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Max Guedj

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Max Guedj
Max Guedj

Surnom Maurice
Naissance
Drapeau de la Tunisie Sousse, Tunisie
Décès (à 31 ans)
Drapeau de la Norvège Leirvik, Norvège
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de la France France
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Arme  FAFL
 Royal Air Force
Grade Wing Commander
Années de service 1940 – 1945
Commandement Squadron RAF No. 143 (en)
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Légion d'Honneur

Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945
Médaille de la Résistance française
Distinguished Service Order
Distinguished Flying Cross

Max Guedj ( - ) est un aviateur français libre de la Seconde Guerre mondiale, Compagnon de la Libération, mort en héros en service aérien commandé au-dessus de la Norvège.

Biographie

Max Guedj est né le dans une famille juive à Sousse (Tunisie). Son père était le bâtonnier du barreau de Casablanca[1]. Lui-même est diplômé avocat. Ayant obtenu son brevet de pilotage civil en 1938, à la déclaration de guerre en 1939 il est mobilisé comme soldat de 2e classe au 2e régiment de zouaves à Meknès. En 1940, il est sergent dans une unité de la DCA (1940).

Rallié à la France libre, il s’engage dans les FFL comme élève pilote. Après une période d’entraînement sur les écoles de la RAF, il est détaché au Squadron 248 (). Il rejoint le Coastal Command où il pilote des chasseurs-bombardiers bimoteurs Bristol Beaufighter et De Havilland Mosquito. Il prend part à l’attaque du croiseur allemand Prinz Eugen (), puis effectue de nombreuses missions en Norvège, en Méditerranée, dans l’Atlantique. Sa bravoure et sa valeur exceptionnelles lui valurent le respect et l’admiration des Britanniques. Il fut promu au grade de Wing Commander (lieutenant-colonel) en , l’un des plus élevés qu’un étranger eût atteint dans la RAF. Il fut décoré de deux DFC (Distinguished Flying Cross) et d’une DSO (Distinguished Service Order). Il fut cité six fois à l’Armée de l’air et aux Forces françaises libres et reçut les plus hautes décorations françaises.

Le , il décolle pour sa dernière mission : l'attaque d'un pétrolier de 6 000 tonnes apportant de l'essence d'aviation à haut degré d'octane pour les avions stationnés sur les aérodromes ennemis du nord de la Norvège. Cette mission peut raccourcir de deux mois la durée de la guerre[2]. La difficulté est que le navire se trouve dans le port de Leirvik. Max Guedj attaque à la tête de ses dix-neuf De Havilland Mosquito appartenant aux Squadrons 235 et 248, en dépit d'un barrage de Flak tendu par quatre navires d'escorte et de l'interception organisée vingt chasseurs Focke-Wulf Fw 190. Touché au moteur gauche, l'avion de Max Guedj disparait dans l'eau à 11h36.

Il est le père de la romancière Sarah Dars.

Décorations

Hommages

Articles connexes

Notes et références

  1. Clostermann, 1951, p. 198.
  2. Clostermann, 1951, p. 206.

Bibliographie

Lien externe