Maurice Guillaudot

	Maurice Guillaudot
Naissance	28 juin 1893; Paris 5e (Seine, France)
Décès	25 mai 1979 (à 85 ans); Hédé (Ille-et-Vilaine, France)
Origine	française
Allégeance	France
Arme	Artillerie ; Infanterie ; Gendarmerie
Unité	1er régiment d’artillerie
Grade	Général
Années de service	1915 – 1945
Conflits	Première Guerre mondiale ; Résistance française
Distinctions	Légion d'honneur ; Compagnon de la Libération ; Croix de guerre 1939-1945
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Maurice Guillaudot est un militaire français, ancien combattant de la Première Guerre mondiale et résistant français, né le 28 juin 1893 à Paris et mort le 25 mai 1979^[1] à Hédé (Ille-et-Vilaine). Il est Compagnon de la Libération par décret du 19 octobre 1945.

Biographie

Il prend part à la Première Guerre mondiale où il est fait chevalier de la Légion d'honneur en août 1918^[2].

Il suit ensuite une formation à l'École d'application de la Gendarmerie à Versailles. Il est élevé au grade de capitaine en 1928, puis à celui de chef d'escadron (équivalant à commandant) en 1936. Il est affecté à Vitré (Ille-et-Vilaine) en 1940, à la tête du 2^e groupe de la 4^e Légion de la Garde républicaine mobile. Cette branche de la Gendarmerie étant dissoute en zone occupée, il est placé à la tête de la gendarmerie à Rennes.

À la suite de son refus de faire charger les nombreux Rennais venus le 17 juin 1941 fleurir les tombes des victimes du bombardement allemand du 17 juin 1940^[2], il est muté à Vannes.

Il devient le chef de l'Armée secrète dans le Morbihan. Il limite les arrestations des réfractaires au STO et recueille de précieux renseignements (dont la carte des fortifications allemandes dans le département) qu'il transmet à Londres, via notamment le maquis de Saint-Marcel^[3].

Arrêté le 10 décembre 1943, il est déporté à Neuengamme en Allemagne d'où il revient en mai 1945^[2]. Il est nommé général en octobre 1945, avant d'être accusé de complot contre la République dans le cadre de l'affaire du plan bleu à la fin des années 1940.

Marié à Hélène Bernard, il a eu deux fils, Georges et Jean et une petite-fille, Valérie Guillaudot.

Décorations

Intitulés

Grand-croix de la Légion d'honneur^[2]
Compagnon de la Libération par décret du 19 octobre 1945
Croix de guerre 1939-1945
Croix de guerre 1914-1918

Hommages

Une rue de Rennes, adjacente à la préfecture de région, perpétue son souvenir.

Une rue de Vannes, adjacente à l'hôpital Prosper-Chubert.

Les casernes de gendarmerie de Vannes et Rennes portent le nom de « caserne général Guillaudot ».

Œuvre écrite

Maurice Guillaudot, Criminels de paix, S.E.C.M., Paris, 1949.

Bibliographie

Gilbert Charles, préface de Maurice Schumann, Soldats bleus dans l'ombre - Le commandant Guillaudot et ses gendarmes dans la Résistance, Éditions du Cercle d'or, Paris, 1978.

Voir aussi

Mathieu Donnart, pour d'autres exemples de gendarmes résistants.
Valentin Abeille, avec qui il organisa le regroupement des forces de la résistance à travers 14 départements.

Sources principales

Notice du site de l'Ordre de la Libération ;
Alain Lozac'h, Petit lexique de la deuxième guerre mondiale en Bretagne, Éditions Keltia Graphic, Spézet, 2005.

Notes et références

↑ Archives en ligne de Paris, 5^e arrondissement, année 1893, acte de naissance n^o 1627, cote V4E 8351, vue 9/27, avec mention marginale de décès
↑ ^{a b c et d} « Décédé en 1979 : le général résistant Maurice Guillaudot honoré », sur Ouest-France, 27 juin 2013 (consulté le 8 octobre 2016)
↑ Pierre Montagnon, Histoire de la gendarmerie, Pygmalion, 2014, 437 p. (ISBN 978-2-7564-1715-8, lire en ligne)

[1] Archives en ligne de Paris, 5^e arrondissement, année 1893, acte de naissance n^o 1627, cote V4E 8351, vue 9/27, avec mention marginale de décès

[OF_27-06-13-2] {a b c et d} « Décédé en 1979 : le général résistant Maurice Guillaudot honoré », sur Ouest-France, 27 juin 2013 (consulté le 8 octobre 2016)

[3] Pierre Montagnon, Histoire de la gendarmerie, Pygmalion, 2014, 437 p. (ISBN 978-2-7564-1715-8, lire en ligne)

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