Joseph Claude Anthelme Marie Récamier

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Joseph Claude Anthelme Marie Récamier
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Joseph Claude Anthelme Marie Récamier
Activité
Famille
Père
Étienne Récamier
Conjoint
Geneviève Jeanne Marie Dubois
Autres informations
Parti politique
Archives conservées par

Joseph Claude Anthelme Marie Récamier, né le dans le 6e arrondissement de Paris[2] et mort le dans le 15e arrondissement de Paris[3], est un chirurgien, explorateur et militant de l'Action française.

Famille[modifier | modifier le code]

Son grand-père est Joseph Claude Anthelme Récamier, chirurgien et médecin de Charles X et cousin de Juliette Récamier[4]. Il est le fils d'Étienne Récamier, avocat et publiciste[5].

Le , il épouse Geneviève Jeanne Marie Dubois, née à Versailles le 23 septembre 1865, dont le père était président du Conseil administration des forges et aciéries de Montataire[6].

Carrière médicale[modifier | modifier le code]

En 1884, il est reçu comme interne des Hôpitaux de Paris, puis passe aide d'anatomie en 1886 et devient docteur en médecine en 1889 après avoir présenté sa thèse sur les Rapports du rein[7].

En 1888, il cofonde l'hôpital Saint-Michel de Paris et en devient le directeur[4].

Il devient le « médecin des princes »[8] en se mettant d'abord au service du comte de Paris et de la famille royale.

Le , il est nommé membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon[9].

Explorateur et militant royaliste[modifier | modifier le code]

Philippe d'Orléans et le docteur Joseph Récamier sur le pont de la Belgica entre 1905 et 1909.

Lorsque le comte de Paris décède en 1894, Philippe d'Orléans le prend comme médecin de son bord dans ses croisières et comme compagnon de route dans ses voyages[7]. Il le suit dans ses différentes expéditions en Europe, Syrie, Palestine, au Groenland en 1905, à la mer de Kara en 1907, à la Terre François-Joseph en 1909, aux Indes, le Turkestan en 1912 et l'Afrique[10],[11]. Le récit de ses voyages est narré dans L'Âme de l'Exilé dans lequel il explique comment le prétendant au trône de France tente de « triompher de la nostalgie d'une inactivité qui lui est imposée » en vertu de la loi d'exil[12]. Joseph Récamier contribue aussi comme naturaliste à remplir une galerie du Muséum d'histoire naturelle.

Lors des élections législatives de 1924, il se présente sur la liste de « Réconciliation et d'Action nationales » de l'Action française et l'Union nationale révisionniste dans le département de la Seine[13],[14]. Joseph Récamier est demeuré un intermédiaire privilégié entre la famille royale et l'Action française[8].

Obsèques[modifier | modifier le code]

Il décède le à l'hôpital Saint-Michel. De nombreuses personnalités de l'Action française, du corps médical et militaire lui rendent hommage pour ses services rendus[15],[16]. Ses obsèques sont célébrées en l'église Saint-Sulpice le .

Publications[modifier | modifier le code]

  • L'Âme de l'Exilé (1927)
  • De l'Ours au Lion (1933)

Distinctions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • « Nécrologie du Docteur Joseph Récamier », L'Argus,‎ , p. 484 (lire en ligne)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • P. Goullioud, « Éloge funèbre du docteur Joseph récamier », dans Académie des sciences, belles-lettres et arts (Lyon), Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, C. Palud, , 266 p. (lire en ligne), p. 128-138Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives nationales, « Fonds Récamier (1400-2006) » (consulté le )
  2. « Acte de naissance no 563 (vue 10/31) de Joseph claude Anthelme Marie Récamier du registre des naissances de l'année 1861 du 6e arrondissement de Paris » Accès libre (consulté le )
  3. « Acte de décès no 1404 (vue 7/31) de Joseph Claude Anthelme Marie Récamier du registre des décès de l'année 1935 du 15e arrondissement de Paris » Accès libre (consulté le )
  4. a et b Académie des sciences, belles-lettres et arts (Lyon), « Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon », sur Gallica, (consulté le ), p. 321
  5. Goullioud 1936, p. 130.
  6. Goullioud 1936, p. 138.
  7. a et b Goullioud 1936, p. 132.
  8. a et b L’Action française, (lire en ligne)
  9. Goullioud 1936, p. 137.
  10. Le Jardin des lettres, (lire en ligne)
  11. Le Soleil, (lire en ligne)
  12. Goullioud 1936, p. 133.
  13. La Libre Parole, (lire en ligne)
  14. L’Action française, (lire en ligne)
  15. Le Figaro, (lire en ligne)
  16. L’Action française, (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]