Pôle urbain (Luxembourg)

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Carte des pôles urbains du Luxembourg avec :

Au Luxembourg, selon la définition de l'Institut national de la statistique et des études économiques (STATEC), un pôle urbain est une agglomération au sens de la densité de population et du bâti, ainsi que de la proportion de pendulaires travaillant dans cette agglomération.

En 2018, le Luxembourg compte trois agglomérations centrées autour d'une ou plusieurs « grandes villes » ou villes-centres, une monocentrique autour de la capitale et deux polycentriques, une au nord et une au sud dans l'ancien bassin minier.

Définition[modifier | modifier le code]

Le STATEC définit les pôles urbains en fonction de deux critères, sur la base des travaux du LISER menés en 2008 et 2009[1] : la morphologie urbaine, en termes de densité de population et de continuité du bâti et la fonctionnalité, autrement dit le nombre de pendulaires venant travailler dans cette agglomération.

L'agglomération de Luxembourg, la plus vaste et la plus peuplée du pays, est même découpée en deux zones, car son périmètre est différent entre les deux critères[1] : l'agglomération morphologique en elle même est formée par Luxembourg-Ville et ses huit communes suburbaines, dont le bâti est dense et continu avec la capitale tandis que l'agglomération fonctionnelle, qui outre les communes précitées ajoute toutes les communes ayant un pourcentage de pendulaires travaillant dans l'agglomération supérieur à 40 %, appelées la « Première couronne ». Cet espace périurbain, à plus faible densité de bâti, de population et d'emploi, s'étend de façon discontinue depuis la capitale.

Liste des pôles urbains[modifier | modifier le code]

Le Luxembourg compte trois pôles urbains :

Centres de développement et d'attraction[modifier | modifier le code]

Dans son rapport présenté en 2004, l'Integrativ Verkéiers- a Landesplanung (lb) (IVL) a mis en évidence l'importance d'un développement urbain organisé des principaux pôles urbains du Luxembourg afin d'assurer au pays une organisation urbaine performante et en phase avec le principe de la déconcentration du pays[2].

Ce rapport a mis en place la notion de centres de développement et d'attraction (CDA) hiérarchisés en trois niveaux[2] :

Toutefois, dans son étude 2012 sur la « centralité urbaine a Luxembourg », le CREPS — l'actuel LISER — met en évidence que ce découpage doit être réactualisé car l'influence de certains CDA régionaux s'est vue réduite fortement au point que l'étude ne les considèrent plus comme justifiant ce statut (Differdange, Junglinster, Steinfort et Vianden) ou se retrouvent concurrencés par des pôles voisins plus important (Dudelange)[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Atlas démographique du Luxembourg, STATEC, , 75 p. (lire en ligne)
  2. a et b « Développement urbain et régional », sur amenagement-territoire.public.lu, (consulté le ).
  3. CREPS/INSTEAD, « La centralité urbaine au Luxembourg : analyse et perspectives », sur liser.elsevierpure.com, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]