Jayne Cortez

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Jayne Cortez
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
ManhattanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Sallie Jayne RichardsonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Compton College (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Denardo Coleman (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Label
Genre artistique
Site web
Distinctions
American Book Awards ()
Langston Hughes Medal (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Jayne Cortez (née Sallie Jayne Richardson le à Fort Huachuca dans l'Arizona et décédée le à New York) est une poète et une militante afro-américaine particulièrement connue pour ses lectures publiques souvent accompagnées par des musiciens de jazz. Elle est une des figures littéraires du Black Arts Movement. Elle a enregistré plusieurs CD avec son groupe, les Firespitters.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Sallie Jayne Richardson, connue sous le nom de Jayne Cortez[1] est née le dans la base militaire de Fort Huachuca[2], en Arizona[3] (son père est un militaire de carrière). Elle grandit à Los Angeles , où elle a fréquenté un établissement d'enseignement secondaire spécialisé dans les arts le Compton College (en)[4], où elle a étudié, entre autres, la peinture et le violoncelle. Par l'apprentissage du violoncelle, Cortez se familiarise avec la musique classique, et dans le cercle familial elle est initiée à la musique espagnole et amérindienne, ainsi qu'au blues et au jazz. Après le Compton Community College, elle étudie le théâtre à l'Ebony Showcase de Los Angeles. Elle prend pour nom d'artiste celui de Jayne Cortez, Cortez étant le nom de jeune fille de sa grand-mère maternelle[5].

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1964, elle est une des cofondatrices du Watts Repertory Theater Company de Los Angeles dont elle est la directrice artistique de 1964 à 1970[6].

En 1972, elle crée sa propre maison d'édition, Bola Press[7].

Cortez cofonde une ONG en 1991 avec Ama Ata Aidoo, l'Organization of Women Writers of Africa, Inc. (OWWA) « dans le but d'établir des liens entre des écrivaines professionnelles africaines ». Louise Meriwether est membre du conseil d'administration[8].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

En 1954, Jayne Cortez épouse le jazzman Ornette Coleman[9], le couple donne naissance à un fils Denardo Coleman (en) en 1956, ils divorcent en 1964[6]. En 1975, elle épouse le sculpteur Melvin Edwards[10].

Jayne Cortez décède des suites d'une défaillance cardiaque dans un hôpital new-yorkais[11],[12].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Festivals and Funerals, New York Phrase Text, .
  • Scarifications, Bola Press, .
  • Mouth on Paper, Bola Press, .
  • Firespitter, City Lights Books, .
  • Coagulations: New and Selected Poems, Thunder's Mouth Press, .
  • Poetic Magnetic, Bola Press, .
  • Somewhere in Advance of Nowhere, Serpent's Tail, .
  • A Jazz Fan Looks Back, Hanging Loose Press, .
  • The Beautiful Book, Bola Press, .
  • On the Imperial Highway: New and Selected Poems, Hanging Loose Press, .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Jayne Cortez | American poet », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  2. (en-US) « Jayne Cortez », sur Poetry Foundation, (consulté le ).
  3. (en-US) « Jayne Cortez », sur Academy of American Poets (consulté le ).
  4. (en-US) « Jayne Cortez », sur www.encyclopedia.com (consulté le ).
  5. (en-US) Margalit Fox, « Jayne Cortez, Jazz Poet, Dies at 78 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b (en-US) « Cortez, Jayne 1936- | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  7. (en-US) « Jayne Cortez Biography: Voices from the Shuttle | Modern American Poetry », sur www.modernamericanpoetry.org (consulté le )
  8. (en) « OWWA’s First 20 Years », sur web.archive.org, (consulté le )
  9. (en-GB) Margaret Busby, « Jayne Cortez obituary », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  10. (en-US) « Poetry (for Jayne Cortez) - Gulf Coast: A Journal of Literature and Fine Arts », sur gulfcoastmag.org (consulté le ).
  11. (en-US) Marisa Gerber, « Jayne Cortez dies at 78; poet and performance artist », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
  12. (en-US) « Poet, activist Jayne Cortez dies at 78 », sur UPI, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notices dans des encyclopédies et manuels de références[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Thadious M. Davis, Afro-American Poets Since 1955, Gale Research Co, octobre 1984, rééd. 1985, 432 p. (ISBN 9780810317192, lire en ligne), p. 69-73.
  • (en-US) D.H. Melhem, Heroism in the New Black Poetry: Introductions & Interviews, University Press of Kentucky, , 279 p. (ISBN 9780813117096, lire en ligne), p. 180-212.
  • (en-US) Shari Dorantes Hatch & Michael R. Strickland, African-American Writers: A Dictionary, ABC-CLIO, , 491 p. (ISBN 9780874369595, lire en ligne), p. 65-66.

Articles[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Barbara T. Christian, « There it is: The Poetry of Jayne Cortez », Callaloo, No. 26,‎ , p. 235-239 (5 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) D. H. Melhem and Jayne Cortez, « Profile and Interview: Jayne Cortez », MELUS, Vol. 21, No. 1,,‎ , p. 71-79 (9 pages) (lire en ligne Accès payant),
  • (en-US) Tony Bolden and Jayne Cortez, « All the Birds Sing Bass: The Revolutionary Blues of Jayne Cortez », African American Review, Vol. 35, No. 1,‎ , p. 61-71 (11 pages) (lire en ligne),
  • (en-US) Kimberly N. Ruffin, « "I Got the Blues" Epistemology: Jayne Cortez's Poetry for Eco-Crisis », MELUS, Vol. 34, No. 2,‎ , p. 63-80 (18 pages) (lire en ligne Accès payant),
  • (en-US) Norman (Otis) Richmond Aka Jalali, « Jayne Cortez Forced Her Way into History », The Black Scholar, Vol. 43, No. 1-2,‎ , p. 26-28 (3 pages) (lire en ligne Accès payant),

Liens externes[modifier | modifier le code]