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David Goldblatt

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David Goldblatt
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Biographie
Naissance
Décès
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JohannesbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
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Autres informations
Représenté par
Marian Goodman Gallery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions

David Goldblatt, né le à Randfontein dans le Transvaal en Afrique du Sud et mort le à Johannesbourg (Transvaal)[1],[2],[3], est un photographe sud-africain.

David Goldblatt a photographié pendant des décennies le paysage politique d'Afrique du Sud, portant un intérêt particulier pour l’histoire de son pays.

Depuis les années 1960, il a ainsi observé l'évolution sociale et politique de la société sud-africaine, explorant la relation entre les individus et les structures dans lesquelles ils vivent. Il a notamment saisi et analysé au travers de ses photographies l’intersection entre la terre, ses habitants et ses valeurs, dévoilant les origines, la complexité et les nuances de la société sud-africaine.

Ses photographies ont apporté un témoignage de la vie quotidienne en Afrique du Sud non seulement sous l’Apartheid mais aussi depuis la fin du régime ségrégationniste.

Biographie

Au sein d'une famille d'origine lituanienne, David Goldblatt est le plus jeune fils d'Eli Goldblatt et Olga Light, tous deux d'ascendances juives allemandes. Il s'intéresse très jeune à la photographie et effectue sa scolarité au lycée de Krugersdorp.

Après des études commerciales à l'université du Witwatersrand, Goldblatt a commencé sa carrière professionnelle comme photographe de presse en 1948. C'est ainsi qu'il photographie la mise en place des nouveaux panneaux de ségrégation raciale, mis en place dans le cadre de la politique d'apartheid.

En 1963, il se consacre à la photographie professionnelle et travaille sur de nombreux ouvrages consacrés à la vie quotidienne des Sud-Africains, blancs ou noirs.

En 1998, il publie South Africa: The Structure of Things Then consacrée à la vie quotidienne en Afrique du Sud du début de la colonisation jusqu'en 1990.

C'est en 1998 qu'il expose son travail au musée d'art moderne (MoMA) de New York puis en 2001 à Barcelone.

Jusqu'à la fin des années 1990, les photographies professionnelles de Goldblatt sont effectuées en noir et blanc. Ce n'est qu'après avoir travaillé sur un reportage en Australie qu'il prend des photos en couleurs.

L'ensemble de son œuvre est récompensé en 2009 par le prestigieux prix Henri-Cartier-Bresson[4].

Il reçoit le prix Cornell-Capa en 2013.

Expositions

Publications

  • On The Mines, avec Nadine Gordimer, Le Cap, 1973
  • Some Afrikaners Photographed, Johannesburg, 1975
  • Cape Dutch Homesteads, avec Margaret Courtney-Clarke et John Kench, Le Cap, 1981
  • In Boksburg, Le Cap 1982
  • Lifetimes: Under Apartheid, avec Nadine Gordimer, New York, 1986
  • The Transported of KwaNdebele, avec Brenda Goldblatt et Phillip van Niekerk, New York, 1989
  • South Africa: the Structure of Things Then, Le Cap, New York, 1998
  • Lesley Lawson: David Goldblatt, Londres, 2001, Phaidon 55
  • David Goldblatt Fifty-One Years, Barcelone, 2001
  • Particulars, Johannesburg, 2003 (“Prix du Livre ”, 16es Rencontres internationales de la photographie Arles 2004)
  • David Goldblatt – Intersections, Munich et al., 2005
  • David Goldblatt: Photographs, Hasselblad Award, 2006 (ISBN 3775719172)

Références

  1. « Décès du photographe David Goldblatt, témoin de la société sud-africaine », sur culturebox.francetvinfo.fr, .
  2. « Le photographe David Goldblatt est mort », sur franceculture.fr, .
  3. (en) « David Goldblatt has died », sur mg.co.za, .
  4. « Johannesburg, la balafrée », Marion Point, 21 février 2011, à lire sur L'Intermède

Liens externes