Geoffrey Hinton

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Geoffrey Hinton
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Howard Everest Hinton (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Geoffrey Hinton, né le à Wimbledon (Royaume-Uni), est un chercheur canadien spécialiste de l'intelligence artificielle et plus particulièrement des réseaux de neurones artificiels. Il fut membre de Google Brain et est professeur au département d'informatique de l'université de Toronto. Il a été l'un des premiers à mettre en application l'algorithme de rétropropagation du gradient pour l'entraînement d'un réseau de neurones multi-couches. Il fait partie des figures de proue de la communauté de l'apprentissage profond[1] et de ceux qui ont alerté sur les risques émergents liés à l'intelligence artificielle[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Hinton a fait ses études au King's College où il obtient une licence de psychologie expérimentale en 1970. Il a réalisé un doctorat en intelligence artificielle à l'Université d'Édimbourg dirigé par Christophe Longuet-Higgins et achevé en 1978.

Après son doctorat, il a travaillé successivement à l'université du Sussex, à l'université de Californie, à l'université Carnegie-Mellon et à l'université de Toronto[3]. Hinton a réalisé un cours en ligne sur la plateforme Coursera en 2012 portant sur les réseaux de neurones artificiels[4]. Il a rejoint Google en 2013.

En , il présente le concept de "capsule networks" (réseaux de neurones à capsules) qu'il présente comme un tournant de l'apprentissage profond[5].

Recherche[modifier | modifier le code]

Les travaux de recherche de Hinton concernent principalement les réseaux de neurones artificiels en lien avec l'apprentissage automatique et l'étude de la mémoire ou de la perception. Il a été l'un des premiers chercheurs à avoir fait la preuve de l'utilisation de l'algorithme de rétropropagation du gradient pour l'entraînement de réseaux de neurones multi-couches. Il a co-inventé les machines de Boltzmann avec David Ackley et Terry Sejnowski (en)[6]. Ses autres contributions portent sur les représentations distribuées, les time delay neural network (en), le produit et mélanges d'experts, les machines de Helmholtz (en), la visualisation de données - il est co-inventeur de l'algorithme t-SNE

Prise de position[modifier | modifier le code]

En 2023, à la suite des récents progrès dans le domaine de l'intelligence artificielle, Geoffrey Hinton alerte les gens sur les menaces que pourraient constituer à l'avenir les intelligence artificielles[7]. Il déclare que « les futures versions de cette technologie pourraient être un risque pour l’humanité »[8]. Il évoque de nombreux problèmes à cette montée en puissance des intelligences artificielles comme des suppressions massives d'emplois et la propagation de fausses informations[9].

Distinction[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Benhamou, « Les pionniers de l'IA Yann LeCun, Geoffrey Hinton et Yoshua Bengio remportent le prix Turing », sur ZDNet, (consulté le )
  2. « Intelligence artificielle : l'avertissement d'un des pères fondateurs », sur Le Figaro, (consulté le )
  3. (en) Jeff Gray, « U of T professor Geoffrey Hinton hailed as guru of new computing era », The Globe and Mail, (consulté le ).
  4. (en) « Coursera - Free Online Courses From Top Universities », sur coursera.org via Wikiwix (consulté le ).
  5. Johanna Diaz, « Réseaux de neurones: Geoffrey Hinton annonce un tournant fondamental », sur Actu IA, (consulté le ).
  6. (en) Ackley, David H, Hinton Geoffrey E et Sejnowski, Terrence J, « A learning algorithm for Boltzmann machines », Cognitive science, Elsevier, vol. 9, no 1,‎ , p. 147–169.
  7. « Geoffrey Hinton, pionnier de l’IA, quitte Google et dit « regretter » son invention », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (en-US) Cade Metz, « ‘The Godfather of A.I.’ Leaves Google and Warns of Danger Ahead », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  9. Le Point magazine, « Les 5 dangers de l’IA selon Geoffrey Hinton, un de ses pionniers », sur Le Point, (consulté le ).
  10. « La gouverneure générale annonce 103 nouvelles nominations au sein de l’Ordre du Canada », sur gg.ca, (consulté le ).
  11. « Un Français parmi les quatre lauréats du prix Princesse des Asturies de recherche scientifique et technique 2022 », sur Ambassade de France en Espagne (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]