Adolphe Alphand
Naissance |
Grenoble |
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Décès |
(à 74 ans) Paris |
Nationalité | Française |
Profession | |
Activité principale | |
Formation |
Jean-Charles-Adolphe Alphand, né à Grenoble le et mort à Paris le , est un ingénieur des ponts et chaussées connu pour son travail d'embellissement de Paris.
Biographie
Après avoir commencé des études au petit séminaire du Rondeau à Grenoble, Alphand s'installe à Paris pour étudier au lycée Charlemagne. Il entre en 1835 à l'École polytechnique, et en 1837 à l'École des ponts et chaussées.
En 1853, il est appelé par le baron Haussmann comme ingénieur en chef au service des promenades et dès lors participe aux transformations de Paris sous le Second Empire en compagnie de son confrère Eugène Belgrand et du jardinier Jean-Pierre Barillet-Deschamps. Il y crée des promenades, des parcs et des jardins destinés à embellir et assainir Paris. Il remodèle également les bois de Vincennes et de Boulogne.
À la destitution du baron Haussmann, le , il reste en poste et à la chute du Second Empire, il est maintenu directeur des travaux de Paris.
Jean-Charles Alphand a notamment aménagé :
- à Paris :
- le square du Temple,
- l'avenue de l’Observatoire de Paris,
- les jardins des Champs-Élysées,
- le parc Monceau,
- le boulevard Richard-Lenoir,
- le parc Montsouris,
- le bois de Boulogne (1855-60),
- le bois de Vincennes (1857-65),
- le parc des Buttes-Chaumont (1864-67),
- le square des Batignolles,
- le square Santiago-du-Chili,
- le jardin du Ranelagh,
- l'actuel square d'Estienne d'Orves.
- en province :
- le parc Borely à Marseille,
- le boulevard des Pyrénées à Pau.
Après le renvoi d'Haussmann, son successeur Léon Say confie à Alphand la direction des travaux. Il poursuit à ce titre l'œuvre d'Haussmann. Il dirige même le service des Eaux à la mort de Belgrand en 1878. Il s'occupe en particulier :
- des fortifications de Paris et des forts avancés,
- des jardins du Trocadéro, réalisés pour l'Exposition universelle de 1878,
- il est un des principaux auteurs du règlement d'urbanisme parisien de 1884,
- de la préparation de l'exposition universelle de Paris de 1889.
Il est fait grand-croix de la Légion d'honneur en 1889[1]. À la mort d'Haussmann, en 1891, il succède à celui-ci au fauteuil 4 de la section VI de l'académie des Beaux-Arts.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris où sa tombe est toujours visible, division 66.
Hommages
- Une rue de Grenoble, une avenue à Montpellier et une rue de Paris portent son nom.
- Un monument à sa mémoire, œuvre du sculpteur Jules Dalou et de l'architecte Jean Camille Formigé, est érigé entre les numéros 17 et 22 de l'avenue Foch, dans le 16e arrondissement de Paris[2].
Notes et références
- « Cote LH/25/63 », base Léonore, ministère français de la Culture
- « Monument à Jean-Charles Alphand », paris1900.lartnouveau.com (consulté le )
Liens externes
- Ingénieur français
- Ingénieur du corps des ponts et chaussées
- Élève du lycée Charlemagne
- Élève de l'École polytechnique (France)
- Académie des beaux-arts (France)
- Naissance en octobre 1817
- Naissance à Grenoble
- Décès en décembre 1891
- Personnalité enterrée au cimetière du Père-Lachaise (division 66)
- Grand-croix de la Légion d'honneur