Aller au contenu

Charles Auguste Henri Roques

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 24 janvier 2022 à 18:06 et modifiée en dernier par Efilguht (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Erreur : le thème « militaire » du modèle {{ébauche}} n’est pas défini.
Charles Roques
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
Bar-le-DucVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Charles Auguste Henri RoquesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Formation
Activité
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinctions
Archives conservées par

Charles Auguste Henri Roques, né le à Pau et mort le (à 56 ans) à Bar-le-Duc, était un général de brigade français. C'est l'un des 42 généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale.

Carrière

Son père Hilaire est inspecteur des travaux au château impérial de Pau, sa mère est Adèle Rose. Engagé volontaire, il entre à l'école spéciale militaire le (promotion de Plewna). Il obtint son brevet d'état-major en 1887 après être entré à l'École supérieure de guerre en 1885. Il est aux campagnes d'Afrique de juillet 1881 à décembre 1882. De janvier 1891 à octobre 1894, il a participé à la répression de l'insurrection du Sud Oranais.

En 1914, il commande la 24e brigade d'infanterie[2], relevant de la 12e division d'infanterie et composée des 106e et 132e régiments d'infanterie) cantonnés à Reims.

Circonstances de la mort du général

Le , le général Roques écrit à sa femme Laétitia qui se trouve résider à Saint-Avertin, qu'il est nommé général de division à titre temporaire[3] commandant la 10e division d'infanterie[2], à la suite de la brillante conduite de la 24e brigade d'infanterie.

Le général Roques est très gravement blessé lors de la première bataille de la Marne et meurt à l’hôpital de Bar-le-Duc le . La dépêche officielle annonçant sa mort arriva le à h du matin à Saint-Avertin et fut remise à Mme Jeanson, logeuse de la famille Roques, pendant la messe de h 30. Mme Jeanson dut emmener Mme Roques au presbytère pour la prévenir doucement.[réf. nécessaire]

La fille du général, Lucette, fut prévenue en rentrant à La Camusière[2] où elle et sa mère vivaient chez Mme Jeanson, veuve du chef de bataillon Joseph Jeanson.

Le quotidien Le Temps annonce sa nécrologie dans son no 19430 du jeudi [3].

Postérité

En 1919, la 67. Infanteriekaserne de Metz est rebaptisé en l'honneur du général Roques.

Son nom est inscrit au monument des Généraux morts au Champ d'Honneur 1914-1918 de l'église Saint-Louis à l'Hôtel des Invalides de Paris[4].

Distinctions

Références

Liens externes