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Gudule (auteur)

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Gudule
Gudule en 2008.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
PuycelsiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Anne Jacqueline Madeleine Bocquillon Liger-BelairVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Gudule, Anne Duguël, Anne Carali, Anne Karali, Lili Bidault, Badaji BadajouVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Conjoint
Enfants
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Genres artistiques
Site web
Blog officiel
Distinction
Prix Bob-Morane 2002 catégorie “Meilleure nouvelle”
Prix Ozone
Prix d'honneur du Prix Masterton 2016 pour l'ensemble de sa carrière
Œuvres principales
  • Entre chien et louve
  • La Bibliothécaire

Gudule, nom de plume d'Anne Jacqueline Madeleine Bocquillon-Liger-Belair, née le à Ixelles, une commune de la Région de Bruxelles-Capitale en Belgique, et morte le à Puycelci en France[1],[2], est une écrivaine belge francophone. Elle écrit pour les enfants et pour les adultes et signe aussi sous les noms de (Anne) Duguël, (Anne) Guduël, Anne Gudule, (Anne) Carali, (Anne) Karali, Gudule! ou Lili Bidault[3].

Biographie

« Monomaniaque de la lecture et de l’écriture[4] », comme elle se plaît à se qualifier elle-même, Anne Liger-Belair cultive dès son plus jeune âge le goût de la lecture. Elle suit une partie de sa scolarité dans un pensionnat religieux[5] où elle grandit dans un milieu qui l’étouffe. Son père Gérard est un ami d’Hergé, pour lequel il assure l’expertise des bateaux et des avions que dessine ce dernier, mais l'univers catholique et traditionaliste qui l'entoure ne lui convient guère[6]. Elle découvre la poésie et les auteurs fantastiques belges Jean Ray et Michel de Ghelderode qui lui donnent le goût de l’irrationnel et de l’étrange[4], mais aussi l'envie d'écrire : durant toute son enfance, de 1950 à 1965, elle compose des centaines de poèmes et une dizaine de romans[7], dont elle exploitera trente-cinq ans plus tard le tout premier — Le Couvent maudit — sous le titre L’École qui n’existait pas[6].

Dans les années 1960, après des études d’Arts-déco menées tant bien que mal à Bruxelles, elle part six ans au Liban où elle travaille comme journaliste et crée aussi des costumes de théâtre[3]. Elle y rencontre et y épouse l'auteur de bande dessinée Paul Karali, dit Carali. En 1967 naît leur fils Olivier, qui deviendra écrivain, conteur et scénariste de bande dessinée sous le pseudonyme d'Olivier Ka[8].

À son retour en France, en 1971, elle écrit et dessine pour des magazines jeunesse tels que Pomme d’api et Pif poche, mais également pour des journaux satiriques comme Hara-Kiri, Fluide glacial, Charlie Hebdo, Charlie Mensuel, L'Écho des savanes et Psikopat.

En 1977, elle a un deuxième enfant avec Carali, une fille — Mélanie —, qui deviendra elle aussi dessinatrice de bande dessinée sous le pseudo de Mélaka.

En 1979, Yvan Delporte, ancien rédacteur-en-chef du journal Spirou et du Trombone Illustré, lui demande un texte pour sa chronique mensuelle Pendant ce temps à Landerneau dans le mensuel (À suivre), texte qui sera censuré. Les aventures de Zoé Borborygme, « trayeuse spécialisée dans une banque du sperme[9] », ne voyent donc pas le jour[10]. À cette époque, elle signe aussi des contes et des billets d’humeur, mais également des scénarios pour Pichon, Carali, Siné et d'autres. De plus, elle anime sur Radio Libertaire une émission consacrée à la bande dessinée.

En 1987, après s'être séparée de Carali[6], elle publie sous le pseudonyme de Gudule[3], son premier album pour la jeunesse, Prince charmant poil aux dents, chez Syros, et en 1990 son premier livre pour adultes : Et Rose elle a vécut chez Denoël. À partir de ce jour, elle signera près de 300 livres[11] comme « écrivaine pour la jeunesse, surtout, et pour les adultes aussi un peu[6] » dit-elle, sous des noms aussi divers que (Anne) Duguël, (Anne) Guduël, Anne Gudule, (Anne) Carali, (Anne) Karali ou Lili Bidault pour les adultes, et Gudule, la sainte patronne de la ville de Bruxelles, pour les enfants et les adolescents : « Quand on écrit beaucoup, la tentation est grande de prendre plusieurs pseudos : ça évite de lasser les lecteurs et les libraires. Par ailleurs, les éditeurs ne peuvent pas te sortir 50 bouquins dans l'année, ça ne fait pas sérieux. Alors que si tu écris sous des noms différents, il n'y a aucun problème[3]. »

En 2003, lassés de Paris, Gudule et son compagnon Sylvain Montagne quittent la capitale pour s'installer à 50 km. d'Albi, dans le petit village de Puycelsi dont ils sont tombés follement amoureux. La forêt de Grésigne, proche de ce hameau de quelques centaines d'habitants, inspirera à Gudule de nombreux contes traditionnels basés sur les légendes locales : « J'ai quitté Paris en 2003. Sylvain et moi aspirions à vivre à la campagne. Nous nous sommes dirigés vers Toulouse où le climat nous attirait. En chemin, nous avons visité Puycelsi, petit village fortifié « dans son jus », et nous en sommes tombés amoureux fous. De sorte que, dans la même journée, nous avons découvert le lieu, décidé de nous y installer, et trouvé une maison à vendre avec une vue imprenable sur la vallée[11]. » Gudule y passera le restant de sa vie.

En 2008, elle rejoint l'équipe du magazine satirique Siné Hebdo dès son premier numéro[12],[13].

Elle décède en 2015 des suites d'une longue maladie, une tumeur au cerveau[14].

En 2018, dans Sous les bouclettes, sa fille Mélaka lui rend hommage en racontant les dernières années de sa vie. Elle met en parallèle son déclin progressif, avec des épisodes plus anciens où sa vitalité et sa personnalité gaffeuse créent des respirations dans le récit[15],[16].

Œuvres pour la jeunesse

Pour les enfants et les adolescents, Gudule publie des romans qui traitent de manière drôle et légère de sujets graves et d'actualité. À titre d'exemple, elle a abordé des thèmes aussi variés que l’enfance maltraitée (Agence Torgnole, frappez fort, 1991), la séropositivité en milieu scolaire (La Vie à reculons), l'errance des sans-abris (L’Envers du décor) ou le racisme (L’Immigré et Crime City).

Membre de l'association littéraire française la Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse[17], ses romans pour la jeunesse rencontrent un immense succès[18] et ont reçu plus de 50 prix et distinctions[19].

Œuvres pour adultes

Relevant d’un fantastique minimaliste, voire quasi inexistant, les romans pour adultes d'Anne Duguël n’en ont pas moins des accointances avec le policier. L’auteur rappelle Marc Agapit par son humour macabre. Son fantastique plonge ses racines dans l’enfance, ses peurs et ses angoisses et dans les dysfonctionnements psychiques de l’être humain. Ses histoires de possession, de jalousie, d’envoûtement, de transferts de personnalité, et de schizophrénie acquièrent en effet une structure solide, propre à porter, sans dérive externe, l’émotion fantastique. Pour elle, il n’y a pas de plus grande peur que celle que nous portons en nous, en permanence, à l’état endémique. Toute son œuvre semble affirmer que les ferments de l’épouvante se trouvent dans notre quotidien : cauchemars, traumatismes, vertiges intérieurs, pièges de la mémoire, impuissance devant le temps qui passe, la maladie, la dégradation, la mort…

Premier roman de ce genre, Le Corridor (1991) retrace la quête d’une femme prête à tout pour percer le secret de jeunesse de son mari. Ce qui inaugure ce roman, c’est la thématique de l’enfance brisée, une thématique qui, couplée avec celle de la folie, va devenir l’objet précis des développements romanesques futurs d’Anne Duguël.

En 1994, elle entame une collaboration avec le Fleuve noir et la collection « Frayeur » dirigée par Jean Rollin. Asylum (1994) raconte la vengeance d’un petit garçon surdoué qui découvre qu’il fait l’objet d’expériences génétiques à son insu et que les savants qu’il prenait pour ses parents ont tué ses vrais parents. Raconté du point de vue de l’enfant, le roman fait preuve d’une richesse de sensibilité et d’émotion rares.

La même atmosphère sombre pèse sur Gargouille (1995), consacré à la revanche d’une orpheline disgracieuse qui, autrefois, a été le souffre-douleur de ses camarades dans un pensionnat religieux. La Baby-sitter (1995) met en scène une gouvernante qui, traumatisée dans sa prime enfance, se laisse dominer peu à peu par la violence que contient les contes de fées qu’elle lit le soir à deux enfants. Par un renversement des situations, ces derniers deviennent, comme dans un jeu, les bourreaux de celle qui, tout d’un coup, se prenait pour l’ogre et les traquait. Chez Duguël, le climat fantastique peut provenir du non-dit, de pensées secrètes et des mystères de l’inconscient.

Avec La Petite fille aux araignées (1995), l’auteur nous entraîne dans l’univers intérieur d’une petite fille enfermée dans l’autisme à la suite du décès de sa mère et la mort de sa tante dévorée par son chien. Incapable de la comprendre, les adultes la poussent à agir secrètement pour réparer son drame.

Après l’arrêt de la collection « Frayeur », Anne Duguël publie Petite chanson dans la pénombre (1996), un roman d’atmosphère sur le thème du fantôme vengeur, dans la collection « Poche Revolver-fantastique » (Florent Massot). L’âme d’une petite fille, violée et tuée, erre depuis cinquante ans, prisonnière dans le hangar d’une vieille ferme, qu’un couple décide de rénover. En la personne de leur fille, le fantôme tiendra l’instrument de sa vengeance contre celui qui l’a amené là.

Avec Mon âme est une porcherie (1998), autre variation sur l’innocence crue et cruelle des enfants, Duguël livre son roman le plus violent, le plus désespéré et le plus poignant, pourtant écrit comme une farce. Une petite fille, ayant dérobé le cochon en peluche porte-bonheur de sa copine, se persuade que celui-ci possède des attributs magiques. Rêve-t-elle les meurtres abominables qu’elle lui fait accomplir ou sont-ils véritables ?

Moins fantastique et érotique mais tout aussi dérangeant, Dans la bulle de l’ange (1998) raconte, sur fond de trafic d’organes, d’internement abusif et d’émasculation d’un génie créateur, le récit d’une jeune adolescente qui fait évader d’un asile psychiatrique un malade, célèbre auteur de bandes dessinées, persuadée qu’il est enfermé à tort.

Enfin, lorsqu’on exacerbe la paranoïa jusqu'au crime, les conséquences d’une méprise peuvent s’avérer effroyables comme l’illustre La Mort aux yeux de porcelaine (1999), histoire d’un gamin conditionné par ses parents à voir, en tout adulte qui s’intéresse à lui, un pédophile et un bourreau potentiel.

Style épuré et concis, sens de la narration et de la bizarrerie, Duguël se place aux côtés des auteurs du mouvement fantastique érotique, par son humour noir décalé, sa sensibilité féminine. Elle dépeint l'enfance avec véracité et vivacité.

Œuvres

Voir l'article détaillé pour une liste exhaustive des œuvres de Gudule. Ici ne figurent que ses œuvres emblématiques.

Publications pour les adultes

Récit

  • Et Rose elle a vécu / Gudule (Denoël, coll. "Périphérique", 1990)

Compilations

  • Le Club des petites filles mortes : intégrale des romans fantastiques, vol. 1 / Gudule (Bragelonne, coll. "L'Ombre", 2008) ;
  • Les Filles mortes se ramassent au scalpel : intégrale des romans fantastiques, vol. 2 / Gudule (Bragelonne, coll. "L'Ombre", 2009).

Recueils de nouvelles

  • Mémoires d'une aveugle (Rivière Blanche, coll. "Noire" no 37, 2012).
  • Contes à vomir debout, ill. de Philippe Caza (Armada, 2015)

sous le pseudonyme de Gudule

Contes et nouvelles

  • Contes et légendes des fées et princesses (Nathan, coll. « Contes et légendes » no 39, 2001, 2012)
  • Contes et Légendes des Mille et une nuits (Nathan, coll. « Contes et légendes » no 51, 2004 ; reprise partielle : Nathan, coll. « Contes et légendes » (grand format), 2012)
  • Contes et Légendes de l'amour (Nathan, coll. « Contes et légendes » no 55, 2005) ; rééd. sous le titre Contes et Légendes les amoureux légendaires (Nathan, coll. « Contes et légendes » no 55, 2011)
  • Contes et Légendes des Elfes et des Lutins (Nathan, coll. « Contes et légendes » no 55, 2006, 2012)
  • Contes et Légendes Ogres et Géants (Nathan, coll. « Contes et légendes » no 63, 2008, 2010, 2012)
  • 40 contes pour les tout-petits (Lito, coll. « J'aime les histoires », 2009, 2011, 2012 ; rééd. sous le titre Quarante contes pour les petits : Andersen, Grimm, Perrault..., Lito, coll. « Mes petites histoires du soir », 2014)
  • Mythologie grecque (Milan, coll. « Mille ans de contes », 2011, 2015)
  • Comment Pauvre Jean roula le malin et autres fabliaux (Nathan, coll. « Nathan poche : dès 11 ans » no 251, 2014)
  • Journal d'un clone

Romans

  • Cauchemars à l'école Gare à la poupée Zarbie [MiC_MaC] poche, 2011 (ISBN 9782362211287) ;
  • La Maison cannibale [MiC_MaC] poche, 2011 (ISBN 9782362210976) ;
  • L'École qui n'existait pas (série « Mickette ») (Nathan, coll. « Pleine Lune », 1994) Réédition Pocket Jeunesse, 2003 ;
  • La Vie à reculons (Hachette Jeunesse, coll. « Le Livre de poche Jeunesse », 1994). Réédition 2001 ;
  • La Bibliothécaire (Hachette Jeunesse, « Le Livre de poche Jeunesse » 1995. Nombreuses rééditions ;
  • L'Envers du décor (Hachette Jeunesse, coll. « Le Livre de poche Jeunesse », 1996) ;
  • Ne vous disputez jamais avec un spectre (Hachette Jeunesse « Vertige Cauchemar » no 1300, 1997) ; Réédition coll. « Le Livre de poche Jeunesse »
  • La Fille au chien noir (Hachette Jeunesse, coll. « Vertige Fantastique », 1998) Réédition coll. « Le Livre de poche Jeunesse », 2004 et 2010 ;
  • J’irai dormir au fond du puits (Grasset Jeunesse, coll. « Lampe de poche » no 30, 1999, Prix de la SGDL 1999, Prix des Incorruptibles 2000) ;
  • L'Amour en chaussettes, (Éditions Thierry Magnier, 1999) ;
  • J'ai 14 ans et je suis détestable (Flammarion, coll. « Tribal », 2000) ;
  • Après vous, M. de La Fontaine (Hachette Jeunesse, coll. « Le Livre de poche Jeunesse », 19)
  • Mon petit frère est un extra-terrestre (Lire c'est partir)
  • Regardez-moi (Tribal Flammarion, 2001)
  • Le Bal des ombres (Mijade, 2008)
  • Le Garçon dans ma tête (Mijade, 2011)

Séries

  • Mickette (Nathan)
  • Les Frousses de Zoé (Bibliothèque rose) = Zoé-la-trouille (Hachette jeunesse, coll. « Le Livre de poche jeunesse »)

Récits

  • La série autobiographique Rose (3 tomes publiés) :
    • La Vie en rose (Grasset Jeunesse, coll. « Lampe de poche », 2003);
    • Soleil rose (Grasset Jeunesse, coll. « Lampe de poche », 2004);
    • La Rose et l'Olivier (Grasset Jeunesse, coll. « Lampe de poche », 2005);

Novélisations

  • L'Instit de Pierre Grimblat d'après un personnage de Didier Cohen, (« Bibliothèque verte », Hachette Jeunesse)

La Vie à reculons et La Bibliothécaire sont recommandés par l'Éducation nationale. La Bibliothécaire a fait l'objet d'une étude complète destinée aux classes de 6e dans la revue l'École des lettres.

Adaptation

La nouvelle intitulée La petite fille qui mordait ses poupées a été adaptée sous forme de court-métrage par Jonathan Rio. Le film est visible ici.

Notes et références

  1. « Relevés partenaires - Acte de décès d'Anne Jacqueline Madeleine Bocquillon-Liger-Belair », sur Geneanet.
  2. « Gudule est décédée... », sur Actualitté, (consulté le )
  3. a b c et d Gudule, apparition de ce pseudonyme, sur le site officiel.
  4. a et b Gudule, l’écriture en signe de tolérance, Natacha Wallez, Le Carnet et les Instants.
  5. Sa vie (1945-2015), sur le site officiel.
  6. a b c et d Anne Liger-Belair, Philippe-Jean Catinchi, Le Monde, 28 mai 2015.
  7. Gudule, sur Fnac.com.
  8. Mélaka (1977-...)., Sous les bouclettes, Paris, Éditions Delcourt, 234 p. (ISBN 978-2-413-00013-6 et 2413000135, OCLC 1041141050, lire en ligne)
  9. Gudule, sur Le Vieux-Monde qui n'en finit pas.
  10. Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault, Yvan Delporte, réacteur en chef, Italie, Dupuis, , 334 p. (ISBN 978-2-8001-4278-4)
  11. a et b Le village de Puycelsi et la forêt de Grésigne, sur le site officiel.
  12. Siné Hebdo : les collaborateurs, sur Journalisme.com.
  13. Un casting d'enfer!, Anne Crignon, 1er septembre 2008, dans BibliObs
  14. Les libraires, « Décès de l’auteure Gudule », sur Revue Les libraires, (consulté le )
  15. « Sous les bouclettes et par-delà la douleur : Gudule est partie mais Mélaka la rend belle et immortelle », sur Branchés Culture, (consulté le )
  16. « Sous les bouclettes poussent la vie et l'amour », sur Comixtrip (consulté le )
  17. « La charte des auteurs & des illustrateurs », sur repertoire.la-charte.fr (consulté le )
  18. Gudule : Biographie, sur Le Petit Littéraire.
  19. Prix littéraires et distinctions, sur le site officiel.

Annexes

Articles connexes

Liens externes