Robécourt

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Robécourt
Robécourt
Commanderie de Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité sans
Maire
Mandat
Régine Thomas
2014-2020
Code postal 88320
Code commune 88390
Démographie
Gentilé Roberticurtien(ne)s
Population
municipale
112 hab. (2014)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 08′ 31″ nord, 5° 41′ 54″ est
Altitude 350 m
Min. 324 m
Max. 406 m
Superficie 8,78 km2
Élections
Départementales Lamarche
Localisation
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Robécourt

Robécourt est une commune française située dans le département des Vosges en région Lorraine.

Ses habitants sont appelés les Roberticurtiens.

Géographie

Village limitrophe de la Haute-Marne, traversé par le Mouzon, une sortie de l'autoroute A 31 est située sur l'A31.Cette accessibilité favorise des projets de toute nature. Une base logistique est en cours d'installation sur l'ancienne base aérienne de Damblain à 7 kilomètres environ. Ce projet porté par le conseil général des Vosges, son président Christian Poncelet et l'entreprise Déret devrait engendrer, outre la construction d'une nouvelle départementale un fort trafic de poids lourds. Un projet de décharge sur le site dit La Fennecière rencontre une forte opposition. Ce site se trouve à 15 de km à vol d'oiseau de Vittel et Contrexéville, célèbres pour leurs eaux minérales. Ce dernier projet est porté par l'entreprise Villers services. Le permis de construire a été refusé par le conseil municipal par deux fois[1].

Histoire

Commanderie de Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem

Selon certains auteurs[2],[3] , les Templiers n'eurent jamais aucune possession à Robécourt, bien qu'il existe dans le village une rue des Templiers qui portait déjà ce nom au XVIIIe siècle et que la base Mérimée en fasse pourtant état[4], [5], [6].

On ne sait que peu de choses sur cette commanderie pour les XIIe et XIIIe siècles. On pense qu'elle fut fondée avant 1180, mais on ne sait par qui. En 1206, un prêtre de Savigny, appelé Pierre, vendit aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem une maison située entre l'Hôpital et la Maison des religieuses de Sainte-Marie de Vaux pour 10 £. Grâce à cette acquisition, la Commanderie put se développer. Il y avait deux établissements des Chevaliers : la Commanderie, en bordure du village, et l'Hôpital, près de l'église. En 1220, René d'Aigremont donna aux Hospitaliers le bois des Fourches. En 1283, le duc Ferri III leur donna des revenus sur les Salines de Rosières. La Commanderie de Robécourt possédait une maison avec une chapelle à Épinal, dans le quartier Saint-Michel.

Lorsque fut créé, en 1317, le Grand-Prieuré de Champagne de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, la Commanderie de Robécourt fut associée à plusieurs Commanderies (Saint-Georges de Lunéville, Libdeai et Laucourt, Xugney, le Vieil-Aître de Nancy, Vircourt et Norroy-sur-Vair) pour former la « Commanderie de Lorraine » qui fut « Chambre Priorale » de Champagne, c'est-à-dire réservée au Grand-Prieur de Champagne (résidant à Voulaines-les-Templiers, dans la Côte d'Or) qui en touchait les revenus et y déléguait ses pouvoirs à des Commandeurs.

La « Commanderie de Lorraine » fut démembrée en 1511, et Robécourt retrouva son indépendance et devint l'une des plus riches de Lorraine. Le terrier de 1766 établi à la demande du Commandeur, le Bailli Pierre d'Alsace-Hennin-Liétard énumère en plus de 2000 pages manuscrites (Arch. des Vosges- L H 27) toutes les possessions et les droits de la Commanderie.

La Commanderie de Robécourt avait été constituée de trois immeubles à Robécourt même :

  • Une maison-forte, proche du petit étang, qui fut détruite à la fin du XVe siècle par ordonnance du duc René II ;
  • Un hôpital situé près de l'église, qui fut échangé, on ne sait avec qui, contre un bois probablement au XVIIe siècle ;
  • Au-dessus de la rue Poirot, un vaste immeuble construit autour d'une cour et entouré de murailles avec plusieurs tours.

Liste des Commandeurs

Commandeurs :

  • 1400 : Pierre de Bauffremont
  • 1453-1468 : Pierre de Bosredon
  • vers 1550 : Jean de Choiseul du Plessis-Praslin
  • 1597 : René d'Anglure
  • 1630-1638 : Antoine IV de Stainville
  • 1649 : Scipion d'Anglure de Bourlémont
  • 1676 : Charles de Choiseul d'Esquilly
  • 1704-1743 : Benoit de Bouhier
  • 1752-1787 : le Bailli Pierre d'Alsace-Hennin-Liétard, Grand-Prieur d'Aquitaine, Bailli de la Morée, Capitaine des Escadres de la Religion.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2000 En cours Régine Thomas SE Mère au foyer.
  2000 François Poinçot    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 112 habitants, en diminution de −5,08 % par rapport à 2009 (Vosges : −1,78 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
518553566581653620588600502
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
460439385338339318309317300
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
296256233238216201178161155
1975 1982 1990 1999 2005 2010 2014 - -
125134128119119117112--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

  • Église de l'Assomption.
  • Ancienne fonderie de cloches, fondée en 1847, fermée en 1939. C'est aujourd'hui un musée.

Jumelages

La commune a développé une association de jumelage avec :

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références