Luce Gauthier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Luce Gauthier, née à Montréal en est une physicienne canadienne d’expression française. Elle est l'une des premières femmes francophone canadienne détenant un doctorat en physique. Elle pratique l’enseignement et la recherche et publie de nombreux articles. Durant toute sa carrière, elle se bat afin que les femmes scientifiques puissent avoir une place sur le marché du travail.

Biographie[modifier | modifier le code]

Luce Gauthier est née à Montréal en 1943[1] de parents scientifiques. Sa mère, Claire Morin, et son père, Roger Gauthier, ont fait connaissance en suivant les cours du Frère Marie-Victorin à l’Université de Montréal. Sa mère, licenciée en sciences, est la fille de Victor Morin l’auteur des Procédures des assemblées délibérantes, le dit Code Morin. Son père, fils d’un commerçant de Verdun, a reçu le prix Colin lors de ses études collégiales et, après avoir obtenu sa licence en sciences à l’Université de Montréal, il a poursuivi ses études de botanique à l' Université Cornell dont il est diplômé. Il a été professeur à l’Université de Montréal.

Enfance[modifier | modifier le code]

Luce Gauthier est initiée dès son enfance aux sciences naturelles et à des théories scientifiques, particulièrement celle de l’Évolution, alors peu connues au Québec. Elle a de plus, sous les yeux dans sa famille, des modèles de femmes instruites qu’elle voit régulièrement. D’abord sa mère dont le soutien lui est indéfectible, puis des tantes tant du côté maternel que paternel qui ont, elles aussi, fréquenté les universités bien que dans des domaines autres que scientifiques.

Le parcours de Luce Gauthier commence à trois ou quatre ans alors qu'elle fréquente l’École de l’éveil, une école maternelle orientée vers les sciences naturelles, fondée par Marcelle Gauvreau et située au Jardin botanique de Montréal. Ces cours s’insèrent dans la continuité des enseignements de ses parents. Elle est couronnée Reine de l’École de l’Éveil, par le maire de Montréal Camilien Houde, lors d’un spectacle de fin d’année, en ou vers 1948.

Adolescence[modifier | modifier le code]

Après ses études primaires dans le quartier Rosemont où elle habite, c’est tout naturellement qu’elle entreprend ce qui se nomme alors le cours classique. Pendant ses études elle continue de s’intéresser aux sciences et en plus de celles enseignées au collège ou par ses parents, elle s’inscrit à un cours d’entomologie donné le samedi au Jardin botanique et à un cours d’été de quelques semaines en géologie et botanique donné non loin de Montréal. À la suite de cela, en tant que représentante du Collège Marie-Anne qu’elle fréquente à ce moment-là, elle fait un exposé qui gagne un prix à l’une des premières expos-science organisées au Québec et tenue à l’Université de Montréal.

Études universitaires[modifier | modifier le code]

En 1964, elle obtient avec grande distinction, un baccalauréat ès arts (B.A.), option physique mathématique, au Collège Basile Moreau et reçoit un prix honorifique en sciences. Elle s’oriente ensuite définitivement vers la physique et les mathématiques et, en 1967, elle obtient un baccalauréat spécialisé en physique (B.Sc.), de l’Université de Montréal. Pendant l’été suivant l’obtention de son baccalauréat, Luce Gauthier est engagée comme assistante de recherche par le professeur de mathématique A. Ronveau, de l’Université de Montréal. Puis, après une année d’études en maîtrise, elle se dirige vers des études doctorales à l’Université de l'Alberta.

Au département de physique de cette université, elle est d’abord assistante d’enseignement, puis boursière du Conseil national de recherche du Canada pendant trois ans. Elle se forme à la recherche auprès du Dr Abdul Naim Kamal[2] et du Dr Mohsen Razavy[3], deux théoriciens de haut calibre qui lui offrent de plus la possibilité de participer à des écoles d’été à l'Université McGill et à l'Université de Toronto. Son domaine d’expertise se développe en physique des hautes énergies et des publications scientifiques émanent de ses travaux en théorie de la diffusion. En 1973, elle obtient un doctorat (PhD.) en physique théorique de l’Université de l'Alberta. Le titre de sa thèse est : Test of Resonance Recognition Criteria[4] et son directeur de thèse est le Dr A.N. Kamal[2]. Une publication de cette recherche en suivra une autre faite avec le Dr M. Razavy[3] et intitulée Multiple Scattering by Two Centers of Force[5].

Carrière[modifier | modifier le code]

De 1973-75, elle est Boursière post-doctorat du Ministère de l’Éducation du Québec, d’abord à l'Université de Princeton, puis au Centre de recherche mathématique de l’Université de Montréal. Pendant l’été 1974, elle participe à l’École de physique du Centre de l'accélérateur linéaire de Stanford (SLAC) en Californie et en 1975, à l'IInstitut de physique théorique de juin des Houches, en France. En 1976-77 elle enseigne la physique quantique et la physique classique à l’Université de Moncton.

Toutefois, même si depuis plusieurs années elle pose sa candidature à des postes de professeur dans les universités de langue française du Québec, celle-ci n’est jamais retenue et, après une année comme professeur invité à l’Université de Moncton, cette pionnière se retrouve sans emploi. Nous sommes en 1977, bien avant la mise en œuvre des mesures d’accès à l’égalité au Québec et les mentalités sont encore complètement fermées à l’idée qu’une femme puisse être professeur de physique à l’université.

De retour à Montréal, elle occupe divers postes temporaires dans l’enseignement. Elle donne un cours de physique classique à l’Université du Québec à Montréal et un cours d’optique et structure de la matière au secteur technique du CEGEP Ahuntsic. Pendant l’été 1978 elle est scientifique invitée à l’Institut de physique théorique de l’Université de l'Alberta pour y faire de la recherche avec le Dr. M. Razavy[3].

Elle a heureusement une excellente santé qui lui permet de supporter les conditions inhérentes au travail précaire jusqu’à ce qu’Hydro-Québec l’engage comme Instructeur, à son Centre de formation en techniques nucléaires. Bien qu’elle eût toujours voulu être professeur dans le département de physique d’une université francophone du Québec et que ce travail constitue pour elle un recommencement, c’est cependant un poste qui lui permet de sortir du chômage et qui pourrait devenir permanent rapidement. C’est donc avec enthousiasme qu’elle s’installe à Trois-Rivières.

De 1980 jusqu'à sa retraite en 1997, elle est à l'emploi d’Hydro-Québec.  Première femme instructeur, elle enseigne la physique nucléaire et la physique du réacteur au personnel de la Centrale nucléaire de Gentilly. Puis elle est Conseiller à la section Physique et analyse et, à ce titre, elle participe à la mise en service de la centrale nucléaire Gentilly II. Elle est, entre autres, chargée du test des barres liquides, l’un des systèmes servant à la régulation de la réaction nucléaire de fission à l’intérieur du réacteur. Elle rédige aussi certains des rapports de mise en service requis pour obtenir l’homologation de la centrale.

À partir de 1984, sa carrière se poursuit à l'Institut de recherche d'Hydro-Québec (IREQ) situé à Varennes, principalement à titre de chercheur en fusion thermonucléaire contrôlée, au Centre canadien de fusion magnétique (CCFM)[6]. Ce poste l’amène d’abord à l’étude de problèmes de propagation d’ondes dans un plasma, puis à celle du plasma de bord dans le Tokamak de Varennes et enfin à l’étude de la trajectoire de particules sous l’effet des champs électriques d’un Tokamak. Elle demeure à Hydro-Québec jusqu’à sa retraite.

Parallèlement à sa carrière de physicienne, Luce Gauthier a toujours le souci de l’avancement des femmes et principalement des femmes de science vers l’égalité. Comme elle n’a pas pu exercer la carrière de son choix pour laquelle douze années d’études universitaire l’avait qualifiée, elle lutte toute sa vie pour faire changer la situation. Dans ce but elle publie plusieurs articles dans les revues de la Canadian Association of Physicists /Association canadienne des physiciens et physiciennes et de l’American Physical Society. Elle est aussi membre du conseil d’administration de l’Association des femmes diplômées des universités/ University Women Association, pendant plusieurs années. Elle est présentement membre de l’Association Pour les droits des femmes du Québec, (PDF-Québec).

Même loin de l’enseignement, elle continue à s’intéresser à l’éducation et, en 1994, elle est nommée membre de la Commission de l’enseignement collégial du Conseil supérieur de l’Éducation; elle y fait deux mandats. Elle s’adresse aussi directement aux jeunes et au public en général pour leur faire connaître les sciences par des écrits et des conférences ce qu’elle continue de faire après sa retraite. Depuis celle-ci elle a aussi été conseillère à l’ACFAS et guide bénévole au Jardin botanique de Montréal.

Elle prend sa retraite en 1997[7].

Elle est membre de la Canadian Association of Physicists / Association canadienne des physiciens et physiciennes et de l’American Physical Society et consacre une partie de son temps libre à la rédaction d’un livre de vulgarisation sur la mécanique quantique.

Cette pionnière a dû surmonter bien des embûches pour devenir physicienne et faire carrière dans une société qui l’a souvent freinée. Dans le livre Propos d’une physicienne sur la situation de la femme de science, publié en 1999 aux Éditions Carte blanche, elle met en lumière certains des obstacles qu’elle a rencontrés[7]. Elle est l’une des premières[réf. souhaitée] physiciennes québécoises détenant un PhD à avoir travaillé dans le domaine de la physique jusqu’à sa retraite.

Publications[modifier | modifier le code]

Publications scientifiques[modifier | modifier le code]

Thèse de doctorat (Doctor of Philosophy in theoretical physics)[modifier | modifier le code]

Première partie de carrière[modifier | modifier le code]

  • Multiple Scattering by Two Centers of Force, Gauthier, L., Razavy M., Can.Jour. Phys. 51, 1322-1334, 1973[10].
  • Test of Resonance Recognition Criteria in Coupled Channels Problems with Separable Potentials, Gauthier L., Kamal A.N., Annals of Phys. 88, 193-241, 1974[11].
  • On the Definition of the Resonance with Examples Two-Channel Models, Gauthier L., Kamal A.N.; Annals of Phys. 90, 515-529, 1975[12].
  • Possible Ambiguities in pN Phase Shift Analysis, Brunet R.C., Gauthier L., Winternitz P., Phys.  Rev.  D, 1976[13].

Deuxième partie de carrière[modifier | modifier le code]

Au cours de la deuxième partie de sa carrière Luce Gauthier réalise plusieurs publications internes chez Hydro-Québec, d’abord pour traiter des sujets touchant la physique du réacteur de la centrale nucléaire de Gentilly II, et ensuite des sujets concernant le Tokamak de Varennes. Elle prend aussi part aux publications externes suivantes :

  • A Theory of Fast-Wave Absorption, Transmission and Reflection in the Ion-Cyclotron Range of Frequencies, Lashmore-Davies C.N., Fuchs
  • V., Francis G., Ram A. K., Bers A. and L. Gauthier; Phys.  Fluids 31(6), 1988[14].
  • Biasing of Closed Double Null Poloidal Divertor Plates on TdeV, P. Couture et al. dont L. Gauthier, Physics Letters A, mars 1992[15]
  • Biased Divertor Performance Under LH Current Drive and Heating Conditions on TdeV TOKAMAK, R. Décoste et al. dont L.Gauthier,     Proceedings of the International Conference on Plasma Physics and   Controlled Nuclear Fusion Research Held by the International Atomic Energy Agency in Seville, 26 September-1 October 1994, Vol.1. Vienna 1995 (IAEA-CN-60/A4-11)[16]

Autres ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Propos d'une physicienne sur la situation de la femme de science, Outremont (Québec), éditions Carte blanche, 1999, 62 p[17],[18],[7].

Conférences[modifier | modifier le code]

Conférences scientifiques[modifier | modifier le code]

Invitations et publications de travaux relativement à la cause des femmes de science[modifier | modifier le code]

  • Présentation d’un mémoire lors de la consultation qui a suivi la publication du Livre Vert : Pour une politique québécoise de la recherche scientifique. 1979[19]. Elle y traite entre autres de la situation des femmes en science.
  • Sur invitation du Ministre d'État au développement culturel, participation à un atelier de travail sur la recherche universitaire, à la suite de sa présentation d’un mémoire dans le cadre de la consultation entreprise par le Gouvernement du Québec, après à son Livre Vert, 18 octobre 1979.
  • Conférencière à la polyvalente Cavalier-de-LaSalle, dans le cadre d'une journée d'orientation organisée par le comité Carrières et attitudes, mai 1989.
  • Déléguée par Hydro-Québec au Premier sommet mondial sur les femmes et la multi-dimensionnatité du pouvoir, juin 1990.
  • Participation à l’émission Découverte animée par Pierre Maisonneuve sur les ondes de Radio Canada, 1990.
  • Répartition des inscriptions aux cours de physique du CEGEP selon la variable sexe. L. Gauthier et P. Lavoie-Ste-Marie, Bulletin de l’Association des femmes diplômées des universités, 1995.
  • Réflexions en marge de l'éditorial de J. S. C. McKee : 'A Real Missing-Mass Problem l Un véritable problème de masse manquante", L. Gauthier, Physics in Canada/La physique au Canada, Vol.55, No.4, p.124, juillet/août 1999[20].
  • Publication de l'ouvrage Propos d’une physicienne sur la situation de la femme de science, Québec, Carte blanche, , 62 p. (ISBN 978-2922291308, SUDOC 091480353).
  • Participation à l'émission Réalités 1999, Radio Centre-ville, Montréal à la suite de la parution de son livre : Propos d’une physicienne sur la situation de la femme de science (1999).
  • Recherche, rédaction et présentation de la brochure Notre héritage un tremplin pour demain pour le cinquantième anniversaire de l’AFDU-Montréal, (Association des femmes diplômées des universités-Montréal), 12 pages, avril 1999.
  • Participation à l’émission scientifique Les années-lumière, Radio-Canada, Montréal (mars 2000), à la suite de la parution de son livre : Propos d’une physicienne sur la situation de la femme de science.
  • Women in Science or Women Scientists?; L. Gauthier, APS NEWS, Volume10, No.8, August/September 2001[21].
  • Présentation de la communication, Women in Physics at McGill University during the 20th Century, au 12e congrès de la ICWES (International Conference of Women Engineers and Scientists), Ottawa, 27-31 juillet 2002[22].
  • Présidence de la session, Technical Papers Engineering/Physics au 12e congrès de la ICWES (International Conference of Women Engineers and Scientists), Ottawa, 27-31 juillet 2002[22].
  • Conférencière invitée, Colloque sur Les femmes et les sciences, Congrès de l’ACFAS, Québec, mai 2002.
  • Participation au colloque : Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques : des réflexions et des actions pour la relève. Université du Québec à Trois-Rivières. Octobre 2003.
  • Women in Physics at McGill University during the 20th Century; L. Gauthier, Physics in Canada/La physique au Canada; Vol.59, No 6, novembre/décembre 2003[23].
  • Response to the letter of Dr E.J. Stansbury: Physics in Canada/La physique au Canada; L. Gauthier, Vol [24]60, No1, janvier/février 2004.
  • Invitée à l’émission Pensée libre, animateur Serge Bouchard, Radio-Canada, 7 mars 2006.
  • Critique du livre : Out of the Shadows-Contribution of Twentieth-Century Women in Physics, Nina Byers and Gary Williams, Cambridge University Press, 2006.p p471 (2007); L. Gauthier, Physics in Canada/La Physique au Canada, Vol. 63, No.4, p 244, (2007)[25].

Conférences de vulgarisation scientifique[modifier | modifier le code]

  • Déléguée par le Centre canadien de fusion magnétique (CCFM) comme conférencière au Congrès annuel de l'Association des enseignants en matière énergétique du Nouveau-Brunswick, St-Andrews, N.B., 1er octobre 1987. Titre de sa conférence : Les Tokamaks.
  • Lors du congrès de la Conférence mondiale sur l'énergie, Montréal, septembre 1989, elle rédige des textes sur la fusion et supervise la rédaction de l'ensemble des textes de vulgarisation qui accompagnent les photos présentées. Elle est aussi personne-ressource au kiosque du Centre canadien de fusion magnétique (CCFM).
  • Conférencière de l'Acfas au Salon de la jeunesse, mars 1990.
  • L’énergie de fusion en bref.  Traduction et adaptation, L.Gauthier et R. Décoste. P.J. Spratt & Associates Inc, Toronto. Printemps 1990.
  • L’uranium et le plutonium. L. Gauthier, Bulletin de Nouvelles de  l’Association des femmes diplômées des universités (Montréal). Vol. 51, no 3, mars 2001.
  • Participation à un colloque sur la vulgarisation scientifique organisé par l’ACFAS et Science pour tous, Diffusion de la science et de la technologie, 14 et 15 septembre 2001.
  • Conférencière de vulgarisation intitulée : La Science nucléaire : un bref aperçu. L. Gauthier, Les belles rencontres du printemps, Bibliothèque Basile-Routhier, Saint-Irénée, 23 avril, 2009.
  • De la science, du principe de précaution et des compteurs intelligents d’Hydro-Québec, L.Gauthier: l’Hebdo Charlevoisien, 5 novembre 2014.           
  • Critique du livre : Qu’est-ce que le boson de Higgs mange en hiver et autres détails essentiels, Pauline Gagnon, Éditions MultiMondes, 2015, pp266.  L. Gauthier. Physics in Canada/La Physique au Canada, Vol. 72, No.3, p 184, (2016)[26].

Rôle à l'intérieur d'associations et de comités[modifier | modifier le code]

  • Secrétaire des réunions du Département de physique-mathématique et membre du Comité des programmes de physique, Université de Moncton (1976-1977).
  • Membre de l’Association des femmes diplômées des universités (AFDU-Montréal/University Women. (1992-2002). Secrétaire (1992) et (2000-2001), Conseillère (1993-1995) et (1998-1999), Vice-présidente affaires administratives (2001-2002). Membre du Comité d'attribution des bourses de la Canadian Federation of University Women/ Fédération canadienne des femmes diplômées des universités (1998-2000).
  • Membre de la Commission de l’enseignement collégial du Conseil supérieur de l’éducation. Participation à l’élaboration des avis suivants (1994-1997) :
  • Des conditions de réussite au collégial.  Réflexion à partir de points de vue étudiants.  Avis au ministre de l'Éducation. 50-0405,1995. Enseigner au collégial. - une pratique professionnelle en renouvellement. Avis à la ministre de l'Éducation, 50-0417, 1997.
  • Conseillère au Conseil d’administration de l’Acfas. (Association canadienne-française pour l’avancement des sciences, devenue en 2001, Association francophone pour le savoir) (2001-2003).
  • Présidente du Comité d’attribution des prix Desjardins de l’Acfas (2001-2002).
  • Présidente du Comité d’attribution du prix Ressources naturelles de l’Acfas (2002-2003)

Honneurs[modifier | modifier le code]

  • 1962 Expo-Sciences : prix pour la présentation sur le criquet, tenue à l’Université de Montréal
  • 1964 Collège Basile-Moreau  : Médaille Bausch & Lomb  Honorary Science Award, pour excellence en science lors de l’obtention du Baccalauréat ès Arts, option physique-mathématique

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pascale Dubé, « Entrevue avec Luce Gauthier sur Propos d'une physicienne sur la situation de la femme de science » (entretien avec Luce Gauthier puis résumé de son ouvrage), Bulletin de l'Association de la francophonie à propos des femmes en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (AFFESTIM),‎ , pp. 13-17 (lire en ligne)
  2. a et b (en) Suzette Chan, « Remembering AN Kamal », sur Université de l'Alberta, (consulté le )
  3. a b et c (en) « M. Razavy »
  4. (en) Luce Gauthier, « Test of Resonance Recognition Criteria », Annals of Physics, Volume 88, Issue 1, November 1974, Pages 193-241,‎
  5. (en) Luce Gauthier, « Multiple scattering by two centers of force », Canadian Journal of Physics. Vol. 51, p.1322,‎
  6. « Centre canadien de fusion magnétique » (consulté le )
  7. a b et c Alison Prentice, « A Blackboard in Her Kitchen: Women and Physics at the University of Toronto », Scientia Canadensis, vol. 29, no 2,‎ , p. 17–44 (ISSN 1918-7750 et 0829-2507, DOI 10.7202/800518ar, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « Gauthier, Luce (auteure) », sur Worldcat (consulté le )
  9. (en) Luce Gauthier, Test of resonance recognition criteria in potential scattering, Edmonton (Alberta), , 124 p. (lire en ligne)
  10. L. Gauthier et M. Razavy, « Multiple Scattering by Two Centers of Force », Canadian Journal of Physics, vol. 51, no 12,‎ , p. 1322–1334 (ISSN 0008-4204, DOI 10.1139/p73-176, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) Luce Gauthier et A. N Kamal, « Tests of resonance recognition criteria in coupled channel problems with separable potentials », Annals of Physics, vol. 88, no 1,‎ , p. 193–241 (ISSN 0003-4916, DOI 10.1016/0003-4916(74)90402-3, lire en ligne, consulté le )
  12. (en) Luce Gauthier et A. N Kamal, « On the definition of the resonance with examples two-channel models », Annals of Physics, vol. 90, no 2,‎ , p. 515–529 (ISSN 0003-4916, DOI 10.1016/0003-4916(75)90007-X, lire en ligne, consulté le )
  13. (en) R. C. Brunet, L. Gauthier et P. Winternitz, « Possible ambiguities in $pi$N phase-shift analysis », Phys. Rev., D, v. 13, no. 5, pp. 1390-1404,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. C. N. Lashmore‐Davies, V. Fuchs, G. Francis et A. K. Ram, « A theory of fast‐wave absorption, transmission, and reflection in the ion cyclotron range of frequencies », The Physics of Fluids, vol. 31, no 6,‎ , p. 1614–1622 (ISSN 0031-9171, DOI 10.1063/1.866701, lire en ligne, consulté le )
  15. (en) P. Couture, A. Boileau, R. Décoste et B. Gregory, « Biasing of closed double null poloidal divertor plates on TdeV », Physics Letters A, vol. 163, no 3,‎ , p. 204–208 (ISSN 0375-9601, DOI 10.1016/0375-9601(92)90409-F, lire en ligne, consulté le )
  16. (en) « Plasma Physics and Controlled Nuclear Fusion Research 1994, Vol. 4 Proceedings of an International Conference held in Seville, Spain, 26 September -1 October 1994 », sur www.iaea.org, (consulté le )
  17. Université de Laval (Canada), « Références : Tables des matières de livres » (pdf), Références,‎ mise à jour du 2 mars 2005 (lire en ligne)
  18. Luce Gauthier, Propos d'une physicienne sur la situation de la femme de science, Carte blanche, (ISBN 978-2-922291-30-8, OCLC 46488643, lire en ligne)
  19. Ministre d'état au développement culturel, « Pour une politique québécoise de la recherche scientifique », (consulté le )
  20. Luce Gauthier, « Réflexions en marge de l'éditorial de J.S.C. McKee : "A Real Missing-Mass Problem/Un véritable problème de masse manquante" », La Physique au Canada,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  21. (en) Luce Gauthier, « Women in Science or Women Scientist? », American Physical Society News,‎ août - septembre 2001 (lire en ligne)
  22. a et b (en) Women Engineers and Scientists (INWES), « 12th international conference of women engineers and scientists »
  23. (en) Luce Gauthier, « Women in Physics at McGill University during the 20th Century », Physics in Canada,‎ , p. 313 (lire en ligne)
  24. (en) Luce Gauthier, « Response to the letter of Dr E.J.Stansbury », Physics in Canada/La physique au Canada,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  25. (en) Luce Gauthier, « Critique du livre "Out Of The Shadows, Contributions of Twentieth-century Women to Physics" », Physics in Canada/La physique au Canada,‎ , p. 244 (lire en ligne)
  26. Luce Gauthier, « Critique du livre "Qu’est-ce que le boson de Higgs mange en hiver et autres détails essentiels" », Physics in Canada/La physique au Canada,‎ , p. 184 (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Annie Cloutier, « Propos d'une physicienne sur la place de la femme en science », Les matins éphémères, Radio CKVL,‎ .
  • Luce Gauthier, entrevue par Pascale Dubé, Littérature scientifique : Entrevue avec Luce Gauthier sur Propos d’une physicienne sur la situation de la femme de science, Bulletin de l'AFFESTIM,  (consulté le ).
  • (en) Alison Prentice, « A Blackboard in Her Kitchen: Women and Physics at the University of Toronto », Scientia Canadensis - Revue canadienne d'histoire des sciences, des techniques et de la médecine, vol. 29, no 2,‎ , p. 17-44 (lire en ligne).
  • Who’s Who of Professional and Business Women, Ninth Edition, 2002-2003.

Liens externes[modifier | modifier le code]