HMS Lively (G40)

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HMS Lively
illustration de HMS Lively (G40)
Le Lively à Grand Harbour (Malte) le .

Type Destroyer
Classe L
Fonction Militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Constructeur Cammell Laird
Chantier naval Birkenhead, Angleterre
Commandé
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Coulé le
Équipage
Commandant William Frederick Eyre Hussey
Équipage 190-226 officiers et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 110,49 m
Maître-bau 11,20 m
Tirant d'eau 3,05 m
Déplacement 1 951 t
À pleine charge 2 703 t
Propulsion 2 turbines à réduction par engrenages Parsons
2 chaudières Admiralty à 3 tambours
2 hélices
Puissance 48 000 ch (36 000 kW)
Vitesse 36 nœuds (67 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 8 × canons de QF de 4 pouces Mk XVI (4 × 2)
1 × canon quadruple "pom pom" de 2 livres QF (1 × 4)
2 × canons de 20 mm Oerlikon (2 × 1)
2 × mitrailleuses quadruples Vickers AA de 12,7 mm (2 × 4)
8 × lanceurs et 2 × supports pour 110 charges de profondeur
2 × tubes lance-torpilles MK X quadruples 533 mm (2 × 4)
Électronique Radar Type 291 & Type 285
Rayon d'action 5 500 milles marins (10 186 km) à 15 nœuds (27,8 km/h)
soutes à mazout : 567 tonnes
Carrière
Indicatif G40
Localisation
Coordonnées 33° 24′ 00″ nord, 25° 38′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : mer Méditerranée
(Voir situation sur carte : mer Méditerranée)
HMS Lively
HMS Lively

Le HMS Lively est un destroyer de classe L en service dans la Royal Navy pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sa quille est posée le au chantier naval Cammell Laird de Birkenhead, en Angleterre[1]. Il est lancé le et mis en service le [1] sous le commandement du lieutenant commander William Frederick Eyre Hussey[2].

Historique[modifier | modifier le code]

Après ses essais en , le Lively est assigné le mois suivant au Western Approaches Command basé à Greenock. Il appareille de Scapa Flow le en compagnie du Lightning et du croiseur Curacoa pour escorter le sous-marin français endommagé Rubis jusqu'à Dundee[1]. En septembre, il est affecté à la 4e flottille de destroyers basée à Gibraltar, étant l'un des destroyers assigné à l'écran du porte-avions Ark Royal et d'autres capital ships effectuant des livraisons d'avions à Malte[1]. Le , il appareille de Gibraltar pour faire partie de l'escorte de l'Ark Royal et des cuirassés Nelson, Rodney et Prince of Wales appuyant l'opération Halberd. Le Rodney est légèrement endommagé par une attaque aérienne repoussée peu après par les destroyers[1]. À leur retour à Gibraltar le , les navires sont attaqués par le sous-marin italien Adua qui sera coulé peu après[1].

Basé depuis Gibraltar au sein de la Force K, il rejoint finalement la Force H en octobre. Elle est chargée de livrer des avions à Malte. Le , il appareille de Malte en compagnie du Lance et des croiseurs Aurora et Penelope pour intercepter un convoi de ravitaillement ennemi en Méditerranée centrale[1]. Cet affrontement donne lieu à la bataille du convoi Duisburg[1].

Un mois plus tard, la force reprend la mer à la suite de la détection d'un convoi ennemi par l'aviation alliée[1]. Le , le convoi est attaqué et, le 1er décembre, le Lively secourt des survivants du transport de troupes italien Adriatio, coulé par les croiseurs britanniques[1]. Plus tard dans la journée, le pétrolier italien Irido Mantovani est remorqué par le destroyer Alvise da Mosto. Les deux navires sont localisés et coulés peu après. Face à la bravoure du destroyer, les hommes du Lively salua l'équipage avec les honneurs militaires[3].

Le , le Lively rejoint les croiseurs Ajax et Neptune, ainsi que les destroyers Kimberley et Kingston afin d'escorter le navire ravitailleur Breconshire de Malte à la Crète, retournant à Alexandrie le [1]. Le lendemain, les navires font route vers un convoi de ravitaillement de l'Axe escorté par plusieurs capital ships italiens, affrontement qui donnera lieu à la première bataille de Syrte. Le Lively prend part au début de la bataille avant d’être détaché à l'escorte du Breconshire et plusieurs autres navires de guerre à Malte[1]. Le destroyer reprend ensuite la mer avec les Aurora, Penelope et Neptune, et les destroyers Kandahar, Havock et Lance pour tenter d'intercepter un convoi de ravitaillement italien. Mais, le , la force opérationnelle rencontre un champ de mines ; les Neptune et Kandahar sont coulés et les Aurora et Penelope sont endommagés[1].

Le Lively passe les mois de janvier et février à escorter des convois à destination et en provenance de Malte, avant de partir avec une force pour localiser un croiseur italien endommagé qui aurait été signalé le . La force fait l’objet d’une attaque aérienne le au cours duquel le croiseur Naiad est coulé par une torpille. Le Lively prend part au sauvetage des survivants. Le , il est impliqué dans la seconde bataille de Syrte où il tire de nombreuses torpilles[1]. Il est cependant endommagé par des éclats d'obus de 15 pouces tirés depuis le cuirassé italien Littorio. Une cloison est percée causant des inondations, mais il n'y a pas de victimes. Détaché le lendemain pour naviguer vers Tobrouk, le Lively est de nouveau endommagé par d'incessantes attaques aériennes qui ne l’empêche cependant pas de rejoindre le port[1]. Il quitte Tobrouk pour Alexandrie en avril, avant de rejoindre sa flottille une fois les réparations terminées[1].

Le , il appareille d'Alexandrie en compagnie des Jervis, Jackal et Kipling pour transporter du matériel jusqu'à Malte[4]. La consigne est donné de faire demi-tour si elle est localisée par l’aviation ennemie, la force n'étant protégé que par un seul Bristol Beaufort[1]. Le , les forces britanniques font l'objet d'attaques aériennes intensives. Le Lively est bombardé par un escadron allemand de Junkers Ju 88, armés de bombes de 500 et 250 kg. La première attaque détruit son pont, provoquant une brèche dans la coque et la mort de son capitaine. Lors de la seconde attaque, ordre est donné d'abandonner le navire. Le Lively sombre finalement à 160 km au nord-est de Tobrouk, emportant avec lui 77 membres de son équipage[1],[2]. Les Jervis et Jackal ont tous deux été endommagés lors de ces attaques. Le Jackal a dû être sabordé par le Jervis après une tentative de remorquage avortée. Le Jervis a embarqué les survivants des deux destroyers et les a débarqués à Alexandrie[1].

Malgré moins d'un an de service de guerre, le Lively a été décoré de cinq honneurs de bataille : Atlantique 1941, Méditerranée 1941, Convois de Malte 1941-2, Libye 1942, et Syrte 1942[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s Mason, « HMS Lively – L-class Destroyer » (consulté le )
  2. a et b Colledge, Ships of the Royal Navy, p. 201
  3. Giorgio Giorgerini, La guerra italiana sul mare : la marina tra vittoria e sconfitta : 1940–1943, Milano, 1. ed. Oscar storia., (ISBN 978-88-04-50150-3), p. 490
  4. Bragadin 2011, p. 215
  5. Warlow, Battle Honours of the Royal Navy, p. 139

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marc'Antonio Bragadin, La Marina Italiana 1940–1945, Bologna, Odoya, (ISBN 978-88-6288-110-4)
  • (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy from the 15th Century to the Present, Newbury, Casemate, (1re éd. 1969) (ISBN 978-1-935149-07-1)
  • (en) John English, Amazon to Ivanhoe : British Standard Destroyers of the 1930s, Kendal, England, World Ship Society, , 144 p. (ISBN 978-0-905-61764-0, OCLC 52611234)
  • (en) Norman Friedman, British destroyers & frigates : the Second World War and after, London, Chatham, , 256 p. (ISBN 978-1-861-76137-8, OCLC 907151880)
  • (en) Henry Trevor Lenton, British & empire warships of the Second World War, London Annapolis, Md, Greenhill Books Naval Institute Press, , 766 p. (ISBN 978-1-853-67277-4 et 978-1-557-50048-9, OCLC 39245871)
  • Edgar J. March, British Destroyers : A History of Development, 1892–1953; Drawn by Admiralty Permission From Official Records & Returns, Ships' Covers & Building Plans, London, Seeley Service, (OCLC 164893555)
  • (en) Jürgen Rohwer, Gerhard Hümmelchen et Thomas Weis (Chronik des Seekrieges, 1939-1945.), Chronology of the War at Sea, 1939–1945: The Naval History of World War Two, Annapolis, US Naval Institute Press, , 532 p. (ISBN 978-1-861-76257-3 et 978-1-591-14119-8, OCLC 76797349)
  • Peter C. Smith, Fighting Flotilla : RN Laforey Class Destroyers in WW2, Barnsley, UK, Pen & Sword Maritime, , 240 p. (ISBN 978-1-84884-273-1)
  • (en) M. J. Whitley, Destroyers of World War Two : an international encyclopedia, Annapolis, Md, Naval Institute Press, , 320 p. (ISBN 978-0-87021-326-7, OCLC 415654952)
  • (en) Ben Warlow, Battle honours of the Royal Navy, S.l, Maritime Books, (ISBN 978-1-904-45905-7, OCLC 1158345875)

Liens externes[modifier | modifier le code]