Firefly (« luciole ») est apparu vers et s’est rapidement diffusé pour désigner toutes les versions du Sherman équipées du 17-pdr. S’il a été employé par les troupes, ce surnom n’a en revanche pas été officiellement adopté et ne se trouve pas dans les publications officielles. Son origine et la raison pour laquelle il a été choisi pour ce véhicule en particulier demeure par ailleurs obscure[3].

Développement

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Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques se trouvent désavantagés par la faiblesse de l’armement de leurs blindés : non seulement ils ne disposent au mieux que de canons du QF 2-pdr d’un calibre de 40 mm, mais surtout la génération suivante de char, alors en développement, n’est pas mieux armée. Le problème est considérablement aggravé par la perte de la totalité des chars engagés par les Britanniques dans la bataille de France, ce qui les oblige à prioriser la production de matériels déjà existant ou dont le développement est presque terminé aux dépens de la mise au point d’un armement plus efficace[4].

Ainsi, les Matilda, Valentine, Crusader et Covenanter qui entrent en service entre 1939 et 1941 conservent tous le canon de deux livres[4]. Il existe bien un programme de développement pour le Cromwell, qui doit être armé d’un canon de 6-pdr d’un calibre de 57 mm, mais celui-ci ne progresse que lentement. Ce retard affecte par ricochet la mise au point du Challenger, une variante équipée d’un canon venant récemment d’entrer en service, le 17-pdr[5].

Du Challenger au Sherman

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La situation en est toujours plus ou moins au même point au début de l’année 1943, si ce n’est que le Challenger, qui est alors au stade des essais, se révèle souffrir de nombreux défauts. Convaincu que le Sherman serait plus adapté, le major George Brighty commence à travailler indépendamment sur l’installation du 17-pdr sur celui-ci. Il est rejoint en juin par un autre officier, le major George Whiteridge, mais le duo se heurte à une difficulté de taille, à savoir que la tourelle du Sherman est trop étroite pour y installer en l’état le canon[6]. Autre problème, le département chargé du développement des chars ayant eu vent de leurs expériences, il leur est ordonné d’y mettre fin immédiatement[7].

Faisant jouer ses relations, Whiteridge obtient que le projet devienne officiel, bien que cela ait pour effet de le faire passer sous l’égide du département chargé du développement des chars[8]. Un ingénieur, W. G. Kilbourn, y est affecté en pour tenter d’apporter une solution au problème de volume disponible dans la tourelle[9]. Après plusieurs essais, Kilbourn y parvient en modifiant en profondeur la culasse et le dispositif d’absorption du recul du 17-pdr. Outre le canon, il est également nécessaire de transformer la tourelle en l’agrandissant vers l’arrière et en ajoutant un trappe pour le chargeur, qui ne pourrait sinon évacuer facilement le char en cas d’incendie du fait de l’imposant obstacle constitué par le canon[10]. Les plans de l’arme sont prêts le et le premier prototype le 28[11].

Le prototype du véhicule complet est achevé le . Le Challenger n’étant toujours pas prêt à cette date et du fait de l’urgence à disposer d’un nouveau char avant le débarquement en Normandie, les commandes de celui-ci sont réduites au minimum en faveur du Sherman armé du 17-pdr[12].

Histoire opérationnelle

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Un Firefly de la 7th Armoured Division débarque en Normandie le 7 juin 1944.

Le Sherman Firefly est utilisé pour la première fois au combat le pendant l’opération Overlord. À cette occasion, trois Landing Craft Tank Mark V sont modifiés par l’ajout d’une estrade sur laquelle peuvent prendre place deux Fireflies, qui peuvent alors tirer par dessus la rampe depuis cette position surélevée. Deux de ces barges sont assignées aux Canadiens qui débarquent sur Juno, tandis que la troisième est rattachée 13th/18th Hussars destiné à Sword. L’efficacité réelle du système n’est pas connue, les mouvements devant rendre la précision du tir toute relative ; il est par ailleurs établi que les chars du 13th/18th n’ont pas tiré de tout le trajet[13]. Après le débarquement, ils rejoignent le reste de leurs unité, qui sont équipées d’un Firefly par escadron[14]. Le Firefly est également en dotation au sein du Staffordshire Yeomanry, qui joue le même jour un rôle important dans la protection des plages du débarquement contre la contre-attaque de la 21. Panzerdivision. Toutefois là encore les détails manquant pour pouvoir mesurer exactement leur implication[15].

De leur côté les Américains ne prennent dans un premier temps pas en considération le Firefly , du fait de leur propre programme de développement d’un canon de 76 mm. Les performances antichar de celui-ci se révèlant bien moins bonnes qu’espérées, ils cherchent néanmoins à s’en procurer de grandes quantitées à partir d’[16]. Les Britanniques ne peuvent toutefois pas répondre à la demande avant 1945 du fait de la forte demande pour leurs propres forces armées[17]. Les livraisons ne commencent ainsi qu’en et le total reçu avant la fin de la guerre se monte à moins de cent chars. Ceux-ci sont rapidement retirés du service une fois le conflit terminé du fait de la difficulté à les alimenter en munitions[18].

Entre et , les Allemands parviennent à s’emparer d’une poignée de Firefly — au moins quatre, mais le nombre exact est inconnu. Si ces chars apparaissent sur des photographies avec des marquages allemands, il n’existe pas d’éléments attestant de leur utilisation au combat, une éventualité sans doute empêchée par la difficulté à assurer l’approvisionnement en munitions. Ils ont donc probablement uniquement servis à des fins d’instruction et d’essais[19].

Un Firefly argentin en contournant un hors de combat lors de l'une mutinerie en 1962.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs pays en perçoivent, dont la Belgique et l'Italie qui les exportent à leur tour à la fin des années 1940 respectivement vers l'Argentine où ils sont employés lors d'une tentative de révolte en 1962 et la révolte de la marine argentine en 1963 et le Liban où ils sont utilisés durant la crise du Liban de 1958 et les premières années de la guerre civile démarrant en 1975.

Caractéristiques

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Firefly canadien recouvert de maillons de chenilles dans le (faux) espoir d’améliorer sa protection.

Le blindage d’un Firefly est identique à celui du modèle de Sherman dont il est issu. Un Sherman IC dispose donc de la même protection qu’un M4 et un Sherman VC qu’un M4A4. Celle-ci étant réputée insuffisante, beaucoup d’équipages prennent l’habitude d’empiler divers objets, notamment des maillons de chenille sur le glacis et les côtés dans l’espoir d’augmenter leur défense. Cette pratique prend les proportions les plus démesurées au sein des troupes canadiennes, dont certains Firefly sont couverts de haut en bas de maillons de chenille. Ces blindages improvisés servent essentiellement à maintenir le moral, leur efficacité étant faible, voire nulle. Ils ont en revanche l’inconvénient d’ajouter une masse considérable au char, ce qui entraîne une usure accélérée des composants mécaniques[20].

La rumeur s’étant répandue que les Allemands visent en priorité les Firefly qu’ils identifient grâce à son long canon, les équipages improvisent divers moyens de maquiller de celui-ci[a],[15]. Les méthodes les plus fréquentes impliquent l’emploi de peinture ou de végétation à l’extrémité du canon. Dans l’ensemble leur efficacité est douteuse, certaines étant même dangereuses, comme la pratique consistant à évoluer avec la tourelle tournée vers l’arrière et un faux canon pointant vers l’avant, ce qui implique qu’en cas d’attaque il faille faire tourner la tourelle à 180° pour pouvoir affronter l’adversaire[21].

Armement et équipement

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Armement principal

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La raison d’être du Firefly est son armement principal, à savoir le canon Ordnance QF 17 pounder. Celui-ci ayant toutefois été prévu à l’origine comme canon antichar tracté, il doit faire l’objet de nombreuses modifications avant de pouvoir être installé dans la tourelle du Sherman[22]. En particulier, les freins de recul sont raccourcis et la culasse est modifiée : le verrou à bloc tombant, rendant le chargement difficile du fait du manque d’espace dans la tourelle, est transformé en bloc glissant latéralement. Cette nouvelle version du canon est appelée « 17-pounder quick-firing Mark IV »[10]. Par la suite la culasse est encore modifiée dans le but de légèrement retarder son ouverture après le tir, ce qui doit permettre d’éliminer le retour de flamme qui incommode l’équipage. Les canons modifiés de la sorte sont dénommés Mark VII[23].

Boulet perforant à sabot détachable tiré par le 17-pdr. L’élément à gauche est le cœur en tungstène qui joue le rôle de pénétrateur.

Trois types de munitions sont principalement utilisées : obus explosifs, boulets perforants à coiffe (APC[b]) et boulets perforants à coiffe et ogive balistique (APCBC[c]). Ce dernier est une évolution du second dont il conserve le corps plein coiffé d’un pénétrateur en métal dur, mais se voit ajouter au sommet une coiffe ayant une forme aérodynamique améliorant sa pénétration dans l’air et donc la vitesse du projectile[24]. À partir d’ apparaissent également des boulets perforants à sabot détachable (APDS[d]). En dépit de leurs excellentes capacités de perforation permettant en théorie à un Firefly de détruire un Tigre II de face à plus d’un kilomètre, ils sont néanmoins peu appréciés en raison de leur manque de précision et de leur tendance à abîmer le tube et le frein de bouche[25].

Le stockage des munitions est un problème majeur du Firefly. Seuls cinq obus sont immédiatement disponibles à portée de main du chargeur[26]. Un casier de vingt autres obus se trouve sous le plancher de la tourelle, mais il ne peut en réalité n’en contenir que dix-huit et n’est accessible que lorsque le canon est pointé entre 10h et 3h. Par ailleurs, la position et le poids des obus rend le travail plus difficile pour le chargeur et ralentit le temps de chargement[e][28]. Quarante autres obus se trouvent du côté droit sous la tourelle et sont donc inaccessibles pour le chargeur en situation de combat, de même que les quinze stockés à l’avant-droit de la caisse, à la place du mitrailleur avant sur le Sherman standard[29].

L’équipage du Firefly compte un chef de char, un tireur, un chargeur et un conducteur, soit un membre d’équipage de moins qu’un Sherman classique du fait de la suppression du poste du mitrailleur avant. Cela a pour conséquence d’augmenter d’une part la charge de travail du chargeur, qui se voit dans l’obligation de s’occuper également de la radio — tâche normalement dévolue au mitrailleur, mais aussi celle de tout l’équipage sur les opérations de maintenance et d’entretien[30].

Dans l’ensemble, les équipages britanniques ont souvent une formation générale sur les blindés plus longue que celle de leurs adversaires allemands, ce qui leur permet d’être plus polyvalents et d’occuper avec plus d’aisance une fonction autre que celle qui leur est assignée, par exemple pour remplacer un autre membre d’équipage blessé. En revanche, du fait du peu de Firefly disponibles et de leur arrivée tardive, les équipages arrivant en Normandie en n’ont qu’un connaissance assez superficielle de ce modèle particulier, avec lequel ils n’ont pu se familiariser que quelques semaines avant le débarquement[31].

Données techniques

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Tableau récapitulatif des dimensions[32]
Longueur hors tout 7,85 m
Longueur caisse 6,45 m
Largeur hors tout 2,67 m
Hauteur 2,74 m
Hauteur de tir[f] 2,24 m
Garde au sol 0,43 m
Longueur de contact au sol 4,06 m
Masse à vide 30 754 kg
Masse en ordre de combat 32 704 kg
Pression au sol 13,6 psi
Tableau récapitulatif des caractéristiques motrices[32]
Motorisation Chrysler A57 30 cylindres (20 533 cm3) à refroidissement par eau
Puissance brute[g] 425 hp à 2 850 tours/minute
Puissance nette 370 hp à 2 400 tours/minute
Puissance massique brute 11,8 hp/t
Puissance massique nette 10,3 hp/t
Embrayage Disques secs à deux plateaux
Transmission Synchromesh, cinq vitesses avant et une arrière
Suspension ressorts à volutes verticaux
Type de carburant essence 80 octane
Contenance des réservoirs de carburant 606 L[h]
Vitesse maximale sur route 40 km/h
Vitesse de croisière sur route 32 km/h
Autonomie sur route env. 100 km
Franchissement hauteur 0,61 m
Franchissement largeur 2,44 m
Franchissement profondeur 1,07 m
Franchissement pente 60%
Rayon de braquage 21,33 m
Tableau récapitulatif du blindage[33]
Caisse glacis haut 51 mm à 56°
Caisse glacis bas 51 mm à 0-45°
Caisse côtés 38 mm à 0°
Caisse arrière 38 mm à 0-20°
Caisse toit 19 mm à 83-90°
Plancher 25 mm (avant)-13 mm (arrière) à 90°
Tourelle bouclier 89 mm à 0°
Tourelle avant 76 mm à 30°
Tourelle côtés 51 mm à 5°
Tourelle arrière 64 mm à 0°
Tourelle toit 25 mm à 90°
Tableau récapitulatif de l’armement et de l’équipement[33]
Armement principal 17pdr Mk IV ou VII en tourelle
Traverse/Élévation armement principal 360° hydraulique ou manuel / -5° à +20° manuel
Cadence de tir 10 coups/minute
Viseur Télescope Mk 3/1
Munitions armement principal 77 obus
Armement secondaire 1 1 x mitrailleuse M2 HMG AA
Munitions armement secondaire 1 1 170 cartouches de .50 BMG
Armement secondaire 2 1 x mitrailleuse M1919A4 coaxiale
Munitions armement secondaire 2 5 000 cartouches de .30-06 Springfield
Armement secondaire 3 Lance-bombes 2-in MkI ou MkIA
Munitions armement secondaire 3 27 bombes fumigènes
Autre armement 1 x pistolet-mitrailleur Thompson M1928A1, 9 x grenades
Radio Set No 19

Bibliographie

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  • (en) David Fletcher, Sherman Firefly, vol. 141, Oxford, Osprey Publishing, coll. « New Vanguard », (ISBN 9781846032776).
  • (en) Stephen A. Hart, Sherman Firefly vs Tiger : Normandy 1944, vol. 2, Oxford, Osprey Publishing, coll. « Duel », (ISBN 9781846031502).
  • (en) Richard Pierce Hunnicutt, Sherman : A History of the American Medium Tank, Presidio Press, (ISBN 0891410805).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Cette crainte ne se retrouve pas dans les statistiques, qui montrent des taux de pertes similaires entre Sherman classiques et Firefly, ces derniers étant toutefois moins faciles à remplacer et donc plus souvent manquants, d’où peut-être l’impression que davantage étaient détruits[15].
  2. Armour Piercing Capped
  3. Armour Piercing Capped Balistic Capped
  4. Armour Piercing Discarding Sabot
  5. La masse est variable selon le type d’obus, mais est en moyenne d’un peu plus de seize kilogrammes[27].
  6. Distance entre le sol et l’axe du canon lorsque celui-ci est réglé à 0° d’élévation.
  7. La puissance brute est celle mesurée sur le moteur seul sans accessoires (filtres à air, générateurs, etc.). La puissance nette est à l’inverse celle du moteur en opération normale, installé dans le véhicule avec tous les accessoires prévus.
  8. La source indique 160 gallons. La conversion est basée sur l’hypothèse qu’il s’agit du gallon américain pour les liquides.

Références

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  1. Hunnicutt 1976, p. 298.
  2. Fletcher 2008, p. 25.
  3. Fletcher 2008, p. 46.
  4. a et b Fletcher 2008, p. 4.
  5. Fletcher 2008, p. 5.
  6. Fletcher 2008, p. 9-10.
  7. Fletcher 2008, p. 11.
  8. Fletcher 2008, p. 12.
  9. Fletcher 2008, p. 12, 17.
  10. a et b Fletcher 2008, p. 13, 16.
  11. Fletcher 2008, p. 17.
  12. Fletcher 2008, p. 24.
  13. Fletcher 2008, p. 32-33.
  14. Fletcher 2008, p. 34.
  15. a b et c Fletcher 2008, p. 36.
  16. Fletcher 2008, p. 43-44.
  17. Fletcher 2008, p. 44.
  18. Fletcher 2008, p. 45.
  19. Fletcher 2008, p. 14.
  20. Fletcher 2008, p. 6.
  21. Fletcher 2008, p. 41.
  22. Fletcher 2008, p. 13.
  23. Fletcher 2008, p. 40.
  24. Fletcher 2008, p. 28-29.
  25. Fletcher 2008, p. 30.
  26. Fletcher 2008, p. 18.
  27. Fletcher 2008, p. 16.
  28. Fletcher 2008, p. 18-19.
  29. Fletcher 2008, p. 19.
  30. Hart 2007, p. 42-43.
  31. Hart 2007, p. 43-44.
  32. a et b Hunnicutt 1976, p. 550.
  33. a et b Jentz et Doyle 1997, p. 49.