Gémeaux (astrologie)

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Gémeaux
Représentation en noir du symbole illustrant le signe Gémeaux en astrologie.
Représentation symbolique du signe Gémeaux.
Période Du 21 mai[1]
au 21 juin[1]
Place dans le zodiaque 3e signe
Élément Air
Polarité Masculin
Mode Mutable
Maison associée Maison 3
Astre(s) gouvernant(s) Mercure
Opposé polaire Sagittaire

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Le signe astrologique des Gémeaux, de symbole ♊︎, est lié aux personnes nées entre le 21 mai et le 21 juin[1] en astrologie tropicale[2]. Il correspond pour celle-ci (la plus populaire en Occident) à un angle compris entre 60 et 90 degrés comptés sur l'écliptique (le cercle des signes du zodiaque) à partir du point vernal[3]. Il est associé à la constellation du même nom en astrologie sidérale.

Mythologie

Pour les Grecs, la constellation des Gémeaux représente Castor et Pollux, les frères jumeaux d'Hélène de Troie. Les Gémeaux sont l’une des 48 constellations identifiées par Ptolémée.

Les Romains y voient Romulus et Rémus.

Astrologie

La représentation des Gémeaux.

Le signe des Gémeaux est lié à l'élément classique de l'Air ; c'est donc censé être un signe de communication[4] ; il partage cet élément avec la Balance et le Verseau[5]. Son opposé polaire est le Sagittaire.

Claude Ptolémée dans son Tetrabiblos a rejeté les décans[6], mais les maîtres des décans d'après Teukros (Ier siècle apr. J.-C.) nous sont connus[7]: le 1er décan du Signe des Gémeaux est gouverné par Jupiter, le 2e décan par Mars, et le 3e décan par le Soleil.

Selon André Barbault, le natif des Gémeaux « joue sa vie ou vit son jeu »[8].

Xavier Abert[9] déclare[10]: « Leur facilité de contact et de communication a l'avantage de poser en principe: "Je ne sais pas ce qui est vrai" ». Selon André Barbault, les natifs des Gémeaux auraient tendance à ne pas prendre les choses au sérieux et à ne pas se prendre au sérieux[11].

Gustave Lambert Brahy synthétise le signe des Gémeaux par les trois mots-clef suivants: Distribution (c'est lui qui le met en italique)[12], Compréhension, Adaptation[13].

Doté d'une grande curiosité intellectuelle[14], ce serait un signe « cérébral »[15]. Le revers de la médaille de sa multiplicité de centres d'intérêt[16] serait un côté « inconstant » voire « superficiel »[17]. Quant au pendant de son adaptabilité, ce serait une débrouillardise[18] parfois trop détachée de la morale[19]. Avec la planète Jupiter en exil, selon la tradition astrologique, « l'élan mystique est presque inexistant »[20].

Illustrations

  • Portail nord de la cathédrale de Chartres.
    Portail nord de la cathédrale de Chartres.
  • Vitrail sud de la cathédrale de Chartres.
    Vitrail sud de la cathédrale de Chartres.
  • Les gémeaux : portail gauche de la façade de la cathédrale d'Amiens.
    Les gémeaux : portail gauche de la façade de la cathédrale d'Amiens.

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Notes et références

  1. ↑ a b et c La date exacte variant d'année en année, il est nécessaire de consulter la position du Soleil dans les éphémérides pour le jour-frontière.
  2. ↑ Le zodiaque dit tropical est le zodiaque des saisons.
  3. ↑ André Barbault, Traité pratique d'astrologie, ed. Seuil, 1961, (ISBN 2-02-001899-3), p. 23 et 26
  4. ↑ Steven Forrest, Astrologie: le Ciel intérieur, Éditions du Rocher, (ISBN 9-782268-009407), 1990 , p. 78.
  5. ↑ André Barbault, Traité pratique d'astrologie, ed. Seuil, 1961, (ISBN 2-02-001899-3), p. 84
  6. ↑ W.E. Peuckert, L'astrologie, Petite Bibliothèque Payot, 1980, p. 100.
  7. ↑ tels qu'ils sont rapportés par W.E. Peuckert dans l'opus déjà cité, à la page 103.
  8. ↑ Traité pratique d'astrologie, ed. Seuil, 1961, (ISBN 2-02-001899-3).
  9. ↑ auteur de L'art d'interpréter un thème astral, éditions Quintessence, collection Éveil et conscience, 192 pages.
  10. ↑ page 15 de la revue Horoscope d'octobre 2012.
  11. ↑ André Barbault, Connaissance de l'astrologie, Éditions du Seuil, 1975, p. 132.
  12. ↑ A l'instar du dieu Mercure, associé à la planète du même nom, le natif des Gémeaux est vu comme parfait pour le rôle d'intermédiaire.
  13. ↑ Gustave Lambert Brahy, Soyez vous aussi astrologue, Coll. La Roue Céleste, Éd. Dervy-Livres, 1982, (ISBN 2850760560), p. 81.
  14. ↑ Steven Forrest, op. cité, p. 81.
  15. ↑ Yves Haumont, La langue astrologique, Coll. Zénith, CEDRA, (ISBN 2-907244-00-0), 1988, p. 119.
  16. ↑ Laurène Petit, Dico-Signes Les Gémeaux, éd. Créalivres, 1985, (ISBN 2-86721-027-5) (BNF 34862059), p. 30.
  17. ↑ Laurène Petit, op. cité, p. 33.
  18. ↑ Yves Haumont, op. cité, p. 119.
  19. ↑ Laurène Petit, op. cité, p. 52.
  20. ↑ George Antarès, L'art de l'interprétation en astrologie, Édition Flandre-Artois, Tourcoing, 1984.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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