HMS Tudor

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HMS Tudor
illustration de HMS Tudor
Le HMS Tudor
Type Sous-marin
Classe Classe T
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Constructeur Arsenal de Devonport Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Quille posée
Lancement
Commission
Statut démoli en
Équipage
Équipage 61 officiers et marins
Caractéristiques techniques
Longueur 84,28 m
Maître-bau 7,77 m
Tirant d'eau 3,89 m à l'avant, 4,45 m à l'arrière
Déplacement 1 290 t en surface
1 560 t en plongée
Propulsion 2 moteurs Diesel
2 moteurs électriques
2 arbres d'hélice
Puissance 2 500 ch (1860 kW) aux moteurs Diesel
1 450 ch (1080 kW) aux moteurs électriques
Vitesse 15,5 nœuds (28,7 km/h) en surface
9 nœuds (17 km/h) en plongée
Profondeur 91 m
Caractéristiques militaires
Armement 6 tubes lance-torpilles internes de 21 pouces (533 mm) orientés vers l'avant
2 tubes lance-torpilles externes orientés vers l'avant
2 tubes lance-torpilles extérieurs au milieu du navire, orientés vers l'arrière

6 torpilles de rechargement
Canon de pont Mk XII de 4 pouces (102 mm)
3 mitrailleuses antiaériennes

Rayon d'action 4 500 milles (8 330 km) à 11 nœuds (20 km/h) en surface
Carrière
Indicatif P326

Le HMS Tudor[Note 1] (pennant number : P326) était un sous-marin du troisième groupe de la classe T en service dans la Royal Navy. Il a été construit à l’arsenal de Devonport, et mis à l’eau le . Il est le premier (et jusqu’à présent, le seul) navire de la Royal Navy à porter le nom de Tudor, d’après la période Tudor ou la dynastie Tudor de monarques anglais. Et de fait, son insigne représentait une rose moitié rouge moitié blanche, évoquant la rose Tudor, surmontée d’une couronne.

Conception[modifier | modifier le code]

Les sous-marins de la classe S, quoique très réussis, se sont avérés trop petits pour des opérations lointaines. Il fallut mettre en chantier la classe T, également très réussie, qui disposait de 21 mètres de longueur en plus et d'un déplacement de 1000 tonnes. Alors que les bâtiments de la classe S avaient seulement six tubes lance-torpilles d'étrave, ceux de la classe T en avaient huit, dont deux dans un bulbe d'étrave, plus deux autres dans la partie mince de la coque au milieu du navire[1].

Engagements[modifier | modifier le code]

Le HMS Tudor fut construit par l’arsenal de Devonport. Sa quille fut posée le , il fut lancé le et mis en service le .

Le HMS Tudor a servi en Extrême-Orient pendant la majeure partie de sa carrière durant la Seconde Guerre mondiale. Il a coulé cinq voiliers japonais, quatre caboteurs japonais et un autre navire japonais, ainsi qu’un voilier non-identifié au nord de Sumatra.

Pendant la guerre, le HMS Tudor fut adopté par l’arrondissement de Bridgend dans le cadre de la Semaine du navire de guerre. La plaque de cette adoption est conservée par le Royal Naval Museum à Portsmouth[2].

Le HMS Tudor a survécu à la Seconde Guerre mondiale. Le , il arrive à Halifax, en Nouvelle-Écosse, pour entreprendre une tournée de trois mois dans les eaux canadiennes et aider à former des navires de surface canadiens à la guerre anti-sous-marine[3]. Il rentre au Royaume-Uni en , relevé par le HMS Tally-Ho[4]. Il fut vendu à la ferraille le et démantelé à Faslane[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références[modifier | modifier le code]

  1. Antony Preston et John Batchelor, « Entre les deux guerres : un sentiment de respect », Connaissance de l'histoire, no 4 Sous-marins de 1919 à nos jours,‎ 1er trimestre 1977, p. 17.
  2. Warship Weeks: Adopting Naval Vessels in World War Two | Royal Naval Museum at Portsmouth Historic Dockyard « https://web.archive.org/web/20120207131810/http://www.royalnavalmuseum.org/info_sheets_Warshipweeks.htm »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),
  3. « Submarine on Loan », King's Printer, vol. 1, no 7,‎ , p. 2
  4. « The Year in Review », King's Printer, vol. 2, no 2,‎ , p. 2–4
  5. « HMS Tudor (P 326) », sur uboat.net (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

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