52 Cygni

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52 Cygni
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52 Cygni et la Petite Dentelle (NGC 6960), une partie des Dentelles du Cygne.
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 20h 45m 39,753s[1]
Déclinaison +30° 43′ 10,98″[1]
Constellation Cygne
Magnitude apparente 4,22 / 9,50[2],[3]

Localisation dans la constellation : Cygne

(Voir situation dans la constellation : Cygne)
Caractéristiques
Type spectral K0IIIa[4]
Indice U-B +0,88[2]
Indice B-V +1,05[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −0,72 km/s[5]
Mouvement propre μα = −8,98 mas/a[1]
μδ = +24,11 mas/a[1]
Parallaxe 16,22 ± 0,19 mas[1]
Distance 201 ± 2 al
(61,7 ± 0,7 pc)
Magnitude absolue +0,27[6]
Caractéristiques physiques
Masse 2,07 M[7]
Rayon 13,81 R[7]
Gravité de surface (log g) 2,5[8]
Luminosité 89 L[8]
Température 4 677 K[8]
Métallicité [Fe/H] = −0,24[8]
Rotation 3,7 km/s[8]
Âge 2,27 × 109 a[7]

Désignations

52 Cyg, HR 7942, HD 197912, HIP 102453, BD+30°4167, SAO 70467, ADS 14259, WDS J20456 +3043[9]

52 Cygni est une possible étoile triple[10] de la constellation boréale du Cygne. Sa magnitude apparente est de 4,22[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, le système est situé à environ ∼ 201 a.l. (∼ 61,6 pc) de la Terre[1].

La composante primaire, désignée 52 Cygni A, est une géante rouge de type spectral K0IIIa[4]. C'est probablement une étoile du red clump (sur la branche horizontale), qui fusionne l'hélium dans son noyau, même s'il y a également 22 % de chance qu'elle soit toujours sur la branche des géantes rouges (RGB) et qu'elle fusionne l'hydrogène dans une coquille autour d'un cœur inerte. En tant que géante du red clump, elle serait âgée autour de 2,27 milliards d'années, mais elle serait un peu plus massive et n'aurait que 910 millions d'années en tant qu'étoile RGB[7]. L'étoile possède une luminosité bolométrique d'environ 90 L et sa température de surface est de 4 677 K[8]. Son rayon est environ 14 fois plus grand que le rayon solaire[7]. Elle a été notée comme étant une possible binaire spectroscopique, mais cela n'a pas été confirmé[10].

Il existe également un faible compagnon visuel, désigné 52 Cygni B et d'une magnitude de 9,5. En date de 2021, cette étoile était localisée à une distance angulaire de 5,8 et selon un angle de position de 74° de la primaire[3]. Elle apparaît lui être physiquement liée[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752). Entrée dans le catalogue sur VizieR.
  2. a b c et d (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  3. a et b (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
  4. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  5. (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, no 1,‎ , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579)
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c d et e (en) Sabine Reffert et al., « Precise radial velocities of giant stars. VII. Occurrence rate of giant extrasolar planets as a function of mass and metallicity », Astronomy & Astrophysics, vol. 574A, no 2,‎ , p. 116–129 (DOI 10.1051/0004-6361/201322360, Bibcode 2015A&A...574A.116R, arXiv 1412.4634)
  8. a b c d e et f (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  9. (en) * 52 Cyg -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. a b et c (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Liens externes[modifier | modifier le code]