Patrick Malavieille

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Patrick Malavieille
Illustration.
Fonctions
Maire de La Grand-Combe

(14 ans, 10 mois et 18 jours)
Élection 9 mars 2008
Réélection 23 mars 2014
15 mars 2020
Prédécesseur Denis Aigon
Successeur Laurence Baldit

(4 ans et 3 mois)
Prédécesseur Jean Azzopardi
Successeur Denis Aigon
Conseiller général puis départemental
du Gard
En fonction depuis
(35 ans et 6 mois)
Réélection 16 mars 2008
22 mars 2015
27 juin 2021
Circonscription Canton de La Grand-Combe
Prédécesseur Ferdinand Durand
Député français

(5 ans et 6 jours)
Élection 1er juin 1997
Circonscription 4e du Gard
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Max Roustan
Successeur Max Roustan
Biographie
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Alès (Gard)
Nationalité Française
Parti politique PCF
Profession Formateur en CFA

Patrick Malavieille
Maires de La Grand-Combe

Patrick Malavieille, né le à Alès, est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il est maire de La Grand-Combe de 1995 à 2001, puis de nouveau à partir de 2008, et député du Gard de 1997 à 2002.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Né dans un quartier populaire de La Grand-Combe, Patrick Malavieille fait des études de droit, est surveillant de collège avant de devenir formateur en CFA[1].

Engagement politique[modifier | modifier le code]

Il succède au communiste Ferdinand Durand comme conseiller général du canton de La Grand-Combe en 1988 ; le benjamin du Conseil général, il en devient également le vice-président délégué aux transports scolaires. Il est réélu en 1994, puis est élu maire de La Grand-Combe lors des élections municipales de 1995 avec 58,6 % des voix face au sortant (CDS) Jean Azzopardi[2], puis membre du comité national du PCF en [3]. Entretemps, il est suppléant du candidat-député sortant Gilbert Millet aux élections législatives de 1993[4] ; également secrétaire de la section de La Grand-Combe[5] et diffuseur dans cette zone de L'Humanité Dimanche[6], il se réclame alors du « nouveau communisme »[7].

En , il se prononce, dans un appel signé par 127 élus gardois, en faveur de la candidature de Robert Hue à l'élection présidentielle de 1995[8]. En , il participe à la mobilisation pour l'emploi dans le Gard[9].

Après avoir éliminé la candidate socialiste Chantal Vinot au premier tour, il est élu député au second tour des élections législatives face à Max Roustan le . Suppléé par Daniel Verdelhan, maire de Salindres[7], il siège, à l'Assemblée, au sein du groupe PCF. Il est membre de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales, puis des finances et de la commission d'enquête sur certaines pratiques des groupes nationaux et multinationaux industriels.

Il fait également partie de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes.

En 2001, il est candidat aux élections municipales à Alès ; il échoue dès le premier tour face à Max Roustan, mais devance les candidats André Roudil (MNR), Arlette Campos (DVG) et Toufik Keredine (DIV)[10]. Devenu conseiller municipal d'opposition, il démissionne de ce mandat en 2004.

Candidat aux élections législatives de 2002 avec comme suppléante Michèle Règnes, secrétaire de la section PCF d'Alès[11], il est, à nouveau, battu au second tour face à Max Roustan.

Cette configuration se reproduit lors des élections législatives de 2007. Il a alors Jany Sans, conseillère municipale des Mages et présidente de la communauté de communes Vivre en Cévennes, pour suppléante[12].

Réélu maire de La Grand-Combe en 2008, il démissionne alors du Conseil régional ; Karine Margutti lui succède[13].

En 2009, il fait partie du comité de parrainage pour la libération de Salah Hamouri[14].

En 2010, alors président du groupe communiste au Conseil général, il fait face avec Damien Alary à une crise politique due à une position hostile prise par le vice-président du Conseil Jean-Michel Suau[15].

Il présente la candidature de Jean-Luc Mélenchon en vue de l'élection présidentielle de 2012[16]. Pour les élections européennes de 2014, il appelle également à voter pour la liste conduite par Mélenchon dans la circonscription Sud-Ouest[17].

En , à l'occasion de l'élection de Jean Denat à la tête du département, il cède la présidence du groupe communiste à Christian Bastid.

En 2015, lors des premières élections départementales dans le Gard, il est élu dès le premier tour, en tandem avec Isabelle Fardoux-Jouve, conseiller départemental du canton de La Grand-Combe. Le 2 avril, il réintègre l'exécutif départemental comme vice-président, avec la délégation à la culture, au patrimoine et à l'éducation artistique[18].

En , il quitte ses fonctions de maire de La Grand-Combe et de vice-président d'Alès Agglomération[19].

Vie privée[modifier | modifier le code]

En , il porte plainte contre Émilie Durand, pour avoir écrit des injures homophobes à son égard sur Facebook et contre son opposant Ludovic Bouix, pour avoir laissé publier ces propos sur son mur. Il reçoit le soutien de multiples autres responsables politiques[20].

Il se revendique chrétien[21].

Distinction[modifier | modifier le code]

Le , Patrick Malavieille est nommé chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres[22].

Synthèse des mandats[modifier | modifier le code]

Mandats actuels[modifier | modifier le code]

  • Conseiller départemental du canton de La Grand-Combe depuis 2015 ;
  • Vice-président du conseil départemental depuis 2015.
  • Président de l'EPCC Pont du Gard depuis 2016

Mandats passés[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Élodie Boschet, « Patrick Malavieille, homme de l’Être », sur objectifgard.com, .
  2. « Premiers résultats », humanite.fr, 13 juin 1995.
  3. « L'élection du nouveau Comité national », humanite.fr, 23 décembre 1996.
  4. Dominique Massoni, « Gilbert Millet, pour que le pire ne soit pas sûr », humanite.fr, 27 mars 1993.
  5. Dominique Massoni, « L'«HD», permanence du dimanche à La Grand-Combe », humanite.fr, 17 juin 1993.
  6. Raymond Massoni, « Trescol, « L'Humanité » et le progrès du PCF », humanite.fr, 17 avril 1992.
  7. a et b Dominique Bègles, « Alès: Patrick Malavieille, un candidat branché sur l'écoute », humanite.fr, 15 mai 1997.
  8. « Gard: 127 élus du département, parmi lesquels des non-communistes, appellent à », humanite.fr, 15 février 1995.
  9. Raymond Massoni, « Plus de 3.000 personnes défilent pour l'emploi », humanite.fr, 17 mars 1997.
  10. « Repères Alès », humanite.fr, mis le ligne le 6 février 2008.
  11. Catherine Lafon, « Le Gard a signé une convention " Solidarité énergie " », humanite.fr, 28 février 2002.
  12. Yan Barry, « Malavieille en son fief grandcombien, Roustan entre humour et toque-manettes », Midi Libre, no 22 508,‎ , p. 4
  13. « L'engagement au service des femmes et de l'intérêt général », L'accent du Sud, no 17,‎ , p. 18-19
  14. « Il n'a rien fait de condamnable », humanite.fr, 24 mars 2009.
  15. Jean-Pierre Souche, « Conseil général : Malavieille sauve le soldat Suau », nimes.maville.com, 24 mars 2010.
  16. « Les élus gardois qui ont choisi de parrainer Mélenchon », midilibre.fr, 1er avril 2012.
  17. Michel Pernet, « #Alès : les élus communistes appellent à voter Mélenchon », lamarseillaise.fr, 21 mai 2014.
  18. Coralie Mollaret, « Gard Département : les treize vice-présidents reçoivent leurs délégations », objectifgard.com, 5 mai 2015.
  19. C. L., « Gard : Patrick Malavieille n'est plus maire de La Grand-Combe », Midi Libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Adrien Boudet, « Gard : Patrick Malavieille, maire de La Grand-Combe, dépose plainte après des attaques homophobes », sur midilibre.fr, 29 décembre 2020.
  21. « EN VIDÉO Le Club du dimanche : Patrick Malavieille, l'autre versant de sa vie », sur Objectif Gard (consulté le ).
  22. Elodie Boschet, « La Grand-Combe. Patrick Malavieille nommé chevalier des arts et des lettres », sur objectifgard.com, .
  23. « Président et vice-présidents », amg30.fr.

Liens externes[modifier | modifier le code]