Austin de Croze
Comte |
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Naissance | |
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Décès |
(à 70 ans) |
Nom de naissance |
Joseph Augustin de Croze-Magnan |
Pseudonyme |
Austin de Croze |
Nationalité | |
Activité |
Domaine |
Folklore, gastronomie, musique |
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Mouvement |
Gastronomie régionaliste |
Austin de Croze, de son nom Joseph Augustin de Croze-Magnan (1866-1937), est un écrivain français, folkloriste, musicien, journaliste, auteur gastronomique et œnologue fondateur du mouvement de la cuisine régionaliste[1].
Biographie
Comme l'indique Lauren Reches, peu d'informations biographiques sont disponibles sur A. de Croze « même s'il fut ami avec des personnalités telles que Jules Bois, Verlaine, Huysmans, Saint-Pol-Roux et le compositeur Maurice Ravel » [2].
Joseph Augustin de Croze-Magnan est le fils de Ferdinand de Croze et de Jeanne Lombard son épouse, pianiste et compositeur, maître de chapelle de la cour de Parme [3]. Il naît à Lyon le 17 décembre 1866.
Il fait des séjours en Angleterre comme correspondant de journaux français, y donne des conférences (1893) [4]. Le 23 septembre 1897 à Lewisham Kent, il épouse Florence Sarah Morse (née vers 1858), citoyenne britannique (orthographiée F. S. Moïse dans la presse française [5]). Ils auront 2 enfants, Paulette Emily (née le 14 juin 1899) et Gaspard (né le 17 juin 1901).
En 1912 à Londres, il épouse Henriette Jeanne Bergouignan, écrivain et conférencière connue sous le nom de J.A. Berjane [6]. En 1913, ses conférences londoniennes portent sur le tourisme et la gastronomie régionale en France, elles sont suivies de dégustations et de ventes de spécialités françaises [7]. En 1917, il est à l'origine de la Classical French Theatre Association destinée à représenter des œuvres théâtrales françaises à Londres [8].
En 1923 et 24 il préside Section Gastronomique Régionalise du Salon d'Automne Paris [9]. Il publie en 1931 une partie de ses travaux en anglais à destination des touristes anglais en France [2]. Il réside 51 rue Galilée, Paris jusqu'à 1933 et à Biarritz [10].
Après trois années de souffrance peu actives, Augustin de Croze meurt d'emphysème à Lyon le 1er septembre 1937, dans le dénuement. [11],[12],[13],[14].
Un gastronome maigre, sec et nerveux...
En 1931, dans La Femme de France du 21 juin, Alin Lambreaux qui imaginait Austin de Croze « gentilhomme paysan avec un ventre comme un tonneau et la bouche comme une cuve » le décrit ainsi : « il n'est ni gros ni grand, mais au contraire sec et nerveux, tout en angles. Le visage voltairien... voyageur curieux et gourmand, il a parcouru en tous sens la vaste terre et vous entretient ...de la cuisine chinoise, des cuisines nordiques ou des traditions de nos provinces. »[15]
Postérité
La gastronomie régionale
A. de Croze est passé à la postérité pour ses écrits gastronomiques davantage que pour ses recherches sur le folklore, la musique, ou ses analyses politiques (ne pas confondre A. de Croze avec un de Crozé membre d'Action Française de la Mayenne, Curnonski écrit dans le Bulletin officiel de l'Association des Gastronomes Régionalistes de 1933 « le centre préfère la cuisine régionale »)[16]. Certains le considèrent comme un « précurseur du mouvement de patrimonialisation de l'alimentation » qui se prolongera avec le défunt Inventaire du patrimoine culinaire de France du Conseil national des arts culinaires[17],[18]. Son souvenir est évoqué dans les débats sur la mixité de la cuisine française [19], le thème de la cuisine patrimoine reste actuel [20]. Mais comme l'écrit Bénédict Beaugé son approche constante reste ethnographique [21].
Comme Curnonski et Marcel Rouff dont il est proche, il inventorie et consigne des recettes et les produits régionaux, en particulier dans ses 1400 recettes locales des Plats régionaux de France (1928). Curnonsky écrit « après la guerre de 1914-18 Louis Forest, Austin de Croze, Marcel Rouff, Maurice des Ombiaux et moi avons crée la presse gastronomique et touristique »[22].
Lors des salons de 1923-24, avec l'aide des syndicats d'initiatives locaux intéressés au développement du tourisme [23], il a l’idée, « pour l’époque étonnante et presque provocatrice, d’inviter à Paris des cuisiniers provinciaux au restaurant de la Tour Eiffel... le plus surprenant, on y retrouve ce qui va devenir les grandes dynasties françaises de cuisiniers : le père de Paul Bocuse, le père d’André Daguin, un grand oncle Darroze » [24]. Pendant les 44 Journées Régionales ces chefs exécutent des plats du terroir qui sont acclamés par les parisiens [25]. « L'élan fut si bien donnée, écrit de Croze, que quantité de restaurants parisiens sont devenus régionalistes... » [26]. « Ces deux initiatives font d’Austin de Croze un des précurseurs du tourisme gastronomique » écrit Jacinthe Bessière [27].
Quand Marcel Rouff (qui décède en 36, un an avant lui) et Curnonsky abandonnent La France Gastronomique, après 28 volumes sur les 32 prévus à l'origine, il rédige, avec ce dernier, une compilation des recettes et spécialités de l'énorme travail : Le Trésor gastronomique de France, Répertoire complet des spécialités gourmandes des 32 provinces françaises [22]. Cet ouvrage est qualifié par Jean-Pierre Poulain de « premier inventaire systématique des cuisines régionales françaises » [28].
Le régionalisme en musique
Il faut sans doute mettre en rapport sa découverte du régionalisme avec le retour aux sources musicales régionales de la fin du XIXéme siècle. A. de Croze découvre la Corse lors de son service militaire. Entre 1885 et 1888 il recueille directement des chants populaires en parcourant l’île [30]. Il est sous le charme de ces voix des « poétesses villageoises qui, à notre entrée dans la maison présentait une fleur, un verre d’eau et nous adressaient une strophe de circonstance » et par la capacité des corses à s'exprimer spontanément de façon rythmées. La rime des chants corses, qui alterne 3 fois facilite selon lui l’improvisation [31]. En janvier 1896, il donne 3 conférences au théâtre de la Bodinière, illustrées par des chants Corses que Maurice Ravel (qui sort du Conservatoire) harmonise et orchestre à sa demande et chantés par Mlle Irma Perrot [32]. Il publie en 1911 une monographie sur les chants corses, tandis que de son côté Ravel se passionne pour la musique ibérique [30]. En 1919, il publie avec Ravel 43 chansons populaires yougoslaves.
Bibliographie
- Ch. Bauchery et A. de Croze. L'évolution de l'amour (galante enquête), préface de Francis Chevassu, Paris, Ernest Flammarion, 1894, 1 vol. in-32, 377 p.
- Le calendrier magique de 1896, lithographies de Manuel Orazi, Paris, l'Art nouveau, imp. Lemercier et Cie, in-4, 1896 (Siegfried Bing commanditaire) [33], apprécié par les bibliophiles et reproduit sur Gallica [1]
- La cour d Espagne intime, Paris, F. Juven. 1890, in-8, 316 p. illustré – reprint 1898. Hachette Livre - BNF, 2018
- Alphonse XIII intime et la cour d'Espagne, Paris, F. Juven, 1902, 325 p. illustré.
- Péril jaune et Japon, Paris, Comptoir général d'édition, 1904, 144 p. Hachette livre - BNF, 2018.
- La chanson populaire de l'île de Corse (conclusion de M. Paul Fontana), Paris, Éd. Honoré Champion, 1911, in-16, 188 p. reed. Lacour 1998.
- A. de Croze et Gustave Ferrari. The beautiful Folk-Songs of the Stricken Provinces of France, St. Leonards-on-Sea, A.H. Butler & Co., 1917. 36 p.
(vol.1 Alsace Lorraine Champagne), (exemplaire dédicacé à Maurice Ravel conservé au Musée de la Corse à Corte [34])
- K P Manojlović, Maurice Ravel, A. de Croze, traduction Rosa Newmarch;. Jugoslovenske narodne pesme, London, C.P. Manojlovitch Newmarch, 1919, 43 chansons, 112 p.
- La Lumière Magique.13 poèmes magiques et poème en épilogue. Manuscrit, Paris, 1920, 92 p. (La collection poétique illustrée est inédite mais circule [35])
- A. de Croze éditeur scientifique : Le Livret d'or de la section gastronomique régionaliste du salon d'automne. Paris, 1923 (figure au catalogue BnF sous la direction de Christin de Croze, bien que correctement orthographié p.5 Austin de Croze)[36]
- A. de Croze éditeur scientifique : Livret d'or de la gastronomie française. Paris : éditions des Horizons de France, 1924, 64 p.
- A. de Croze et Florence Amery. The Beautiful folk-songs of France : Twelve songs and dances of Flandre, Artois, Picardie, 1925, Angoulême, Coquemard
- Les plats régionaux de France. 1400 succulentes recettes traditionnelles de toutes les Provinces françaises. Paris, Éditions Montaigne, 1928, In-16°, 443 p. Reedit. Daniel Morcrette, 1977.
- La Psychologie de la table, suivi de recettes curieuses et savoureuses, par un groupe de soixante-quinze gourmets, chefs et cordons bleus. Paris, Au Sans-Pareil, René Hilsum et Cie, impr. René et Paul Deslis, 1928, 268 p.
- L'esprit des liqueurs. Paris, Editions des Vins de France - Office d'Ed. d'Art 1933, 1934,1937 in-4 illustré. Ed. Paris Laboratoires Réaubourg, 1928.
- What to eat and drink in France, A Guide to the Characteristic Recipes & Wines of each French Province, with A Glossary of Culinary Terms and a full Index. London, Frederick Warne, 1931. 332 p.
- Curnonsky, A. de Croze. Le Trésor gastronomique de France. Répertoire complet des spécialités gourmandes des trente-deux provinces françaises. Avec trente-deux cartes et trente-deux notices. Préf. Fernand Payen, Paris, Librairie Delagrave, imp. Brodard et Taupin, 1933, 383 p.
- Comment boire nos bons vins de France ? Paris., Félix Potin, 1934, In-4, illustré par Ray Bret-Koch, 24 p.
- Léon Larguier, A de Croze, Paul Mégnin. La légende d'Hercule - Le haricot de Montastruc - Le royaume du vin - l'architecture languedocienne - Les plats braisés, etc. France à table n°8, 1935 in-4. 56 p.
- Curnonsky, A. de Croze, Gaston Derys (1875–1945), Philéas Gilbert (1857-1942). La Bonne vie, 250 recettes familiales et conseils pratiques. Paris, “La France à Table”, promotion de Butagaz, in-8, 1935, 92 p. illustré.
posthume
- André Robine; Prosper Montagné; A. de Croze; P. Bouillard; Pampille; Gaston Derys; Edmond Favre; Maurice Beguin et Cassabel. Les recettes de Passiflora - 18 fascicules pour 18 provinces. Laboratoires de La Passiflorine, 1939.
Sociétés savantes
Liste des sociétés savantes, associations, académies dont A. de Croze fut membre, adhérents ou mandataire social :
- Académie des inscriptions gastronomiques « le vaillant gastronome Augustin de Croze poursuit sa campagne contre les fléaux de la Table : fumeurs, danseurs, haut-parleurs et autres empêcheurs de manger tranquillement ». Une seule mention archivée. 1931 [37]
- Association des Gastronomes Régionalistes (Président M. Raymond Brunet, Vice Président M. Dumont-Lespine). Organise le Premier Congrès International de Gastronomie, lors de l'Exposition Coloniale de 1931 [38],[39]. Supervise le Guide des touristes gastronomes Kléber-Colombes [40]. Publie un bulletin et organise 2 repas par mois. Fondée en 1923 par A. de Croze président, lui succèdent Eugène Lautier, Edouard de Pomiane, Raymond Brunet de Coudrouniac (1927) - 300 membres en 1938 [41].
- Président de l'Office français de la Gastronomie : subventionné par la Ville de Paris en 1932 [42], organise des conférences [43], des manifestations en province. Patronne des publications [44]. Cet Office poursuit en 1933 et 34 le travail de promotion de la gastronomie touristique régionale repris par de Croze en 1932 au Salon des Arts Ménager [45]. 1931-1936. Le bureau du Grand comité de gastronomie nommé par le Commissariat des expositions (qui voulait imposer des exposants) en 1934 n'ayant ni les connaissances ni l'expérience de Croze démissionna [45].
Notes et références
- Anne-Marie Thiesse, Écrire la France : Le mouvement littéraire régionaliste de langue française entre la Belle-Époque et la Libération, Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX), , 350 p. (ISBN 978-2-13-077516-4, lire en ligne)
- (en) Lauren Reches, Region, Nation and Gastronomy : Regionalism in Gastronomic Texts of the Early 20th Century (1900-1939) : Thése, Ney-York, City University of New York (CUNY) CUNY Academic Works, , 209 p. (lire en ligne), Austin de Croze
- « Croze-Magnan », sur genobco.free.fr (consulté le )
- « La Cocarde 20 décembre 1893 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
- « Rapport de recherche », sur rapportgallica.bnf.fr (consulté le )
- « La Gazette 17 novembre 1912 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
- « Le Grand National 10 juillet 1913 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
- « La France 17 août 1917 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
- Gilles Laferté, La Bourgogne et ses vins : image d'origine contrôlée, Paris, Belin, , 319 pages (ISBN 2-7011-4298-9), p. 89
- « La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz 21 juin 1935 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
- (en) « Juillet 2005 - - Rootsweb.Com », sur lists.rootsweb.com (consulté le )
- « Austin de Croze (1866-1937) », sur data.bnf.fr (consulté le )
- « La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz 25 septembre 1937 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
- « Comœdia 1 février 1934 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
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- Bénédict Beaugé, Plats du jour, Métailié, , 352 p. (ISBN 978-2-86424-992-4, lire en ligne)
- Jacinthe Bessière, J-P Poulain, Laurence Tibère, « L’alimentation au cœur du voyage Le rôle du tourisme dans la valorisation des patrimoines alimentaires locaux », Thématiques émergentes • Tourisme et recherche - La monde du tourisme, , p. 71 à 81 (lire en ligne)
- Jean-Pierre Poulain, « La gastronomisation des cuisines de terroir : sociologie d'un retournement de perspective », Transmettre, quel(s) patrimoine(s) Nicolas Adell, Yves Pourcher, , pp.239-248 (lire en ligne)
- « La Femme de France 23 mars 1929 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
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- Marie-Hortense Lacroix, « Un éclairage hypothétique sur certaines formes vocales traditionnelles : l’improvisation poétique en temps mesuré », Cahiers d’ethnomusicologie. Anciennement Cahiers de musiques traditionnelles, no 17, , p. 89–117 (ISSN 1662-372X, lire en ligne, consulté le )
- « La Libre Parole 16 janvier 1896 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
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- belles-lettres et arts (Rouen) Auteur du texte Académie des sciences, « Précis analytique des travaux de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen », sur Gallica, (consulté le )
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- « Paris-midi : seul journal quotidien paraissant à midi / dir. Maurice de Waleffe », sur Gallica, (consulté le )
- Fernand Woutaz, Le grand livre des sociétés et confréries gastronomiques de France, Paris, D. Halévy, , 319 p., Ass. des Gastronomesp.85
- (en) Cambridge University Press, The Cambridge Companion to Modern French Culture, Cambridge University Press, , 353 p. (ISBN 978-0-521-79465-7, lire en ligne)
- (en) Elizabeth David, French Provincial Cooking, Penguin, , 544 p. (ISBN 978-1-101-50123-8, lire en ligne)
- « Le Figaro 27 février 1938 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
- « Rapport de recherche », sur rapportgallica.bnf.fr (consulté le )
- « Excelsior : journal illustré quotidien : informations, littérature, sciences, arts, sports, théâtre, élégances », sur Gallica, (consulté le )
- (en) Catalog of Copyright Entries. Part 1. [A] Group 1. Books. New Series, (lire en ligne)
- « La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz 17 février 1937 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le )
Liens externes
- Article Austin de Croze dans le Larousse gastronomique [2]
- France 3 Régions constate (2019) qu'Austin de Croze a changé sa recette du caneton Saint Martin de Tours entre Les plats régionaux de France (1928) et Le trésor gastronomique de France (1933)... (c'est bien un poulet en gelée de vin de Vouvray) [3]
- Sur le lien entre A. de Croze et Maurice Ravel à propos de l'harmonisation des 12 chants Corses [4]
- Œuvre de jeunesse : Pourquoi A. de Croze a-t-il écrit le calendrier magique ? lien avec reproduction de ce document art nouveau [5]
- A. de Croze « le premier en France posa le statut du 9e art : la cuisine... personnifiée par sa muse Epulona... il divisa l'Association des gastronomes Régionaliste en gourpes comprennant les producteurs, les chef cuisiniers, les viticulteurs, les touristes, les gens de lettres et les artistes ». L’Alsace française du 4 octobre 1924.[6]