Julien Épaillard

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Julien Épaillard
Julien Épaillard au Paris Eiffel Jumping de 2023
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Julien Épaillard (né le ) est un cavalier français de saut d'obstacles de niveau international.

Biographie[modifier | modifier le code]

Julien Épaillard montant Mister Davier au Master pro de saut d'obstacles de 2010 à Fontainebleau, en France.

Julien Épaillard est originaire de Tollevast, près de Cherbourg-en-Cotentin[1]. Il grandit entouré de chevaux[2] et apprend naturellement l'équitation dans le centre équestre que ses parents tiennent[3], l'écurie du Haras de Siva/Étrier cherbourgeois. Laurence Taja et Philippe Épaillard l'ont acquis 1988, avant d'y inaugurer un haras en 1991[4]. Julien apprend à monter des poneys Shetland dès l'âge de deux ans[2]. Son père le conduit et l'accompagne sur des concours de saut d'obstacles partout en France et même en Suisse, afin de lui permettre de progresser[2]. Il devient cavalier professionnel à l'âge de 16 ans[5], soit au milieu des années 1990[2]. Ayant obtenu le permis de conduire, il peut se rendre lui-même en concours avec ses chevaux[2].

Partenariat avec les Haras nationaux[modifier | modifier le code]

C'est grâce à l'établissement public des haras nationaux qu'il atteint le plus haut niveau des compétitions de saut d'obstacles[2]. M. Guy Bideault, directeur du haras national de Saint-Lô de 1987 à 1999, lui confie d'excellents étalons afin de les valoriser en concours[2]. Cela lui assure ses premiers succès sur la scène européenne et internationale en tant que jeune cavalier, grâce aux chevaux Si tu viens, Arpège Pierreville et Aferco[2].

Un stage chez Hubert Bourdy a permis à Julien Épaillard et à son ami et cavalier de haut niveau Reynald Angot de revoir leurs bases et de maîtriser leur cheval sur le plat. C'est avec le cheval Hyades que Julien Épaillard participe pour la première fois au Grand Prix du CSIO-5* de La Baule.[réf. nécessaire]

Partenariat avec la laiterie de Montaigu[modifier | modifier le code]

Vers 2015, afin de rester au plus haut niveau de sa discipline, il entame un partenariat avec la laiterie de Montaigu, qui lui confie les chevaux Cristallo A, Shériff de la Nutria et Quatrin. Ce partenariat s'achève à la fin de l'année 2017[2].

Concours avec ses propres chevaux et activités au haras[modifier | modifier le code]

Il ouvre son propre haras, La Bosquetterie, situé près de Lisieux dans le Calvados[5].

Entre 2016 et 2020, il manque de bons chevaux capables de concourir en équipe de France de saut d'obstacles[2]. Depuis 2020, il est également entraîneur pour cavaliers de saut d'obstables[2].

Étant le meilleur cavalier français de saut d'obstacles au début de l'année 2024, il est naturellement très fortement pressenti pour une sélection aux Jeux olympiques d'été de 2024[6] avec l'un de ses deux chevaux de tête, Donatello d'Auge ou Dubaï du Cèdre[7],[8].

Vie familiale et amicale[modifier | modifier le code]

Il a épousé la cavalière et femme d'affaires espagnole Susana García-Cereceda, et a eu avec elle un fils, Luis[2]. Il a un autre fils, Brieuc Épaillard[2].

Il est un grand ami du cavalier Reynald Angot[2].

En dehors de l'équitation, il pratique les sports mécaniques tels que le karting, la moto-cross et le quad[2].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Julien Épaillard montant Hoover au Paris Eiffel Jumping de 2023.

Il fait partie des cavaliers européens de saut d'obstacles qui ont remporté le plus grand nombre d'épreuves internationales au cours de leur carrière[2]. En mai 2024, il atteint le quatrième rang mondial de sa discipline[9].

Chevaux[modifier | modifier le code]

Il a eu pour cheval de tête Icare du Manet, un hongre bai fils de Papillon Rouge et de Kougloff II.

En début de carrière, il a obtenu de pouvoir monter plusieurs étalons des Haras nationaux, comme Arpège Pierreville, Si tu viens, et Aferco[3],[2].

En février 2024, il commence à monter en concours le cheval de 8 ans Grabuge, un cheval de sport anglo-normand[16].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « TÉMOIGNAGE. Équitation : « Julien est épanoui », témoigne Laurence Taja, mère de Julien Epaillard », sur Ouest-France.fr, Ouest-France, (consulté le ).
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Ravier 2021.
  3. a b c d e et f « EPAILLARD Julien | Fédération Française d'Équitation - FFE », sur www.ffe.com, Fédération française d'équitation (consulté le ).
  4. « Près de Cherbourg. Le Haras de Siva est à vendre », sur lamanchelibre.fr, (consulté le ).
  5. a et b Corentin Dimanche, « ENTRETIEN. Équitation. Julien Epaillard : « Toute ma vie, j’apprendrai des chevaux » », sur Ouest-France.fr, Ouest-France, (consulté le ).
  6. Pierre-Marie Puaud, « Julien Epaillard est le meilleur cavalier français : "Les Jeux olympiques, c'est un gros objectif" », sur France 3 Normandie, (consulté le ).
  7. Pierre Machado, « JO 2024. Julien Epaillard : « Vu le format, je pense que Dubaï serait plus adaptée pour les Jeux » », sur Ouest-France.fr, Ouest-France, (consulté le ).
  8. Pierre Machado, « ENTRETIEN. Équitation. Julien Epaillard : « J’ai désormais deux chevaux au potentiel olympique » », sur Ouest-France.fr, Ouest-France, (consulté le ).
  9. Xavier Boudon, « Julien Épaillard, de Cancun à Cabourg », sur grandprix.info, Grand Prix magazine, (consulté le ).
  10. Résultats complets du Master Pro Elite 2010.
  11. Pascal Boutreau, « Coupe du monde Madrid : Marcus Ehning devant Kevin Staut », Equidia, (consulté le ).
  12. « Julien Epaillard, l'inattendu vainqueur du Paris Eiffel Jumping », sur L'Équipe, (consulté le ).
  13. Armelle Le Bégue de Germiny et Timothée Pequegnot, « Aux Européens de Milan, Julien Épaillard et Dubaï du Cèdre ont décroché l'une des plus belles médailles de l'année 2023 », sur grandprix.info, Grand Prix magazine, (consulté le ).
  14. « Julien Epaillard Wins Sensational €1.26 Million Longines Global Champions Tour Super Grand Prix », sur www.gcglobalchampions.com (consulté le ).
  15. « Jumping - Julien Epaillard s'adjuge le Grand prix 4**** de la Ville de Bourg », La Voix de l'Ain, (consulté le ).
  16. Mélina Massias, « Julien Epaillard prend les rênes du propre frère d’Orient Express*HDC, du mouvement chez les cavaliers brésiliens et d’autres infos », sur studforlife.com, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Delâge 2007] Christian Delâge, « Julien Épaillard ou la maturité précoce », Sports Équestres, no 11,‎ , p. 32
  • [Ravier 2021] Yeelen Ravier, « Julien Épaillard de A à M (partie 1) », Grand Prix magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )