Mark Moody-Stuart

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Mark Moody-Stuart
Mark Moody-Stuart et le président tanzanien Jakaya Kikwete au Forum économique mondial sur l'Afrique (2006).
Fonctions
Président de la Société géologique de Londres
-
Directeur général de Shell
-
Cor Herkströter (en)
Président
The Shell Transport and Trading Company (d)
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Distinction

Mark Moody-Stuart (né le ) est un homme d'affaires britannique.

De 1993 à 2001, il est le président de l'une des deux sociétés mères du groupe Shell[1], « The Shell Transport and Trading Company », société holding de droit britannique et cotée à la bourse de Londres et dans les principales places boursières mondiales[2]. Pendant les trois dernières années de ce mandat, de 1998 à 2001, il est en outre le dirigeant de l'ensemble de ce groupe pétrolier, multinationale de l'énergie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et formation[modifier | modifier le code]

Mark Moody-Stuart est né à Antigua ; il est le fils d'un propriétaire de plantation de canne à sucre[3]. Il fait ses études à la Shrewsbury School et au St. John's College de Cambridge, où il obtient un doctorat grâce à une thèse sur les sédiments dévoniens du Spitzberg. Il devient fellow de ce collège en 2001[4].

Carrière[modifier | modifier le code]

Moody-Stuart effectue toute sa carrière professionnelle au sein du groupe Royal Dutch / Shell qu'il rejoint en 1966. Il occupe d'abord des postes de géologue en Espagne, à Oman et Brunei. En 1972, il est chef géologue en Australie. En 1976, il est responsable des équipes d'exploration de la société conjointe formée par Shell et Exxon (Shell Expro) pour l'exploitation des gisements en mer du Nord. En 1979, il est directeur général de Shell en Turquie. Trois ans plus tard, il occupe des fonctions similaires en Malaisie. Huit ans après, en 1990, il est rappelé dans les services centraux du Groupe à Londres et La Haye pour occuper le poste de coordinateur mondial des activités d'exploration et production de pétrole brut. L'année suivante, il est désigné managing director du Groupe[4].

Il devient président du conseil d'administration de The Shell Transport and Trading Company en 1993 et président du Comité des managing directors (équivalent de directeur général) du groupe Royal Dutch / Shell en 1998. En 2001, il est remplacé dans ces deux fonctions par Philip Watts.

Retraite[modifier | modifier le code]

Moody-Stuart est anobli en 2000 (KCMG). Il est président de la Fondation pour le Pacte mondial et est administrateur de la Global Reporting Initiative (GRI) jusqu'en . Il a également été administrateur de HSBC Holdings, d'Accenture et de Saudi Aramco.

Il est président non exécutif d'Anglo American[5],[6] de 2001 à 2009. Il est président de Hermes Equity Ownership Services depuis 2009[7].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

En 1964, Mark Moody-Stuart a épousé Judy McLeavy, avec laquelle il a eu trois fils et une fille[4].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Leadership responsable : Leçons de la ligne de front de la durabilité et de l'éthique, Greenleaf Publishing, 2014. (ISBN 9781906093969)

Références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mark Moody-Stuart » (voir la liste des auteurs).
  1. Alors également connu sous le nom de « groupe Royal Dutch / Shell ».
  2. Jusqu'en 2005, l'autre société mère du groupe Shell est la Royal Dutch Petroleum Company, société holding de droit néerlandais, également cotée à Londres et dans les principales places boursières mondiales. Le nom original de la « Royal Dutch Petroleum Company » est, en néerlandais, « Koninklijke Nederlandsche Petroleum Maatschappij » : ces deux noms sont des traductions littérales l'une de l'autre, entre l'anglais et le néerlandais.
  3. (en) Terry Macalister, « Angel's angle - Interview with Sir Mark Moody-Stuart, chairman, Anglo American », sur the Guardian, (consulté le )
  4. a b et c Who's who accessed online 13 May 2007
  5. Anglo American website listing NEDs.
  6. (en) Nick Mathiason, « Fresh allegations tarnish glittering year for Anglo - It may have made $9bn profit, but the metals mining group stands accused of some base practices », sur the Guardian, (consulté le )
  7. Who's who, accessed 30 September 2012

Liens externes[modifier | modifier le code]