Attentat d'Aïn Allah

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Attentat d'Aïn Allah
Localisation Aïn Allah, Dely Ibrahim
Cible Personnel diplomatique français
Coordonnées 36° 45′ 17″ nord, 2° 59′ 26″ est
Date
Type Prise d'otages
Fusillade
Morts 5
Blessés 1
Auteurs Groupe islamique armé (GIA)
Mouvance Islamisme
Géolocalisation sur la carte : Alger
(Voir situation sur carte : Alger)
Attentat d'Aïn Allah

L'attentat d'Aïn Allah est un attentat qui a eu lieu le dans la cité d'Aïn Allah à Dely Ibrahim contre du personnel diplomatique français.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le matin de , sept hommes armés se présentent à visage découvert à bord de deux fausses voitures de la police algérienne à la cité d'Aïn Allah[1], une résidence qui abrite l'ambassade de France à Alger[2], ainsi que le personnel diplomatique et des militaires de la Gendarmerie nationale française (escadrons de Valenciennes et Chauny) dont la mission est de protéger les ressortissants français sur place[2].

L'entrée dans les lieux se révèle plus compliquée pour les terroristes qui changent leurs plans et réalisent une prise d'otages. Plusieurs personnes sont exécutées. Une voiture piégée est laissée sur place, mais n'explose pas[2].

Victimes[modifier | modifier le code]

Il y a six victimes françaises : cinq morts (trois gendarmes mobiles et deux agents consulaires) et un blessé grave (un gendarme mobile)[2],[3].

Nom Situation Âge Infos Sources
Stéphane Salomon Décédé 31 ans Gendarme de l'EGM 14/9 ; 10 ans de services. [1],[4] ,[5]
Jean-Michel Serlet Décédé 23 ans Gendarme de l'EGM 14/9 ; 4 ans de services. [1],[4],[5]
Fabrice Decamps Décédé 25 ans Gendarme de l'EGM 23/9 ; 7 ans de services. [1],[4],[5]
Gérard Tourreille Décédé 42 ans Secrétaire administratif en chef, consul adjoint au consulat général de France à Alger. [4],[6]
Armand Bard Décédé 28 ans Fonctionnaire du ministère du Budget, en poste à la paierie générale de l'ambassade de France à Alger. [1],[4],[7]
Christophe Magnier Blessé Gendarme de l'EGM 14/9 ; 7 ans de services. [5],[8]

Responsabilité[modifier | modifier le code]

L'attentat est revendiqué par le Groupe islamique armé (GIA)[1], dans le cadre de la guerre civile algérienne.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « Algérie – Attentat d'Aïn Allah (Alger) contre le personnel diplomatique français », Association française des victimes du terrorisme (consulté le )
  2. a b c et d « Commémoration des attentats d’Alger, le 3 août 1994: un hommage sera rendu ce dimanche à Saint-Amand au major Decamps », sur La Voix du Nord (consulté le )
  3. « Cinq Français dont trois gendarmes tués dans un attentat en Algérie », sur lesechos.fr (consulté le )
  4. a b c d et e « Déclaration de M. Edouard Balladur, Premier ministre, en hommage aux cinq Français morts en Algérie, et sur la politique de la France en Algérie, Dugny (Seine-Saint-Denis) le 5 août 1994. », sur Vie-publique.fr (consulté le )
  5. a b c et d « Décrets du 6 octobre 1994 portant concession de la médaille militaire », sur Légifrance (consulté le )
  6. « JORFTEXT000000715174 », sur JORFSearch - Nominations au Journal Officiel (consulté le )
  7. Daniel Lauret, « Qui est Armand Bard, dont le nom a été rajouté sur le monument aux morts de Brioude ? », La Montagne, (consulté le )
  8. « JORFTEXT000000529997 », sur JORFSearch - Nominations au Journal Officiel (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]