Bill Dixon

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Bill Dixon
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BenningtonVoir et modifier les données sur Wikidata
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Black Saint (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Discographie
Discographie de Bill Dixon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Bibliothèque Fales (en)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

William Robert Dixon, connu sous le nom de Bill Dixon né le à Nantucket dans l'état du Massachusetts, mort le à North Bennington (en) dans l'état du Vermont, est un trompettiste, pianiste et compositeur de jazz et de musique contemporaine, un professeur d'université américain ainsi qu'une figure majeure du free jazz avec Cecil Taylor et Archie Shepp.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Bill Dixon est né à Nantucket, dans le Massachusetts, le 5 octobre 1925[2],[3]. En 1933, sa famille emménage à Harlem (New York), dans son adolescence il se destinait à devenir un peintre, d'ailleurs, il a continué à peindre tout au long de sa vie et restera une source d'inspiration[4]. Vivant à proximité de l'Arthur Schomburg une annexe de la New York Public Library (Bibliothèque publique de New York) il s'y rend régulièrement pour emprunter des livres, il y découvre des peintures réalisées par des peintres afro-américains comme Aaron Douglas. Sa famille l'a encouragé dans sa soif de culture et lui a transmis les valeurs lui permettant de développer détermination et force de caractère[5].

Bill Dixon se passionne pour la musique et plus particulièrement la trompette en écoutant les premiers groupes de Bebop émergeant au début des années 1940 à NewYork[5].

En 1944, il s'engage dans l'armée, il est successivement cantonné à Morganfield dans le Kentucky, à Cheyenne, dans le Wyoming et enfin en Allemagne au cours des derniers mois de la seconde guerre mondiale[6],[5].

Une fois démobilisé, en 1946, grâce au G.I. Bill, il peut suivre des cours au Hartnett Conservatory of Music de Manhattan[7],[8].

Carrière[modifier | modifier le code]

À partir de 1948, Bill Dixon travaille de nuit comme trompettiste et arrangeur musical à New York, tout en occupant, le jour, un poste administratif à l'Organisation des Nations Unies[6],[8].

En 1958, il travaille avec Cecil Taylor.

En 1959, il fonde l'United Nations Jazz Society

Il joue avec Archie Shepp au début des années 1960. et en 1964 s'investit dans la promotion du jazz en créant la United Nations Jazz society et plus particulièrement le free jazz en organisant la Jazz Composer's Guild[9].

Dans les années 1960, il s'associe avec la danseuse Judith Dunn[10],[11], Tous les deux ils fondent la Judith Dunn/Bill Dixon Company, un groupe de danse et de musique expérimentales[12] ; en 1966, au Festival de Newport, il présente la suite Pomegranate avec la participation de Judith Dunn.

En 1966, il enregistre avec Cecil Taylor l'album Conquistador! (en), que le magazine The New Yorker a mis dans sa liste des 100 albums essentiels du Jazz en 87° position[13].

En 1968, il commence une carrière d'universitaire au sein du Bennington College dans le Vermont, où en 1973, il fonde la Black Music Division[6],[14],[15]. Il prend sa retraite d'universitaire en 1995[16].

Il participe en 1976 au Festival d'automne à Paris en compagnie[17] d'Alan Silva et Stephen Horenstein.

On le retrouve dans les années 1980 en Autriche et en Italie.

Discographie (sélection)[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Philippe Carles, André Clergeat, J.L. Comolli, Dictionnaire du jazz Bouquins/Laffont 1990 p. 279-280 (ISBN 2-221-04516-5)
  • (en-US) Frank Rubolino, « Bill Dixon : The OFN Interview », One Final Note,‎ (lire en ligne),
  • Guillaume Belhomme,Way Ahead, Jazz en 100 autres figures, Le Mot & le Reste, 2011.
  • (en-US) Andrew Raffo Dewar, « Without Qualification: Bill Dixon on Black Music and Pedagogy », Jazz & Culture, Vol. 2,‎ , p. 12 (lire en ligne),

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « http://dlib.nyu.edu/findingaids/html/fales/mss_481 »
  2. (en) « Bill Dixon | American musician », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  3. Encyclopædia Universalis, « Bill Dixon », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  4. « Beyond Abstraction: Bill Dixon on Music and Art », sur pointofdeparture.org (consulté le )
  5. a b et c (en) All About Jazz, « Bill Dixon: In Medias Res article @ All About Jazz », sur All About Jazz (consulté le )
  6. a b et c (en-US) Ben Ratliff, « Bill Dixon, Leading Edge of Avant-Garde Jazz, Dies at 84 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  7. (en-US) « Bill Dixon – HILOBROW » (consulté le )
  8. a et b (en-GB) John Fordham, « Bill Dixon obituary », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  9. (en-US) « Trumpeter and music innovator Bill Dixon passed away », sur The Free Jazz Collective (consulté le )
  10. (en-US) Shawn G. Kennedy, « Judith Dunn, 49; a Dancer, Teacher, and Choreographer », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  11. (en-US) « Bill Dixon’s Dance Notation | The Village Voice », sur www.villagevoice.com (consulté le )
  12. « archives.nypl.org -- Judith Dunn collection », sur archives.nypl.org (consulté le )
  13. (en-US) David Remnick, « 100 Essential Jazz Albums », sur The New Yorker (consulté le )
  14. (en-US) « Black Music Division », sur crossettlibrary.dspacedirect.org (consulté le )
  15. (en-US) Andrew Raffo Dewar, « Without Qualification: Bill Dixon on Black Music and Pedagogy », Jazz & Culture, Vol. 2,‎ , p. 101-112 (lire en ligne)
  16. (en-US) « Bill Dixon: An Echo Repeated Forever », sur National Public Radio (consulté le )
  17. (en) « Search results | The Paris Autumn Festival », sur Festival d'Automne à Paris (consulté le )
  18. (en-US) Condé Nast, « In Memoriam Bill Dixon », sur The New Yorker (consulté le )
  19. (en) All About Jazz, « The Bill Dixon Orchestra: Intents And Purposes album review @ All About Jazz », sur All About Jazz (consulté le )
  20. (en-US) Mike Shanley, « Bill Dixon Orchestra: Intents and Purposes », sur JazzTimes (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]