Max Roustan

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Max Roustan
Fonctions
Maire d'Alès
En fonction depuis le
(28 ans, 10 mois et 19 jours)
Réélection ,
Prédécesseur Alain Fabre
Député de la 4e circonscription du Gard

(10 ans et 1 jour)
Élection
Réélection
Prédécesseur Patrick Malavieille, Gilbert Millet
Successeur Fabrice Verdier

(4 ans et 19 jours)
Successeur Patrick Malavieille
Conseiller régional de Languedoc-Roussillon

(4 ans, 3 mois et 18 jours)
Successeur Christian Eymard
Biographie
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Saint-Julien-les-Rosiers (Gard)
Nationalité Française
Parti politique UMP
Enfants 1 fille
Profession Enseignant et apiculteur
Députés du Gard
Maires d'Alès

Max Roustan, né le à Saint-Julien-les-Rosiers (Gard), est un homme politique français. Il est l'actuel maire d'Alès.

Biographie

Il est d'abord enseignant dans un établissement privé d'Alès puis apiculteur.

En 1989, après diverses candidatures infructueuses, il sera élu troisième adjoint au maire d'Alès, dans le cadre d'une union avec la gauche non communiste, l'UDF, le RPR et quelques personnalités de la société civile. Élu député du Gard en 1993, contre le maire en exercice Alain Fabre, en battant au second tour le député communiste et ancien maire d'Alès jusqu'en 1989, Gilbert Millet, il crée l'une des plus grosses surprises nationales[réf. nécessaire] de ces élections. Mis au ban de la majorité municipale de l'époque, il prend son indépendance avec une partie du groupe majoritaire et annonce son intention de briguer en le fauteuil de maire d'Alès avec une liste apolitique décidée à en finir avec le marasme de l'après mine.

Le , contre toute attente[réf. nécessaire], il devient maire d'Alès au prix d'une triangulaire avec 37 % des voix et à peine 177 d'avance sur la liste communiste, ce qui fut un vrai séisme dans cette ville à fort passé ouvrier et minier gérée par la gauche et les communistes depuis des décennies.

Aux élections régionales de 1998, il conduit la liste d'union de la droite, l'Union pour la Région, dans le Gard. Il est alors élu conseiller régional.

En mars 2001, il est réélu dès le premier tour avec un score de près de 60 %. Il est à nouveau réélu dès le premier tour en 2008 avec 54 % des suffrages.

Il présente la candidature de Jean-Pierre Chevènement, candidat du Pôle républicain à l'élection présidentielle de 2002.

Il retrouve son siège de député le , pour la XIIe législature (2002-2007), dans la quatrième circonscription du Gard, en même temps que Yvan Lachaud, Étienne Mourrut et Jean-Marc Roubaud dans le reste du Gard. Il fait partie du groupe UMP. Son suppléant est Bertrand Drouot, ancien maire UMP de Saint-Chaptes.

Candidat à sa réélection, pour la XIIIe législature (2007-2012) dans la 4e circonscription du Gard, il est réélu avec 53,15 % des suffrages.

Candidat investi par l'UMP aux élections sénatoriales dans le Gard en septembre 2008, il n'est pas élu (3 sièges étaient à pourvoir, il arrive 4e)[1]

Candidat aux législatives dans la quatrième circonscription du Gard en 2012, il perd son siège au second tour avec 47,90 % des voix contre 52,10 % des voix pour le candidat socialiste Fabrice Verdier.

Mandats

Mandats en cours

Anciens mandats

Notes et références

Lien externe