Forges et chantiers de la Méditerranée
Forges et chantiers de la Méditerranée | |
Création | [1] |
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Fondateurs | Philip Taylor (en)[2] et Armand Behic |
Activité | Construction navale et industrie métallurgique (d)[3] |
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Les Forges et chantiers de la Méditerranée ou Société nouvelle des forges et chantiers de la Méditerranée (FCM) furent une entreprise de construction navale française de La Seyne-sur-Mer.
Histoire
La société des Forges et Chantiers de la Méditerranée a été fondée en 1853 par Louis Henri Armand Béhic (1809-1891) soutenu par Napoléon III. À l'origine, elle se composait d'un chantier de construction naval à La Seyne et d'un atelier de mécanique de forge à Marseille, sous la direction technique de François Bourdon.
En 1856, elle prit le nom de Société Nouvelle des Forges et Chantiers de la Méditerranée. En quelques années, après installation de divers ateliers de blindage, tôlerie et chaudronnerie, elle honore des commandes de navires de guerre à l'exportation (Russie, Italie, Brésil, etc.).
En 1872, elle acquiert des établissements au Havre[4] comprenant le chantier de construction navale à Graville-Sainte-Honorine et l'usine Mazeline de moteurs et hélices. L'ensemble du groupe participe activement au programme de réarmement de l'artillerie de l'armée française.
Au début du XXe siècle, la fabrication en matériel d'artillerie prend de l'essor et la société construira même des chars d'assaut pendant la Première Guerre mondiale. Les bombardements de ses sites de production durant la Seconde Guerre mondiale interrompirent ses productions.
Après-guerre, un effort de modernisation des sites est entrepris. La crise de la construction navale en France, à partir de 1959, met le secteur en déclin. Des grands chantiers sont fermés. Les Forges et Chantiers de la Méditerranée sont mises en cessation d'activité à partir du 1er juillet 1966. La reprise de la société fut effectuée par les CNIM (Constructions navales et industrielles de la Méditerranée).
Quelques navires construits
- le trois-mâts barque Tamaris à coque en fer (1868)
- le croiseur grec Navarhos Miaoulis (1878)
- le croiseur protégé français : D'Entrecasteaux (1896)
- le croiseur protégé français : Catinat (1896)
- le cuirassé russe, type Pré-dreadnought : Tsarevitch (1901)
- le cuirassé français, type Dreadnought : Paris (1902) de classe Courbet
- l'Amiral Makaroff (1905) : croiseur cuirassé pour la Marine impériale russe
- le navire-hôpital britannique : HMHS Salta (1911)
- le porte-avions Béarn (1920)
- les paquebots français : Gouverneur Général Tirman (1922), Djenné (1931) et El Mansour (1932)
- les contre-torpilleurs de la Marine nationale française Le Malin et L'Indomptable de la classe Le Fantasque (1933)
- le dernier bateau-feu français : le Sandettié (1947)
- le car-ferry Napoléon de la Compagnie générale transatlantique (1959)
- le navire de croisière : Sagafjord (1965)
- le car-ferry Fred Scamaroni de la Compagnie générale transatlantique (1965)
- le car-ferry Avenir de la Compagnie de navigation mixte (1966)
Chars construits
Bibliographie
- Jean-Louis Maillard, « La construction navale au Havre de 1830 à nos jours », Études normandes, 29e année, no 3, , p. 41-68 (lire en ligne).
Liens externes
Notes et références
- « http://data.bnf.fr/12392677/societe_nouvelle_des_forges_et_chantiers_de_la_mediterranee/ »
- « https://archive.org/stream/dictionaryofnati55stepuoft#page/456/mode/2up/search/philip+taylor »
- Pressearchiv 20. Jahrhundert (organisation), [lire en ligne], consulté le .
- Virginie JOURDAIN, attachée de conservation du patrimoine, Mme SENTILHES, directeur des Archives départementales de la Seine-Maritime, « ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE LA SEINE-MARITIME 193 J », Ateliers et chantiers du Havre, répertoire numérique, (consulté le ).