Chênedouit
Chênedouit | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Argentan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val d'Orne |
Maire Mandat |
Serge Drugeon 2014-2020 |
Code postal | 61210 |
Code commune | 61106 |
Démographie | |
Population municipale |
170 hab. (2019) |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 45′ 40″ nord, 0° 20′ 23″ ouest |
Altitude | Min. 148 m Max. 275 m |
Superficie | 8,93 km2 |
Élections | |
Départementales | Putanges-Pont-Écrepin |
Localisation | |
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Chênedouit est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Basse-Normandie, peuplée de 170 habitants[Note 1].
Géographie
Toponymie
Le nom de la localité est cité sous les formes latinisées Quercusducta et Quercusdocta en 1373[1].
Il s'agit d'une formation médiévale tardive, basée apparemment sur le français chêne et l'ancien français douit « ruisseau »[2], variante de doué, selon un mode de composition déterminant-déterminé influencé par le germanique (ou le scandinave cf. noms de ruisseaux et de localités en -bec), d'où le sens global de « ruisseau du chêne ».
On retrouve le mot douit et probablement une relation, dans le hameau du Grand Douit à Craménil (Orne) à 5 km, et dans les noms de rivières de la Manche : le Douit, le Douits et le Grand Douit également.
Histoire
- 1605 : Le seigneur du Repas est Jean-Baptiste Sallet (ou Salet) ; fils de Sanson Salet (du Repas) bailli de Saint Aubert et de Renée le Verrier (de Lougey) ; frère de Georges ; père de Nicolas et de Gilonne.
- 1621 : Nicolas Sallet est dit « Seigneur et patron du Repas ».
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[5],[Note 2].
En 2019, la commune comptait 170 habitants, en augmentation de 3,03 % par rapport à 2014 (Orne : −1,55 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
- Église paroissiale Sainte-Trinité, XIXe siècle.
- Église de Méguillaume (ancienne paroisse nommée Mesus Guillelmi en 1335), XIIe, XIIIe et XVIe siècles. Remaniée au XVIe et au XVIIIe siècle. Elle possède des percements romans en excellent état, rares dans cette région où la majorité des églises ont été rebâties au XIXe siècle. Elle abrite également une superbe charpente à chevrons formant fermes du milieu du XIIIe siècle. Des fresques, également du XIIIe siècle, ont été mises au jour en août 2013[8].
- Château du Repas. Château du tout début du XVIIe, anciennement rattaché à la commune du Repas. Il est inscrit monument historique[9]. De style Henri IV, ceint de douves en eau, il est disposé en « U » autour d'une cour. Le corps de logis est situé face au pont-levis, au fond de la cour. Deux ailes en retour d'équerre (qui abritent deux galeries au premier étage) donnent accès à deux pavillons venant clore la composition. Côté cour, le château s'ouvre sur une longue perspective arborée. Sur l'arrière, le château donne sur un petit jardin à la française.
- Église Saint-Julien du Repas (ancienne paroisse), située sur les terres du château du Repas.
- Un monument du Néolithique : un menhir dit la Droite Pierre, classé Monument historique[10].
Projet éolien
Au mois de juin 2010, le conseil municipal s'est porté candidat pour l'installation d'un projet éolien d'une vingtaine de pièces de 150 m[réf. nécessaire]. Ce projet suscite de vives réactions locales[réf. nécessaire].
Personnalités liées
- Dom Toustain (1700, Le Repas-1754), historien.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Altitudes, superficie : répertoire géographique des communes[11].
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, 1991
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 94b.
- « Chênedouit (61210) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Ouest-france.fr - Orne. Des fresques du XIIIe siècle découvertes dans une église » (consulté le )
- « Château du Repas », notice no PA00110775, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Menhir dénommé La Droite Pierre », notice no PA00110776, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site de l'IGN.
Liens externes