Aizkorri
Aizkorri | ||||
Sommet d'Aizkorri. | ||||
Géographie | ||||
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Altitude | 1 523 m[1] | |||
Massif | Massif d'Aizkorri (Montagnes basques) | |||
Coordonnées | 42° 57′ 05″ nord, 2° 19′ 31″ ouest[1] | |||
Administration | ||||
Pays | Espagne | |||
Communauté autonome | Pays basque | |||
Province | Guipuscoa | |||
Géologie | ||||
Roches | calcaire | |||
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Géolocalisation sur la carte : Montagnes basques
Géolocalisation sur la carte : Pays basque
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L'Aizkorri (également nommé Aitzkorri ou Aitzgorri, formes non recommandées par l'Académie de la langue basque) est une montagne de 1 523 mètres d'altitude appartenant au massif d'Aizkorri dans les Montagnes basques. Elle est située au Guipuscoa, dans le Pays basque (Espagne).
Bien que ce ne soit pas le sommet le plus important du massif, il est le plus populaire et tout le massif porte son nom. La renommée lui vient de l'ermitage situé dans sa tour de guet rocheuse sur laquelle s'étendent les alpages d'Urbia et d'Oltza, qui regroupent plusieurs bergeries où paît le bétail. On trouve aussi avec l'ermitage un refuge de montagne. Le versant septentrional de la montagne est vertigineux.
Géographie
L'Aizkorri, sans être le point culminant du massif d'Aizkorri, en est le sommet le plus connu. Il fait partie d'une grande masse calcaire qui s'étend d'est en ouest et se prolonge par les montagnes du Durangaldea. Il se situe dans la partie orientale de la ligne de crête qui renferme les pâtures d'Urbia par le nord chutant vertigineusement, au nord sur Zegama.
À sommet, à 1 523 m d'altitude, s'élève l'ermitage du Christ Saint qui garde un crucifix estimé miraculeux. C'est le dernier sommet à l'est de la crête.
Sur le versant méridional s'ouvrent les pâturages d'Urbia, qui se trouvent à 1 000 m d'altitude et sont fermés d'une part avec le massif de l'Aizkorri et de l'autre avec celui de Zabalandi. La vallée s'étend d'est en ouest, avec un accès depuis le sanctuaire d'Arantzazu à Oñati et un autre par San Adrián.
La végétation se compose de hêtres et d'aubépines blanches.
Histoire
Les pâturages sont le lieu de pâture depuis des temps préhistoriques et cela donne un échantillon des monuments mégalithiques qui se trouvent là.
Au pied de l'Aizkorri se situe le passage de San Adrián, par où traversait la chaussée médiévale, qui unissait le plateau avec les passages du nord vers la côte cantabrique. La caractéristique la plus remarquable de ce passage est qu'elle traverse la roche par une grotte naturelle qui garde dans son intérieur l'ermitage du saint qui lui donne nom. Le chemin Camino francés avait un passage par le pic de San Adrián et a été parcouru depuis le XIe siècle mais de manière intense à partir du XIIIe siècle.
Activités
Pastoralisme
Les troupeaux de brebis, de la race latza, broutent dans les prés qui sont ouverts entre les galets calcaires et bosquets de hêtres et aubépines blanches. Les bergers sont groupés dans de petites concentrations de txabolas (grange/refuge), qui leur servent de logement durant les mois d'été.
Randonnée
Les itinéraires sont nombreux pour l'ascension de cette montagne, la plus populaire du massif d'Aizkorri. La majorité d'entre eux partent du Guipuscoa mais sa proximité avec l'Alava fait qu'il y en ait également à partir de cette province.
À côté de l'ermitage du sommet il y a un petit refuge qui invite à passer la nuit sur ses hauteurs.
Depuis Otsaurte
Depuis le col d'Otsaurte, à 671 m d'altitude, le sentier se divise en deux et la piste qui se dirige vers le coteau de Beunda rencontre une cabane de bergers. En traversant le versant méridional de l'Añabaso, par la droite, on arrive aux parages de l'Aldaola (832 m), sur la crête qui relie l'Añabaso à l'Aizkorri. De ce point, on atteint le passage de San Adrián à 1 008 m et on aperçoit, dans le tunnel, l'ermitage de San Adrián. En poursuivant jusqu'à la source de Lizarrate et avant d'y arriver, on tourne à droite pour commencer l'ascension vers le sommet de l'Aitzkorri, avec le petit tumulus appelé aussi San Adrián. L'ascension se fait parmi les hêtres jusqu'à près de la cime très abrupte. Ce parcours est connu comme « le calvaire », bien que son nom original soit mandobide (« chemin du mulet » en basque). Il y a une variante qui part de l'ermitage du Sancti Spiritus, à 969 m d'altitude, et qui se démarre avant d'arriver au tunnel de San Adrián.
L'ascension prend environ 2 h 45.
Depuis Arantzazu
À partir d'Arantzazu[2] (731 m), on monte vers Urbia par un bon et tranquille chemin bien balisé. L'entrée aux pâturages d'Urbia s'effectue par le coteau d'Elorrola (1 161 m) qui gardent les pics de Zabalaitz (1 262 m) par la droite et d'Enaitz (1 301 m) par la gauche. On suit le sentier entre la ligne d'arbres qui l'entourent et on arrive à l'ermitage et un peu plus en avant à la cuvette, qui incite un repos.
La ligne de crêtes est ouverte sur les pâturages, au nord, et elle peut être gravie par l'ouest, en prenant la direction du dolmen d'Aizkorritxo, pour arriver à l'Aizkorri. Ainsi on passe par le point culminant de la chaîne, l'Aitxuri (1 551 m).
Si on suit le chemin par la vallée, on se dirigera vers la bergerie d'Arbelar, d'où part le sentier qui mènera directement au sommet de l'Aizkorri, en passant par le coteau précédent au rocher escarpé d'Aitzabal et de là au sommet.
L'ascension prend environ 2 h 30.
Depuis Zegama
En partant de Zegama (296 m), il faut monter à la gare de chemin de fer de la RENFE, et de là prendre le chemin vers le coteau d'Intzuzaeta. Ensuite, par la gauche et en suivant la route d'Andreaitz, accéder à la crête. Quand on arrive au passage d'Andreaitz (1 324 m), il faut prendre la direction d'Urbia et tourner à gauche, en faisant le tour du pic Andreaitz (1 434 m) pour arriver au coteau Lugaitze où il faut marcher par la crête jusqu'en haut de l'Aizkorri.
Depuis Araia
Pour monter depuis Araia, il faut suivre la route de l'Aratz pour se diriger vers san Adrián et de là monter à l'Aizkorri. Pour cela il faut se diriger vers les restes de la fonderie Ajuria et prendre un chemin à gauche (la cuesta de las vagonetas) qui monte jusqu'aux carrières du pic (peña en espagnol) de San Miguel et depuis là, faire le tour des carrières pour monter à la source d'Iturriotz (1 050 m) pour rejoindre la clairière où se trouve la cabane d'Azkosaroi. Il faut laisser le sentier qui va vers l'Aratz pour se diriger vers le tunnel de San Adrián et de là à l'Aizkorri.
L'ascension prend environ 3 h 45[3].
Protection environnementale
Depuis 2006 la montagne est classée en parc naturel.
Mythologie
Comme pour tous les sommets significatifs des montagnes du Pays basque, la déesse Mari y possèderait une demeure, bien qu'on attribue plus généralement sa résidence dans la montagne voisine, Aketegi, dans une grotte sur sa face Nord. Le Christ qui est vénéré dans l'ermitage du sommet a une réputation d'être miraculeux car beaucoup d'habitants, de Zegama, d'Araia (Alava) ont vainement tenté de ramener le crucifix dans leur paroisse mais ils le retrouvaient systématiquement sur le sommet de l'Aizkorri.
Notes et références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Aitzgorri » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
Liens externes
- (es) Las montañas
- (eu) marathon de Zegama-Aizkorri