Au Cinéma ce soir

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Au Cinéma ce soir
Titre de l'émission en 1970
Titre de l'émission en 1970

Titre original Ce soir... Au cinéma
Genre Magazine sur le cinéma de patrimoine
Périodicité Bimensuelle et hebdomadaire
Création Armand Panigel
Réalisation Solange Peter
Présentation Armand Panigel
Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Nombre de saisons 6
Nombre d’émissions 68
Production
Lieu de tournage Paris
Durée 120 minutes
Format d’image 4/3 en définition 819 lignes
Format audio Mono
Production ORTF
Production exécutive ORTF
Société de production ORTF
Société de distribution ORTF
Diffusion
Diffusion Première chaîne de l'ORTF
Date de première diffusion
Date de dernière diffusion
Statut Arrêtée
Public conseillé Tout public
Chronologie

Au Cinéma ce soir ou initialement intitulée Ce soir... Au cinéma est une émission de télévision conçue et produite par Armand Panigel et réalisée par Solange Peter, diffusée le jeudi en première partie de soirée, sur la première chaîne nationale publique en noir et blanc de l'ORTF entre le 4 juillet 1969 et le 5 décembre 1974.

Cette émission est construite en trois parties. La première propose un panorama de l'actualité d'époque choisie par les producteurs ainsi que les principaux films à l'affiche cette année-là, accompagnée d'interviews d'acteurs et de réalisateurs, la deuxième projette un grand film de la même année, dont la notoriété ou la popularité est indiscutable puis un troisième volet est ajouté, permettant d'annoncer le sommaire de la prochaine émission[1].

Contexte historique[modifier | modifier le code]

Depuis le début des années 1950, la première chaîne publique RTF 1 devenue ORTF 1 dans les années 1960, consacre la diffusion d'un « grand film » de cinéma principalement dans la case du dimanche soir, encore nommée Film du dimanche soir[2]. Dès les débuts de la télévision publique française nationale en 1945, la diffusion de longs-métrages de cinéma permet de combler l'antenne avec des contenus de qualité et ne nécessitant pas de grands moyens humains et techniques, notamment grâce à l'utilisation du télécinéma [3].

À partir de 1949, une règle tacite visant à ne pas trop concurrencer l'industrie du cinéma limite la diffusion d'un grand film à la soirée du dimanche ou « Film du dimanche soir »[4], pour éviter les effets observés en Amérique du Nord à cette période sur la chute de fréquentation des salles de cinéma au profit du grand succès des films à la télévision, secteurs dont les relations sont parfois complexes[5]. Le dimanche connaît également une autre programmation cinéma l'après-midi sur la première chaîne, durant la période de la RTF puis de l'ORTF[6]. Ainsi à cette période, le cinéaste Marcel L’Herbier appelle l’État français à définir une certaine chronologie des médias permettant de préserver l’activité des deux secteurs[7]. Par ailleurs, la diffusion d'un grand film le dimanche soir répond aussi pour les dirigeants de la télévision, d'un besoin de repos pour les équipes techniques fortement sollicitées le reste de la semaine[8]. Durant les années 1950 à 2005, le film du dimanche soir sur la première chaîne reste un rendez-vous récurrent[9],[10]. À partir des années 1960, la télévision française adopte d'une grille horaire visant à fidéliser et habituer le téléspectateur à des rendez-vous réguliers parmi lesquels la case film du dimanche soir sur la première chaîne[11]. Le rendez-vous cinéma de la soirée dominicale sur la première chaîne se consolide[12],[13].

Au tout début des années 1970, les sondages de mesure d'audience et de satisfaction de l'ORTF placent le film du dimanche soir sur la première chaîne parmi les programmes préférés des français, obtenant de 15,6 à 18,2 millions de téléspectateurs[14]. Malgré quelques tentatives alternatives[15], le film du dimanche soir reste plébiscité par le public. Même quelques mois après l'éclatement de l'ORTF en 1975, le film de la soirée dominicale domine l'audience télévisuelle et permet à TF1 conserver sa première place[16]. En dehors de quelques retransmissions en direct exceptionnelles de sport, de soirées électorales, d'importants événements d'actualité ou lors des période de fêtes de fin d'année, le film du dimanche soir est maintenu sur la première chaîne de l'ORTF devenue TF1 en 1975. Jusqu'en 1975, les trois chaînes de télévision française ont une programmation complémentaire pilotée par leur tutelle commune, l'Office de radiodiffusion-télévision française. Après l'éclatement ORTF, une certaine concurrence s'intensifie entre les deux chaînes publiques principales TF1 et Antenne 2, dont les missions sont similaires[17]. À partir du milieu des années 1960, la diffusion de plusieur films est proposée sur les deux chaînes nationales.

Après les événements de mai 1968 et le départ du général de Gaulle président de la République, le 28 avril 1969, l'élection de Georges Pompidou et son nouveau gouvernement réformateur piloté par Jacques Chaban-Delmas, la programmation des deux chaînes nationales publiques de l'ORTF est sensiblement modifiée[18]. La programmation et la promotion des films est significativement revue car l'industrie du cinéma se plaint de la concurrence du petit écran affectant la fréquentation des salles[19]. Jusqu'à la rentrée scolaire de 1972, le jeudi est traditionnellement le jour où les enfants n'ont pas classe[20]; l'après midi et l'avant soirée à la télévision leur est consacrée. Pour les plus grands, la première chaîne propose depuis le milieu des années 1960, une case cinéma en soirée, certains jeudis ainsi que chaque dimanche, à 20h30.

Au début des années 1950, le journaliste François Chalais propose le rendez-vous télévisuel À vous de juger. Dans son premier volet, cette émission présente et commente quatre à cinq films venant de sortir au cinéma; le second volet traite un panorama complet de l'actualité du cinéma[21]. En délivrant une certaine critique, l'émission propose toutefois au téléspectateur de faire son choix, en connaissance de cause et pour tous types de cinéma. L'émission est programmée le jeudi mais à cette époque, la télévision n'a pas encore fixé les critères pour fidéliser son public et la programmation de l'émission fluctue au fil des mois et des années soit le jeudi, soit le vendredi et elle peut être parfois déplacée en deuxième partie de soirée après 22h. En octobre 1953, l'émission prend le titre Plaisir du cinéma et François Chalais la coprésente provisoirement avec l'actrice Odette Joyeux pour une année. En novembre 1956, l'émission « Cinéma en liberté » d'une durée d'une heure est proposée chaque jeudi soir après le journal, jusqu'en avril 1957. En octobre 1960, Chalais qui produit aussi le mensuel « Cinépanorama » également le jeudi soir entre février 1956 et décembre 1962, cède sa place à Monique Chapelle[22] qui reprend l'animation d'À vous de juger jusqu'en 1968[23].

Intitulée provisoirement « Ce soir... Au cinéma »[24], l'émission se conforme dès 1970, aux titres des autres émissions alternatives de la même case du jeudi : Au Théâtre ce soir et « Au Music-hall ce soir », un rendez-vous conçu par Pierre Sabbagh[25].

Télédiffusion[modifier | modifier le code]

Le 4 juillet 1969 marque la toute première diffusion de l'émission[26]; l'année choisie est 1935 et le long-métrage est la comédie La Kermesse héroïque réalisée par Jacques Feyder et Arthur Maria Rabenalt. À partir de 1973, l'émission est partiellement produite en couleur[27].

La dernière diffusion de l'émission est proposée le 5 décembre 1974, avec comme grand film, La Comédie du bonheur, réalisé en 1940 par Marcel L'Herbier[28]. Au moment où l'émission va être supprimée de l'antenne, son producteur Armand Panigel propose dès le 16 septembre 1974 sur la troisième chaîne, L'Histoire du cinéma français par ceux qui l'ont fait, une série d'entretiens avec des cinéastes renommés.

L'émission reste diffuée le jeudi soir jusqu'à sa dernière édition de décembre 1974[29]. À partir de janvier 1975, l'émission cinéma est remplacée par la diffusion d'une série française Jo Gaillard[30], jusqu'en avril 1975[31] puis Les Mohicans de Paris (série télévisée) à la rentrée 1975[32].

Au Sénat un an plus tard, lors de la séance du 9 décembre 1975, La sénatrice Catherine Lagatu interpelle le ministre concerné au sujet de la disparition de l'émission[33].

Le 19 janvier 1982 sur la chaîne publique FR3, l'émission La Dernière Séance animée par Eddy Mitchell, coproduite par le réalisateur Gérard Jourd'hui et l'expert cinéma Patrick Brion fait son apparition. Ce programme reprend sensiblement les mêmes ingrédients que la formule d'Au Cinéma ce soir créée en 1969 mais en tournant l'émission dans un ancien cinéma de quartier et sans les interviews.

En 1992, la chaîne commerciale privée La Cinq utilise le même titre « Au cinéma ce soir » pour une case cinéma, antiérieurement intitulée Le Film ce soir en janvier 1988[34].

En avril 2023, le même titre est également repris pour l'album musical du pianiste Jean-Marc Luisada qui réunit différentes bandes originales de films[35].

Générique[modifier | modifier le code]

Le générique de l'émission évolue significativement entre 1969[36] et le début des années 1970[37]. La première version présente uniquement des extraits sonores de films, illustrés par une série de photographies fixes, simplement animées avec un banc-titre. La version suivante du générique exploite les extraits des films avec les images animées.

Dans sa première version de 1969, la musique de l'indicatif est l'introduction orchestrale d'une chanson d'Albert Préjean intitulée « Dédé de Montmartre » sortie en 1939; bande originale du film Dédé la musique, réalisé par André Berthomieu et sorti en 1940. Elle est composée par Rogers Dumas, les paroles sont de Gaston Montho et orchestrée par Pierre Chagnon avec Maurice Alexander à l'accordéon.

Le premier extrait cinéma du générique est la séquence de « la partie de carte » du film Marius réalisé par Alexander Korda avec les dialogues de Marcel Pagnol, comprenant l'apostrophe : « Tu me fends le coeur ! », déclamée par Raimu.

Le deuxième extrait est celui de la chanson éponyme extraite du film de 1937 Ignace réalisé par Pierre Colombier, dont la musique est signée Roger Dumas et les paroles, Jean Manse. Elle est interprétée par Fernandel.

La séquence suivante est extraite du film Drôle de drame de Marcel Carné, dialogues de Jacques Prévert, mettant en scène Michel Simon et Louis Jouvet qui lui déclare : « Bizarre, bizarre ? Comme c'est bizarre ! ».

L'extrait suivant provient du film Hôtel du Nord de Marcel Carné sorti en 1938, séquence au cours de laquelle, Arletty s'écrie : « Atmosphère... Atmosphère ! Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? », s'adressant à Louis Jouvet.

La dernière séquence est celle du film Le Quai des brumes (film)Jean Gabin face à Michèle Morgan, lui murmure : « T'as d'beaux yeux, tu sais... », avant de l'embrasser.

Le montage de la seconde version du générique commence directement par une séquence extraite du film Lola Montès (film) réalisé par Max Ophuls, sorti en 1955 avec la voix de Peter Ustinov qui arrangue le public pour présenter l'attraction féminine interprétée par Martine Carol.

Le reste du nouveau générique utilise successivement la partie de carte de Marius puis les extraits de Drôle de drame, Hôtel du Nord et Le Quai des brumes, avant le début instrumental de la chanson « Dédé de Montmartre » ou une version alternative avec la chanson du film de 1930 Le Chemin du paradis, réalisé par Wilhelm Thiele et Max de Vaucorbeil[38].


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.lemonde.fr/archives/article/1969/06/27/premiere-chaine-retrospective-au-cinema-ce-soir_3059181_1819218.html J.A. : « Première chaîne rétrospective : Au cinéma ce soir » publié le 27 juin 1969, Le Monde.
  2. Jacques Mousseau et Christian Brochand : « Histoire de la télévision française », page 48, éditions Fernand Nathan, 1982
  3. https://books.openedition.org/psorbonne/58144 Marie-Françoise Lévy : « Jean d'arcy, penser la communication au XXe siècle. Marcel Bluwal : D’un seul coup, la France a découvert la télévision ». Éditions de la Sorbonne, 2014, pages 101 à 105.
  4. https://books.openedition.org/psorbonne/58144 Marie-Françoise Lévy : « Jean d'arcy, penser la communication au XXe siècle. Marcel Bluwal : D’un seul coup, la France a découvert la télévision. 1949 : un grand film le dimanche soir ». Extrait : Une certaine catégorie de professionnels du cinéma, les producteurs et les distributeurs se sont rendu compte tout de suite, en prenant exemple sur l’Amérique, du danger que représentait la télévision pour les films de cinéma. Seule la diffusion d’un film du commerce était autorisée le dimanche soir. Éditions de la Sorbonne, 2014, pages 101 à 105.
  5. https://www.erudit.org/fr/revues/cine/2007-v17-n2-3-cine1887/016751ar/ Gilles Delavaud (Université Paris 8) : « Penser la télévision avec le cinéma », publié le 16 novembre 2007, consulté le 1er mai 2024.
  6. https://books.openedition.org/pressesmines/1820 Jérôme Bourdon : « Histoire de la télévision sous de Gaulle. Chapitre 7. Une autre télévision ? » pages 199 à 233, éditions Presses des Mines, 2014.
  7. https://journals.openedition.org/rhsh/6502#text Azzouz Abdallah : « La télévision face au cinéma. Une contribution savante et prospective des critiques et des professionnels de l’audiovisuel (1945-1957) », Revue d’histoire des sciences humaines, publié le 05 novembre 2021, consulté le 1er mai 2024
  8. https://books.openedition.org/pressesmines/1819 Procès-verbaux du comité des programmes, Jérôme Bourdon : « Histoire de la télévision sous de Gaulle. Chapitre 6. Une autre télévision ? Jeux, variétés, feuilletons (1958-1967) ». Fonds ORTF, Archives nationales, janvier 1964. Extrait : Dimanche, « jour de repos pour la majorité des services techniques comme pour tout le monde, la diffusion d’un film dispense d’utiliser les studios, pages 175 à 198. Presses des Mines, 2014. 356 pages. ISBN : 978-2-35671-080-2
  9. https://books.openedition.org/psorbonne/58154 Programme_TV_du_dimanche_31_decembre_1950_au_samedi_6_janvier_1951.html Marie-Françoise Lévy et François Jost : « Jean d'arcy, penser la communication au XXe siècle. La télévision pour rire en quête d’auteur » : Tableau 1 – Programmation d'une semaine ordinaire de rentrée, 1955. Éditions de la Sorbonne, 2014, pages 107 à 117.
  10. http://819lignes.free.fr/Programme_de_television_du_debut_des_annees_50.html Programme de télévision du début des annees 50. Dimanche 31 décembre 1950 : à 21h10 en 819 lignes. Publication du détail des programmes diffusés à la télévision en décembre 1950. Site 819lignes.free.fr, consulté le 1er mai 2024.
  11. Frédéric Barbier et Catherine Bertho-Lavenir : « Histoire des médias. De Diderot à Internet ». 351 pages. Publié le 31 décembre 1998, page 127. ISBN : 978-2200013820
  12. https://www.cairn.info/revue-hypotheses-2004-1-page-171.htm Isabelle Gaillard : « Télévision et chronologies. 1963 à 20h45 : film du dimanche soir ». Hypothèses 2004/1 (7), 366 pages, Éditions de la Sorbonne, pages 171 à 180.
  13. https://thierrylafronde.fr/spip.php?article22 revue Télé 7 jours n°189, novembre 1963, grille de télévision. Site thierrylafronde.fr, consulté le 1er mai 2024.
  14. https://www.lemonde.fr/archives/article/1971/10/25/la-television-est-devenue-un-fait-national_2472801_1819218.html C. D. : « La télévision est devenue un fait national ». Le Monde. Publié le 25 octobre 1971, consulté le 1er mai 2024
  15. https://www.lemonde.fr/archives/article/1971/05/28/l-o-r-t-f-va-tenter-avec-le-cinema-un-difficile-mariage-de-raison_2474912_1819218.html Patrick Séry : L'O.R.T.F. va tenter avec le cinéma un difficile mariage de raison (extrait : le remplacement du film du dimanche soir par une dramatique...), Le Monde, publié le 28 mai 1971, consulté le 1er mai 2024.
  16. https://www.lemonde.fr/archives/article/1975/05/26/cinq-mois-apres-l-eclatement-de-l-o-r-t-f-le-responsable-le-telespectateur-et-le-sondagiste_3102414_1819218.html Jean-Marie Drot : « Cinq mois après l'éclatement de L'O.R.T.F. Le responsable, le téléspectateur et le "sondagiste" ». Le Monde. Publié le 26 mai 1975, consulté le 1er mai 2024
  17. François Clairval, « Dix ans de télévision », Communication & Langages,‎ , p. 132-135 (lire en ligne)
  18. https://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2020-2-page-219.htm Myriam Tsikounas « Pierre Desgraupes et l’audiovisuel avant 1969 », Sociétés & Représentations 2020/2 (N° 50), pages 219 à 235
  19. https://www.cairn.info/le-cinema-exploite--9782020047852-page-86.htm René Bonnell « Le Cinéma exploité : Chapitre IV - Concurrence et contrariété » (1978), Hors collection, Editions du Seuil 1978, pages 86 à 127
  20. https://www.education.gouv.fr/arrete-du-12-mai-1972-determine-l-interruption-des-classes-au-cours-de-la-semaine-scolaire-reportee-10514 « Arrêté du 12 mai 1972 determine l'interruption des classes au cours de la semaine scolaire reportee du jeudi au mercredi ». Ministère de l'éducation nationale.
  21. Télémagazine, n°19, semaine du 4 octobre 1956, page 9
  22. Télérama, n°560, semaine du 9 octobre 1960, page 32
  23. https://hal.univ-lorraine.fr/tel-01752471 Monique Dilly : « Les magazines de cinéma à la télévision française de 1952 à 2000 : histoire, dispositifs et contenus. Musique, musicologie et arts de la scène ». Université Paul Verlaine - Metz, 2006. NNT:2006METZ004L. tel-01752471
  24. https://www.youtube.com/watch?v=FlL6TZY2IWs Générique de 1969, INA, sur Youtube.com, consulté le 31 mars 2024
  25. https://books.openedition.org/editionscnrs/2941?lang=fr Évelyne Cohen, Marie-Françoise Lévy, Pascale Goetschel « La télévision des Trente Glorieuses. Les dramatiques télévisées, lieux d’apprentissage culturel et social dans la France des Trente Glorieuses ? Le jeudi voit alterner Au théâtre ce soir, Au cinéma ce soir et Au music-hall ce soir. », Hors collection, CNRS Editions Paris, 2007, 978-2-271-06521-6, 318 pages, papges 113-143
  26. https://www.lemonde.fr/archives/article/1969/08/22/les-preparatifs-de-la-rentree-a-l-o-r-t-f_2410445_1819218.html Martin Even : Les préparatifs de la rentrée à l'O.R.T.F., Le Monde, le 22 août 1969, consulté le 31 mars 2024
  27. https://www.youtube.com/watch?v=Z3eR9aFhRCU « Au cinéma ce soir » (Émission du 9 mai 1974) avec René Clair. Youtube.com, consulté le 31 mars 2024
  28. https://www.imdb.com/title/tt10810426/ « Au cinéma ce soir : La comédie du bonheur », 5 décembre 1974, fiche IMDB.com, consultée le 31 mars 2024
  29. https://www.lemonde.fr/archives/article/1974/07/29/ecouter-voir_2518072_1819218.html « Écouter, voir : Au cinéma ce soir : hommage à Jean-Pierre Melville », Le Monde, publié le 29 juillet 1974, consulté le 31 mars 2024
  30. http://www.tele70.com/2015/01/jo-gaillard.html Série « Jo Gaillard », fiche IMDB consultée le 31 mars 2024
  31. https://www.imdb.com/title/tt3854170/?ref_=ttep_ep13 Dernier épisode de la série Jo Gaillard, avril 1975, fiche IMDB consultée le 31 mars 2024
  32. http://www.tele70.com/article-12912017.html Série Salvator et les Mohicans de Paris, Télé 70, le 11 septembre 2015, consulté le 31 mars 2024
  33. « Quant aux meilleures émissions, celles qui faisaient réfléchir, elles ont disparu, comme Au cinéma ce soir, Cinéastes de notre temps ou Vive le cinéma. » extrait du Journal Officiel N° 94 S., Mercredi 10 Décembre 1975, consulté le 31 mars 2024.
  34. https://www.dailymotion.com/video/x35s82 Générique du rendez-vous « Au cinéma ce soir », sur La Cinq, Dailymotion.com, consulté le 31 mars 2024.
  35. https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/stars-du-classique/avec-jean-marc-luisada-au-cinema-ce-soir-nouveau-disque-3185540 France Musique. « Stars du classique ». Avec Jean-Marc Luisada : « Au cinéma ce soir », nouveau disque. Le 23 avril 2023, consulté le 31 mars 2024.
  36. https://www.youtube.com/watch?v=FlL6TZY2IWs Générique de l'émission « Au Cinéma ce soir » de 1969, INA, sur Youtube, consulté le 31 mars 2024
  37. https://www.facebook.com/groups/330772230432360/posts/2725107280998831/ Générique de l'émission « Au Cinéma ce soir », INA, sur Facebook, consulté le 31 mars 2024
  38. https://www.lemonde.fr/culture/article/2020/07/29/the-climb-mon-ami-ma-chance-mon-boulet_6047570_3246.html Philippe Ridet « The Climb » : mon ami, ma chance, mon boulet. « Avoir un bon copain/Voilà c’qui y a d’meilleur au monde/Oui, car, un bon copain/C’est plus fidèle qu’une blon-on-de… », chantait Henri Garat (1902-1959) en 1930 dans Le Chemin du paradis, film franco-allemand de Wilhem Thiele et Max Vaucorbeil. Ode naïve à la gloire de l’amitié masculine, la chanson fut ensuite utilisée dans le générique de l’émission d’Armand Panigel, Au cinéma ce soir, puis par Alain Resnais dans On connaît la chanson. Le Monde. Publié le 29 juillet 2020, consulté le 31 mars 2024.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]