Guyonvelle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 22 août 2021 à 17:30 et modifiée en dernier par ProméthéeBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Guyonvelle
Guyonvelle
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Langres
Intercommunalité Communauté de communes des Savoir-Faire
Maire
Mandat
Jean-Louis Ouzelet
2020-2026
Code postal 52400
Code commune 52233
Démographie
Gentilé Guyonvellois
Population
municipale
96 hab. (2021 en diminution de 9,43 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 18″ nord, 5° 42′ 30″ est
Altitude Min. 244 m
Max. 413 m
Superficie 5,34 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Chalindrey
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Guyonvelle
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Guyonvelle
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Marne
Guyonvelle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Guyonvelle

Guyonvelle est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Géographie

Communes limitrophes de Guyonvelle
Soyers Voisey
Guyonvelle
Anrosey Laferté-sur-Amance Velles

Urbanisme

Typologie

Guyonvelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40 %), prairies (23,4 %), terres arables (22,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), zones urbanisées (4,9 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

Histoire

Politique et administration

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
19/05/1929 27/01/1944 Albert Bresson Radical-Socialiste  
28/01/1944 16/03/1975 André Bresson Radical-Socialiste Conseiller général du canton de Laferté-sur-Amance (1945-1970)
17/03/1975 18/03/1983 Jean-Marie Bresson PS  
19/03/1983 13/05/2008 Jean-François Guéniot DVG Enseignant - Conseiller général du canton de Laferté-sur-Amance (2008-2015)
13/05/2008 En cours Jean-Louis Ouzelet DVD Agriculteur retraité

Population et société

Une rue du village vers 1907.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].

En 2021, la commune comptait 96 habitants[Note 2], en diminution de 9,43 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
303368397328382365387379383
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
314324338334318289289251219
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
222222197180181194204212215
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
227225189177146120121121105
2017 2021 - - - - - - -
10796-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Autre famille de la commune, la famille Bresson, qui durant près d'un demi-siècle sera aux commandes politiques et économiques de la commune. En effet au début du XXe siècle, Albert Bresson fonde une petite scierie non loin de là, à Laferté-sur-Amance. Rapidement cette petite affaire va prendre de l'importance, au niveau local puis départemental, de plus Albert Bresson devient maire de Guyonvelle en 1929, charge qu'il exercera jusqu'à sa mort en 1944. Au sortir de la guerre, ce que l'on nomme désormais la « SA Bresson » est en pleine expansion dans un contexte d'euphorie économique lié a la reconstruction. Les deux fils d'Albert, André et Lucien Bresson reprennent la tête de l'entreprise, c'est ainsi que se met en place une direction à deux têtes, celle-ci se fera dans une parfaite entente. En ce qui concerne la succession à la mairie, c'est l'ainé André qui suivra les traces de son père. Dès la mort de son père, il est élu en 1944 maire de Guyonvelle, et la même année conseiller général, charges qu'il exercera à son tour jusqu'à sa mort en 1975. Durant ce qu'il est devenu courant d'appeler « les trente glorieuses », l'entreprise connu son âge d'or. Entre 1956 et 1962, une deuxième usine ouvre à Nuits-Saint-Georges (Côte d'Or), mais pour des raisons d'éloignement géographique entre les usines, car celle de Laferté est destinée à la conception de produits bruts (traverses de chemins de fer, grumes...), la deuxième est une parqueterie, cette dernière sera revendue. C'est ainsi que peu après André et Lucien Bresson rachètent une usine de déroulage à Hortes (Haute-Marne) qui cette fois ci est proche de Laferté et offrira de nouveaux débouchés. À cette époque, la Famille Bresson emploie plus d'une centaine de personnes, ce qui est considérable dans un département ou l'industrie est très peu développée en dehors de l'agroalimentaire, et que ce département est très peu peuplé. De ce fait, ce sera la première scierie du département, ainsi qu'une des premières usines exportatrices. La plupart des employés sont originaires de Guyonvelle, ce qui va faire des Bresson le quasi unique employeur de cette commune, un cas unique dans la région, ainsi on verra se développer un paternalisme puissant au sein de ce qu'on nommera la communauté. André est le patriarche, le père.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.