Henry Dumas

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Henry Dumas
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Henry Lee Dumas, né le , à Sweet Home dans l'Arkansas et mort le , à New York,est un poète et romancier afro-américain, dont les thèmes tournent autour du choc entre la culture afro-américaine et la culture occidentale blanche. Il est une des figures littéraires du Black Arts Movement.

Biographie[modifier | modifier le code]

Henry Dumas[1] est né le à Sweet Home (comté de Pulaski )[2] - parfois appelé Sweetwater -, de Appliance Watson et Henry Joseph Dumas[3]. À ses dix ans il emménage avec sa famille à Harlem[4]. En 1953, après ses études secondaires au City College de New York, il s'enrôle dans l'US Air Force[5]. Il est cantonné à la base Lackland Air Force à San Antonio dans le Texas, puis dans une base dans la péninsule arabe[6]. Henry Dumas rédige régulièrement des articles pour les journaux internes de l'US Air Force.

Le 1955, il épouse Loretta Ponton[7], de leur union naissent deux fils, David en 1958, et Michael en 1962.

Démobilisé en 1957, il est accepté à l'université Rutgers.

En 1967, il est engagé comme enseignant au Hiram College (en) dans le village de Hiram dans l'Ohio[8]. Henry y est aussi l'un des rédacteur de la Hiram Poetry Review.

La même année, l'université du Sud de l'Illinois recrute Henry Dumas pour diriger des séminaires de linguistique.

Le 1968, pris pour un autre, il est mortellement blessé par un policier à la gare New York Transit Authority[9].

Les circonstances de son meurtre n'ont jamais pu être élucidées[10] : disparitions de pièces, témoignages contradictoires, rétractation de témoins, etc. Son meurtre, intervenu peu de temps après celui de Martin Luther King, deviendra un symbole de l'impunité des violences policières envers les Afro-Américains[11].

Il laisse derrière lui de nombreux manuscrits qui seront peu à peu édités[12] par son ami et collègue de l'université du sud de l'Illinois Eugene B. Redmond (en).

Sa littérature est considérée comme une référence du Black Arts Movement[13],[14],[15].

Henry Dumas repose au Long Island National Cemetery d'East Farmingdale[16].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Toutes les œuvres d'Henry Dumas ont été publiées sous la direction d'Eugene B. Redmont.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Henry Dumas | American author », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  2. (en-US) « Encyclopedia of Arkansas », sur Encyclopedia of Arkansas (consulté le )
  3. (en) « Henry Dumas Biography - eNotes.com », sur eNotes (consulté le )
  4. (en-US) « Encyclopedia of Arkansas », sur Encyclopedia of Arkansas (consulté le )
  5. (en-US) Academy of American Poets, « Henry Dumas | Academy of American Poets », sur poets.org (consulté le )
  6. (en) Poetry Foundation, « Henry Dumas », sur Poetry Foundation, (consulté le )
  7. (en-US) « Hnery Dumas' Life and Career », sur www.english.illinois.edu (consulté le )
  8. (en-US) « Henry Dumas Bio », sur www.nathanielturner.com (consulté le )
  9. (en) « Henry Dumas, a legacy carried on », sur African American Registry (consulté le )
  10. (en) « Henry Dumas Wrote About Black People Killed By Cops. Then He Was Killed By A Cop », sur www.ualrpublicradio.org (consulté le )
  11. (en-US) Intern, « The Devil and Henry Dumas », sur Boston Review, (consulté le )
  12. (en) « Henry Dumas Wrote About Black People Killed By Cops. Then He Was Killed By A Cop », sur NPR.org (consulté le )
  13. (en-US) Victoria Bond, « Why This Author Murdered by the Police in 1968 Matters Right Now », sur EBONY, (consulté le )
  14. (en-US) Lavelle Porter, « Dry Bones Breathe », sur The New Inquiry, (consulté le )
  15. (en-US) Jabari Asim, « African American Literature in the Black », The Washington Post,‎ (lire en ligne)
  16. (en-US) « Henry Lee Dumas », sur Find a grave
  17. (en-US) « HENRY DUMAS ARK OF BONES short story published posthumously in 1974 », The Making of African American Identity: Vol. III, 1917-1968,‎ (lire en ligne)
  18. (en) « “Jonoah and the Green Stone”: A Novel by Henry Dumas | Michael Gonzales », sur Catapult, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]