Ligne B du métro de Rennes
La ligne B du métro de Rennes, ou ligne b selon la graphie officielle, est une future ligne du métro de Rennes. Son parcours traversera les communes de Saint-Jacques-de-la-Lande, Rennes et Cesson-Sévigné du sud-ouest au nord-est, reliant les stations Saint-Jacques - Gaîté à Cesson - Viasilva.
L'inauguration de la ligne devait avoir lieu en décembre 2020 mais elle est désormais reportée à fin avril ou fin mai 2022. Elle sera la première ligne au monde à utiliser la technologie Neoval, via sa variante Cityval, évolution de la technologie du véhicule automatique léger utilisée pour la première ligne.
Longue de 14,1 km, 13,4 km ouverts au public, dont 11 km traversés en parcours souterrain, elle comportera quinze stations. À sa mise en service, le matériel roulant sera exclusivement composé de Cityval.
Histoire
Chronologie
- : choix du métro et du tracé global de la ligne ;
- : choix du tracé définitif ;
- : choix de la technologie Neoval ;
- : déclaration d'utilité publique ;
- : début des travaux ;
- : début de la construction du viaduc ;
- : réception de la première rame ;
- : pose de la voie au garage-atelier ;
- : premiers essais ;
- : début des essais au garage-atelier ;
- : pose de la voie en ligne ;
- fin : début des essais en ligne, en mode manuel ;
- automne : essais sur la totalité de la ligne et en mode automatique ;
- courant 2022 : inauguration et mise en service commerciale.
Naissance de la ligne
La création d'une seconde ligne de transport en commun en site propre à Rennes est évoquée dès lors des élections municipales, qui ont vu la réélection d'Edmond Hervé, un an avant l'ouverture de la première ligne du métro qu'il aura défendu malgré la forte opposition[2].
Entre et , des études sont menées et concluent en que le métro serait là aussi le mode de transport le plus adapté[D 1].
Le tracé définitif est arrêté le après deux années d'études, puis le matériel roulant est choisi en , le Cityval de Siemens Mobility, faisant de la ligne B la première ligne au monde à utiliser le système Neoval[3],[4].
L'enquête publique a lieu entre fin et début et la ligne est déclarée d'utilité publique le [D 2],[E 1].
Construction
Après deux années de travaux préparatoires, de à , la construction de la ligne commence en par l'entame du creusement des stations et du puits d'entrée du tunnelier[5],[6]. Baptisé « Elaine », il commence son périple le dans le quartier de la Courrouze à proximité de la future station éponyme et devait l'achever en . Après divers retards, la percée finale est réalisée le , boulevard de Vitré, vers la future station Joliot-Curie - Chateaubriand[7],[8],[9]. Le viaduc de 2,4 km de long accueillant les trois stations aériennes entre Rennes et Cesson-Sévigné a été entamé plus tardivement, en [10]. Ils sont assurés par la Société d'économie mixte des transports collectifs de l'agglomération rennaise (SEMTCAR), maître d'ouvrage délégué pour le compte de Rennes Métropole, comme pour la ligne A[D 3].
Comme pour la ligne A, cette section ne s'est pas réalisée sans encombre. Dès , des faiblesses dans le sol provoquent des effondrements et l'évacuation temporaire d'une maison à Cleunay, tandis que d'autres sont repérées en sur la basilique Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, place Saint-Anne, à cause du creusement de la station Sainte-Anne[11]. En mai, des filons d'antimoine, roche toxique, sont mis au jour par le tunnelier[12].
En , un nouvel incident a lieu, avec l'effondrement du plancher d'un magasin de déstockage, blessant légèrement trois personnes sur les quatre entraînées dans le trou causé par le passage du tunnelier qui a été arrêté par mesure de sécurité[13],[14]. La présence d'un ancien puits est en cause dans l'effondrement, son comblement par injection de béton a permis aux riverains de réintégrer leurs logements, d'autres travaux de consolidations ont été nécessaires pour pouvoir faire redémarrer le tunnelier[15]. Il est annoncé en qu'il reprendra son travail un mois plus tard, afin de consolider le tronçon de 70 m devant la machine en complément des travaux de consolidation réalisés au cours des mois précédents, ce qui n'impacte pas le reste du chantier (tronçon aérien, gros-œuvre des stations, etc.)[16],[17]. Finalement, le tunnelier sera redémarré le , des évacuations de logements auront lieu par application du principe de précaution[18].
En , le collectif Brezhoneg e Bro Roazhon (en français : du breton dans le pays de Rennes) organise une manifestation pour réclamer que la ligne soit intégralement bilingue, en rappelant que la ville a signé en la charte Ya d'ar brezhoneg et prenne exemple sur le tramway de Brest où les annonces sonores se font en français et breton[19]. La métropole réagit en annonçant que la signalétique de plusieurs stations, sans préciser lesquelles, sera trilingue (français, anglais et breton)[19].
La première rame est livrée le , permettant de commencer les premiers essais en sur un tronçon de 300 m au garage-atelier — la voie est posée en septembre —, puis jusqu'à la station La Courrouze en et enfin sur la totalité de la ligne en [20],[21],[22], pour une mise en service prévue en 2020[RM 1]. En , 800 des 2 400 mètres du viaduc ont été construits[23]. Le chantier est émaillé durant l'été par deux incidents : à la station Jules Ferry, un ouvrier est blessé au thorax après avoir été coincé sous un fardier. À la station Cleunay, des ouvriers ont utilisé leur droit de retrait en raison de dégagements de poussières importants venant du tapis roulant servant à évacuer les déblais[24],[25]. En , 1 700 des 2 400 m du viaduc sont construits, soit 70 % de sa longueur totale[26].
Le mois de voit arriver deux étapes symboliques du chantier avec l'achèvement de la pose du tablier le puis du creusement du tunnel à l'aide du tunnelier Élaine le [27],[9],[RM 2].
En , le choix de ne pas faire d'ascenseurs directs (configuration utilisée pour la station République de la ligne A notamment) entre la surface et les quais sur dix des quinze stations de la ligne, les dix stations les plus profondes et possédant plusieurs niveaux, est critiqué par le collectif Handicap 35 qui estime que cette configuration nuit à l'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite[28]. Rennes Métropole se justifie en expliquant que cette configuration a pour objectif de dissuader les usagers valides de les utiliser et par conséquent, de les laisser libre pour les personnes à mobilité réduite[28]. La pose de la voie et des équipements liés en pleine ligne par Siemens débute en , permettant de débuter les essais en ligne en fin d'année jusqu'à la station La Courrouze, les premiers tests ayant débuté sur la piste du garage-atelier durant l'été[29],[30]. Les premiers essais en pilotage automatique seront menés à l'automne 2019, en même temps que le début des essais sur l'intégralité du tracé[31].
La formation du personnel et la marche à blanc devaient débuter à la fin de l'été 2021 après que « 2 000 tests techniques ont été réalisés [au 23 juillet 2021], dont 1 600 sur le matériel roulant et 400 sur l’intégration générale du système de transport » selon Siemens[32].
La mise en service de la ligne était initialement prévue pour l'automne , puis a été repoussée au [33],[34], au printemps , puis à la fin [35],[36] et enfin au 1er trimestre 2022[37].
Ces reports sont dus non seulement à l'arrêt des travaux liés au confinement et à la pandémie de Covid-19 en France [38] mais aussi à des problèmes sur les rames construites par Siemens[39].
La mise en service est, en décembre 2021, espérée pour fin avril ou fin mai 2022 après six à huit semaines de marche à blanc opérée par le délégataire Keolis Rennes, une fois les tests de Siemens terminés[40].
Tracé et stations
Tracé
La ligne, d'orientation générale sud-ouest / nord-est, allant de Saint-Jacques - Gaîté à Cesson - Viasilva est d'une longueur totale de 13,4 km, 14,1 km en comptant le raccordement de 700 m de long jusqu'au garage-atelier, situé au-delà du terminus S[RM 1]. Elle est essentiellement souterraine (11 km sont traversés en tunnel dont 2,4 km en tranchées couvertes et 8,6 km en souterrain profond, creusé par le tunnelier Élaine)[RM 1]. Le reste est composé du viaduc (2,4 km) et d'ouvrages au sol.
La ligne B sera en correspondance avec la ligne A aux stations Gares et Sainte-Anne. Les correspondances se feront par une galerie de liaison en sous-sol.
La ligne naîtra à Saint-Jacques-de-la-Lande : la station Saint-Jacques - Gaîté, au bord de la rocade, dont son arrière-gare donnera accès au garage-atelier qui sera placé parallèlement à la rocade, sur un morceau de terrain militaire du Quartier Stéphan. La ligne marquera un virage à gauche pour rejoindre la station La Courrouze, dans le quartier éponyme en cours de construction, puis arrivera au niveau du puits d'entrée du tunnelier.
Ainsi creusée, et à l'instar de la ligne A, la ligne pourra s'affranchir de l'étroitesse des rues du centre-ville. La première station rencontrée sera Cleunay. La ligne B marquera ensuite une grande courbe pour s'aligner sous l'axe formé par le boulevard Voltaire et desservira la station Mabilais, avant de suivre les rues de Redon, Pierre Abélard et Plélo pour rejoindre la station Colombier, qui sera située au nord du centre commercial Colombia. La ligne contournera l'esplanade Charles de Gaulle pour rejoindre la station Gares, située parallèlement à la gare ferroviaire et approximativement perpendiculaire à celle de la ligne A. La ligne marquera ensuite une grande courbe qui la ramènera vers le centre-ville et la station Saint-Germain, puis suivra parallèlement la ligne A jusqu'à la station Sainte-Anne, où la ligne bifurquera sur une grande courbe vers les stations Jules Ferry, Gros-Chêne et Les Gayeulles. Elle redescendra ensuite pour prendre la route vers le campus de Beaulieu en passant sous le boulevard de Vitré, qui marquera la fin de la section creusée au tunnelier. La station Joliot-Curie - Chateaubriand contournera le lycée Chateaubriand par le sud puis passera au sud du Crous du campus pour émerger à la surface sur un viaduc qui longera le campus par le nord, en desservant deux stations : Beaulieu - Université et Atalante. La ligne rejoindra enfin son terminus Cesson - Viasilva en bifurquant pour suivre la D 386.
Liste des stations
La ligne comportera quinze stations au total. Trois d'entre elles seront aériennes, Beaulieu - Université, Atalante et Cesson - Viasilva. La ligne reprendra un trajet à mi-chemin entre les lignes de bus C1 et 9.
Stations | Coordonnées | Communes (quartiers) | Correspondances[Note 2] | |||
---|---|---|---|---|---|---|
■ | Saint-Jacques - Gaîté | 48° 05′ 31″ N, 1° 42′ 13″ O | Saint-Jacques-de-la-Lande (La Courrouze) | Parc relais | ||
• | La Courrouze | 48° 05′ 47″ N, 1° 41′ 54″ O | Saint-Jacques-de-la-Lande (La Courrouze) | |||
• | Cleunay | 48° 06′ 03″ N, 1° 42′ 23″ O | Rennes (Cleunay) | |||
• | Mabilais | 48° 06′ 18″ N, 1° 41′ 34″ O | Rennes (Arsenal-Redon) | |||
• | Colombier | 48° 06′ 21″ N, 1° 40′ 55″ O | Rennes (Colombier - Champ-de-Mars) | (Charles de Gaulle, par la voie publique) | ||
• | Gares | 48° 06′ 14″ N, 1° 40′ 20″ O | Rennes (Saint-Hélier) | Grandes lignes, TER Bretagne (Gare de Rennes) | ||
• | Saint-Germain | 48° 06′ 38″ N, 1° 40′ 34″ O | Rennes (Centre-ville) | (République, par la voie publique) | ||
• | Sainte-Anne | 48° 06′ 52″ N, 1° 40′ 49″ O | Rennes (Centre-ville) | |||
• | Jules Ferry | 48° 07′ 07″ N, 1° 40′ 15″ O | Rennes (Fougères - Sévigné) | |||
• | Gros-Chêne | 48° 07′ 30″ N, 1° 39′ 52″ O | Rennes (Maurepas) | |||
• | Les Gayeulles | 48° 07′ 46″ N, 1° 39′ 26″ O | Rennes (Maurepas) | Parc relais | ||
• | Joliot-Curie - Chateaubriand | 48° 07′ 27″ N, 1° 39′ 05″ O | Rennes (Longs-Champs, Jeanne d’Arc) | |||
• | Beaulieu - Université | 48° 07′ 20″ N, 1° 38′ 22″ O | Rennes (Beaulieu) | |||
• | Atalante | 48° 07′ 38″ N, 1° 37′ 41″ O | Cesson-Sévigné (Campagne Nord / Via Silva) | |||
■ | Cesson - Viasilva | 48° 07′ 54″ N, 1° 37′ 12″ O | Cesson-Sévigné (Campagne Nord / Via Silva) | Parc relais |
Garage-atelier
La ligne comptera un garage-atelier situé à Saint-Jacques-de-la-Lande, au sud-ouest de Rennes (coordonnées : 48°5.6437'N, 1°42.6779'O), accessible par une voie de service de 700 m de long prolongeant le tunnel depuis la station Saint-Jacques - Gaîté. Il assurera à la fois le remisage et l'entretien des 25 rames Cityval.
Exploitation
Le fonctionnement des rames sera totalement automatique. Une supervision sera effectuée 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 depuis un poste de commande centralisé, situé dans le garage-atelier de la ligne A, à Chantepie.
Amplitude horaire et fréquences
L'intervalle minimal en heures de pointe devrait être de 150 s[41]. Cet intervalle pourra être réduit jusqu'à 67 secondes pour augmenter la capacité de transport[42].
La ligne fonctionnera du lundi au jeudi de 5 h 15 à 0 h 45, les vendredis et samedis soir les derniers départs s'effectueront à 1 h 45 tandis que les dimanches et fêtes la ligne fonctionnera de 7 h 15 à 0 h 45[43].
Les nuits du jeudi au dimanche la desserte sera substituée par le réseau de bus nocturne STAR de Nuit : la ligne N3 reliera le centre-ville au campus de Ker Lann en se substituant au tronçon Colombier-Saint-Jacques - Gaîté, la ligne N4 reliera le centre-ville au campus de Beaulieu sans toutefois suivre le tracé du métro puisque cette ligne reprendra le tracé de la ligne C4, tandis que la ligne N5 se substituera au tronçon Jules Ferry-Joliot-Curie - Chateaubriand.
Matériel roulant
À sa mise en service, 25 rames de deux voitures de type Cityval, version du Neoval dédiée au transport urbain, lui-même évolution de la technologie VAL de la ligne A, seront en circulation[41].
Personnel d'exploitation
En temps normal, aucune intervention humaine ne sera nécessaire pour assurer le bon fonctionnement du système puisque chaque rame règlera sa vitesse en fonction de l'heure et de la voie ; l'ensemble du réseau est surveillé et géré par les agents du PCC situé au garage-atelier de la ligne A à Chantepie[44]. Ils n'interviennent qu'en cas de panne et pour contacter les voyageurs[RM 3].
La salle de contrôle est équipée de nombreux écrans vidéos qui sont reliés aux caméras présentes dans les stations, à partir desquelles les agents surveillent la sécurité des voyageurs (aussi bien au niveau de l'ambiance qu'au niveau technique)[45].
Incidents et bus relais
En cas de panne prolongée, des navettes de substitution de bus assureront un service le long de la ligne de métro au plus près des stations.
Signalisation
Bien qu'étant automatique, la ligne possède une signalisation lumineuse, utilisable en cas de conduite manuelle, à l'instar de la ligne A[46],[47],[48] :
- Aux stations, des feux sont placés en entrée et en sortie de station : si le feu est rouge, une rame ne peut entrer ou quitter la station. Si le feu est orange, la rame peut y accéder ou en sortir ;
- Au niveau des aiguilles, placées aux terminus, un feu vert autorise le passage, tandis qu'un feu rouge impose l'arrêt.
Tarification et financement
La tarification appliquée à la ligne sera celle du réseau STAR.
Le financement du fonctionnement du réseau (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par l'exploitant Keolis Rennes. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, Rennes Métropole.
Trafic
La fréquentation journalière attendue est de 113 000 personnes à la mise en service, et de 200 000 personnes à terme[RM 1]. La fréquentation annuelle devait être de 24 millions de voyageurs en selon les estimations réalisées en 2017[1].
Projets abandonnés
Jusqu'en 2019, des projets de prolongement de la ligne ont été étudiés, mais ont finalement été abandonnés au profit de la création d'un réseau de bus à haut niveau de service[49],[50],[51] :
Le premier consistait à prolonger la ligne depuis Cesson - Viasilva vers le quadrant nord-est, la dernière grande réserve d'urbanisation intra-rocade de 570 ha située sur la commune de Cesson-Sévigné. Les études d'urbanisme prévoyant l'installation sur le site de 80 000 habitants et emplois prennent en compte l'extension de la ligne B du métro sur trois stations[52],[RM 4]. Ce prolongement serait concomitant avec la fin de l'aménagement du quartier, à l'horizon , qui devrait finalement accueillir 40 000 habitants et 25 000 emplois[53].
Le second, au sud, consistait à prolonger la ligne depuis Saint-Jacques - Gaîté vers le quartier de la Morinais à Saint-Jacques-de-la-Lande. L'amorce de ce prolongement est prise en compte dans le projet actuel[54]. Le vice-président de Rennes Métropole, Grégoire Le Blond, suggère en de créer un transport en commun en site propre desservant l'aéroport de Rennes, qui sera réaménagé après l'abandon du projet d'aéroport du Grand Ouest, par un transport en commun en site propre dont la forme pourrait être celle d'un prolongement de la ligne B (les hypothèses d'un tramway ou d'un RER sont aussi suggérées)[55]. Jean-Jacques Bernard, vice-président de Rennes Métropole chargé des transports, qualifie l'idée de prolonger la ligne de « fantasme », jugeant cette extension peu rentable par rapport au trafic de l'aéroport[56].
Lieux desservis
La ligne desservira quelques lieux à vocation touristique ou historique, concentrés majoritairement dans le centre-ville, ainsi que certains points d'animation de la vie rennaise.
Le futur quartier de la Courrouze sera desservi par les stations Saint-Jacques - Gaîté et La Courrouze. La station Cleunay desservira le centre commercial Cleunay-Boulevard et permettra de rejoindre à pied le Roazhon Park.
La station Colombier desservira la cité judiciaire, les centres commerciaux Colombia et Les Trois Soleils. La station Gares desservira logiquement les gares de Rennes (gare SNCF et gare routière), le futur quartier EuroRennes ainsi que l'institut supérieur d'optique.
Dans le centre-ville, la station Saint-Germain sera située à quelques centaines de mètres du musée des beaux-arts, de la place du Parlement de Bretagne, de la place de la République (et de la station de métro éponyme) et du cœur de la ville. La station Sainte-Anne, située sous la place éponyme, donnera accès au centre historique de la ville, et desservira notamment le couvent des Jacobins, devenu en le centre des congrès de Rennes Métropole, et la basilique Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, ainsi que le campus centre et l'école régionale des beaux-arts.
La station Jules Ferry desservira la faculté de droit et de science politique de l'université de Rennes 1 tandis que la station Les Gayeulles desservira la patinoire Le Blizz, la salle Guy-Ropartz du TNB et le parc des Gayeulles. Le parc de Maurepas sera quant à lui desservi par la station Joliot-Curie - Chateaubriand.
Dans le quartier de Beaulieu, la ligne desservira le campus universitaire (station Beaulieu - Université), accueillant 7 600 étudiants venant principalement de l'université de Rennes-I et de l'INSA de Rennes. Le technopôle Rennes Atalante sera quant à lui desservi par les stations Atalante et, dans une moindre mesure, Cesson - Viasilva, qui desservira la partie ouest du futur quartier ViaSilva qui sera construit autour.
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Métro de Rennes » (voir la liste des auteurs).
Notes
- Longueur de l'infrastructure. Longueur commerciale : 13,4 km
- Pour alléger le tableau, seules les correspondances avec les transports guidés ou en site propre (métros, trains, BHNS...) sont données. Les autres correspondances, notamment les lignes de bus autres que les BHNS, sont reprises dans les articles de chaque station.
Références bibliographiques
- Ville de Rennes, Dossier d'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique de la ligne b du métro
- Enquête préalable à la DUP de la ligne B, 2011, p. 23 (310 du .pdf)
- Enquête préalable à la DUP de la ligne B, 2011, p. 12 (22 du .pdf)
- Enquête préalable à la DUP de la ligne B, 2011, p. 4 (39 du .pdf).
Références officielles
- Préfecture de la région Bretagne et de l'Ille-et-Vilaine :
- Préfecture d'Ille-et-Vilaine, « Réalisation de la ligne b du métro automatique de Rennes Métropole - Déclaration d'Utilité Publique et mise en compatibilité des documents d'urbanisme des communes de Rennes, Saint-Jacques-de-la-Lande et Cesson-Sévigné », sur http://www.bretagne.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- Ville de Rennes, Rennes Métropole :
- « Plaquette de présentation de la ligne b », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr, (consulté le ).
- « Le chiffre de la semaine : 100 », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr, (consulté le )
- L'Info Métropole, no 107, p. 15, 15 février 2002
- « Illustration de cet éventuel prolongement. », sur http://www.metro-rennes-metropole.fr, (consulté le ).
Autres références
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- Les signaux du métro de Rennes sont observables en action sur cette vidéo, ainsi que sur celle-ci.
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- On peut clairement voir que le Neoval réutilise la signalisation lumineuse du VAL sur cet aryticle de Rennes Métropole.
- Virginie ENÉE, « Rennes métropole. Le scénario TramBus privilégié en 2030 », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
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- Boris Marchal, « Via Silva 2040 : une agence pour gérer le projet », sur https://www.ouest-france.fr (consulté le ).
- "Le salut passe par une deuxième ligne de métro", in La Vie du Rail Magazine, no 3220, 6 janvier 2010, p. 33
- « Après l’abandon de NDDL, un métro pour rejoindre l’aéroport de Rennes ? », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le )
- « Rennes. Prolonger le métro jusqu'à l'aéroport? « Ce serait surdimensionné » », sur https://www.ouest-france.fr, (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Ville de Rennes, Dossier d'enquête préalable à la déclaration d'utilité publique de la ligne b du métro, Rennes, , 1403 p. (lire en ligne)
Articles connexes
- Métro de Rennes
- Liste des stations du métro de Rennes
- Ligne A du métro de Rennes
- Service des transports en commun de l'agglomération rennaise