Essertenne

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Essertenne
Essertenne
Vue aérienne du bourg de la commune.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Autun
Intercommunalité Communauté urbaine Le Creusot Montceau-les-Mines
Maire
Mandat
Marc Mailliot
2020-2026
Code postal 71510
Code commune 71191
Démographie
Gentilé Essertennois
Population
municipale
479 hab. (2021 en augmentation de 2,35 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 48′ 46″ nord, 4° 32′ 47″ est
Altitude Min. 243 m
Max. 381 m
Superficie 12,82 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Creusot
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chagny
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Essertenne
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Essertenne
Liens
Site web http://essertenne71.fr/

Essertenne est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

C'est une petite commune verdoyante et vallonnée à une quinzaine de kilomètres à l'est de la ville du Creusot et à 15 kilomètres au sud-ouest de la commune de Saint-Léger-sur-Dheune ; à sa frontière sud, elle borde le canal du Centre et la rivière de la Dheune. Située aussi à 5 km de la gare de Saint-Berain-sur-Dheune, à 3 km de la halte de Perreuil.

Elle borde également l'étang de Montaubry, réserve d'alimentation pour le canal du Centre.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Bourgogne, vallée de la Saône »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 758 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Maurice-lès-Couches_sapc », sur la commune de Saint-Maurice-lès-Couches à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 803,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,7 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Essertenne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Creusot, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (78,8 %), forêts (10,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), zones urbanisées (4,2 %), terres arables (1,8 %), eaux continentales[Note 4] (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Ancienne représentation de la commune d'Essertenne.
  • Le nom Essertenne vient probablement du terme essert utilisé autrefois pour désigner les zones qui avaient été volontairement défrichées par le feu. Elle a porté le nom d'Essertaine.
  • Ancien bailliage de Montcenis, diocèse d'Autun, archiprêtré et baronnie de Couches.
  • Les premières maisons ont été construites avec la roche extraite de la montagne dans l’ancienne carrière (Les Trians, point coté 369).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? ? Pierre Pauchard    
mars 1989 mars 2008 Gilbert Raux    
mars 2008 en cours Marc Mailliot    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

En 2021, la commune comptait 479 habitants[Note 5], en augmentation de 2,35 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
400397442454456433491507467
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
490532527531548618582596573
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
552525498455417380363343349
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
376278283343476480432452476
2021 - - - - - - - -
479--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Foires : 14 mars, 14 mai.
  • Fête patronale : le 15 août.

Économie passée[modifier | modifier le code]

  • Aubergistes : Pallot, Rousseau, Brugneault Joseph
  • Bétail (Court.) : Bonnard, Michelot.
  • Bouilleur de cru : Bouthenet.
  • Cabaretiers : Marillonnet, Nomblot.
  • Cafetiers : Beney, Devilard, Pelletier, Tissier.
  • Cantonnier : Vollot.
  • Coquetier  : Pelletier.
  • Épiciers-merciers : Juzot, Michelot, Tissier.
  • Garde-champêtre : Pariat J.B.
  • Laitier : Pelletier.
  • Receveur buraliste, Tabac : Jusot.

Ressources et productions[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église romane du XIIe siècle pour le cœur et les cloches, elle fut restaurée au XVe, puis au XXIe. Son clocher est coiffé en bâtière[18].
Vue de l'église rénovée d'Essertenne.
Photographie du monument aux morts.
  • Passage d'une ancienne voie romaine.
  • Maison à pignon de lauze en escalier, au Musseau.

Personnalité liée à la commune[modifier | modifier le code]

Benoît Broutchoux.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Essertenne et Saint-Maurice-lès-Couches », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « St-Maurice-lès-Couches_sapc », sur la commune de Saint-Maurice-lès-Couches - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « St-Maurice-lès-Couches_sapc », sur la commune de Saint-Maurice-lès-Couches - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Le Creusot », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. « Clochers en bâtière », article de Fernand Nicolas paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 132 de décembre 2002 (pages 2 à 5).